Éric Lambé
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Éric Lambé

Éric Lambé et Philippe de Pierpont, récompensés avec le Fauve d’Or 2017, pour Paysage après la bataille
Éric Lambé est un illustrateur et dessinateur de bande dessinée belge, né à Arlon en 1966.
source et suite
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Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Éric Lambé
Scénario: Philippe de Pierpont

Un voyage
Mais le graphisme est tout simplement époustouflant.
Par moment j’ai pensé à Pierre Duba et Nadja dont je suis admirative de leurs œuvres.
Et voilà que je découvre un autre artiste dans cette veine.
Je ne vais pas dire plus, la confrontation avec le contenu reste propre au lecteur… je ne voudrais pas en faire une analyse de ce côté.
Mais c’est certainement une belle réussite aussi bien côté scénario qu’images !






Un voyage
Voici un sujet délicat. Il ne faut pas lire cette BD lors de jours sans bon moral.Présentation de l’éditeur
«Le médecin m'a dit ce que j'avais tellement peur d'entendre. Ce n'était pas fini, il y a huit ans. Juste une rémission. La leucémie a repris possession de mon sang, de ma vie. Je n'en ai plus que pour trois semaines, un mois maximum. Je vais mourir et je n'arrive pas à y croire. Je suis encore vivant, plein d'énergie. Je n'ai jamais dit à Babette que j'avais eu le cancer. Quand on s'est rencontré, je n'allais pas lui annoncer qu'elle commençait une histoire avec un ex-cancéreux ! Puis, les jours ont passé, et je n'ai jamais trouvé le bon moment. Ensuite, ça n'a plus eu d'importance. On s'aimait et j'étais guéri. On a acheté la maison, on s'est installé et on s'est dit qu'on attendrait un peu avant de faire des enfants. Un ou deux, on verrait. Notre bonheur, c'était de vivre ensemble tous les jours. Ce matin, j'ai pris la voiture pour un dernier voyage.»
Une histoire pour raconter une mort annoncée qui ne survient pas, un voyage qui n'aboutit pas, et une vie prête à redémarrer au bout de la dérive intérieure et géographique d'un homme qui se croit condamné.
Des images d'une grande beauté tissant avec les mots un récit minimaliste qui laisse le lecteur confronté à ses propres sentiments et sensations.
Mais le graphisme est tout simplement époustouflant.
Par moment j’ai pensé à Pierre Duba et Nadja dont je suis admirative de leurs œuvres.
Et voilà que je découvre un autre artiste dans cette veine.
Je ne vais pas dire plus, la confrontation avec le contenu reste propre au lecteur… je ne voudrais pas en faire une analyse de ce côté.
Mais c’est certainement une belle réussite aussi bien côté scénario qu’images !





Dernière édition par Kenavo le Dim 5 Fév - 6:53, édité 2 fois
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George Gershwin
Re: Éric Lambé
Avec Philippe de Pierpont

Paysage après la Bataille
“ C’est avant tout du dessin. Et c’est cela qui est absolument fascinant dans ce livre : c’est la façon dont on construit graphiquement une histoire avec une narration qui n’est pas conventionnelle, mais en même temps magnifique à suivre et qui dévoile petit à petit des choses. Un vrai suspense psychologique et aussi un très, très grand livre de littérature, une forme de littérature muette. ”
Mathias Enard

J’étais vraiment enthousiaste lors de ma première rencontre avec le graphisme d’Éric Lambé et quand j’ai vu les nouvelles du weekend, Fauve d’Or, j’étais plus que partante pour découvrir ce nouvel album.
Il ne faut surtout pas essayer de savoir plus ou de quoi il s’agit… ouvrir et se laisser emporter. C’est d’une beauté et ingéniosité exquise.
Par moment il y a des scènes qui se déroulent sur plusieurs pages, comme dans un film, il y a image par image, on change d’angle de vue, rapprochement, puis de loin… mais je garantie, sur 500 pages, on ne s’ennuie pas une minute.
Oh quel grand coup de cœur !!

