Israel Finkelstein / Neil Asher Silberman
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Israel Finkelstein / Neil Asher Silberman
La Bible dévoilée
Le sous titre précise : les nouvelles révélations de l’archéologie. Et c’est bien de cela qu’il s’agit, mettre le texte biblique, longtemps considérée comme une vérité historique, avec les données recueillies sur le terrain, dans les chantiers de fouilles, avec aussi d’autres textes des mêmes époques, pour questionner les événements évoqués, et pour essayer de comprendre qui et à quel moment, avec quel objectif a écrit ce texte, considéré pendant longtemps, et encore