Je ne vais pas poster plus d’images, hors contexte, cela ne va pas amener plus, faut vraiment découvrir pour percer toute la beauté de cet album extraordinaire

Paysage après la Bataille
Présentation de l’éditeur
L’autoradio chante Blackbird, Fany roule vers son ultime refuge, un camping/caravaning sous la neige. Là, avec l’aide des derniers habitants du lieu, elle tentera de chasser ses oiseaux noirs et de soigner ses blessures.
Au camping des ruisseaux, Fany évolue dans les allées de caravanes, rangées en ordre de bataille, inhabitées ou presque. Dans ce huis clos, hors du temps, à la fois théatre d’une réalité sociale précaire et des utopies de ses habitants, Fany ne peut s’isoler totalement.
Elle rencontre Pierrot, le tenancier du camping qui rêve de faire le tour du monde. Elle fait aussi la connaissance de Jean et Gina, des retraités qui construisent des niches pour les oiseaux. Et puis Jean-Louis, ancien boxeur rustre et attentionné, qui, comme elle, mène un combat personnel. Comme dans un conte de Noël, Fany est poussée vers la vie qui continue. Comme le merle de la chanson des Beatles, elle attend le bon moment pour reprendre son envol.

“ C’est avant tout du dessin. Et c’est cela qui est absolument fascinant dans ce livre : c’est la façon dont on construit graphiquement une histoire avec une narration qui n’est pas conventionnelle, mais en même temps magnifique à suivre et qui dévoile petit à petit des choses. Un vrai suspense psychologique et aussi un très, très grand livre de littérature, une forme de littérature muette. ”
Mathias Enard

J’étais vraiment enthousiaste lors de ma première rencontre avec le graphisme d’Éric Lambé et quand j’ai vu les nouvelles du weekend, Fauve d’Or, j’étais plus que partante pour découvrir ce nouvel album.
Il ne faut surtout pas essayer de savoir plus ou de quoi il s’agit… ouvrir et se laisser emporter. C’est d’une beauté et ingéniosité exquise.
Par moment il y a des scènes qui se déroulent sur plusieurs pages, comme dans un film, il y a image par image, on change d’angle de vue, rapprochement, puis de loin… mais je garantie, sur 500 pages, on ne s’ennuie pas une minute.
Oh quel grand coup de cœur !!

Je ne vais pas poster plus d’images, hors contexte, cela ne va pas amener plus, faut vraiment découvrir pour percer toute la beauté de cet album extraordinaire

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Re: Éric Lambé
Il m'intrigue depuis sa sortie cet album
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6742
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : *CabanCouette*
Re: Éric Lambé
faut pas hésiter... c'est d'une beauté
et même conseil que pour le Chabouté: ne pas feuilleter, mais vraiment découvrir page par page

et même conseil que pour le Chabouté: ne pas feuilleter, mais vraiment découvrir page par page

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George Gershwin
Re: Éric Lambé
C'est terriblement triste.
Évidemment, j'ai aimé la narration cinématographique, les plans de détails qui font découvrir peu à peu l'univers des personnages, et plongent le lecteur dans une ambiance mélancolique, de solitude, de non dits, de cauchemars, et de peur.
Par contre, parfois je n'aimais pas trop les dessins, surtout lorsqu'il nous en montrait trop des personnages... il est bien plus forts et intenses dans les paysages.
J'aimais beaucoup aussi les incursions de couleurs dans le noir et blanc.
Quelque chose de poétiquement sombre.
Évidemment, j'ai aimé la narration cinématographique, les plans de détails qui font découvrir peu à peu l'univers des personnages, et plongent le lecteur dans une ambiance mélancolique, de solitude, de non dits, de cauchemars, et de peur.
Par contre, parfois je n'aimais pas trop les dessins, surtout lorsqu'il nous en montrait trop des personnages... il est bien plus forts et intenses dans les paysages.
J'aimais beaucoup aussi les incursions de couleurs dans le noir et blanc.
Quelque chose de poétiquement sombre.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6742
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : *CabanCouette*
Re: Éric Lambé
d'accord pour celaQueenie a écrit:il est bien plus forts et intenses dans les paysages.
J'aimais beaucoup aussi les incursions de couleurs dans le noir et blanc.
oh que c'est bien trouvé... ouiQueenie a écrit:Quelque chose de poétiquement sombre.

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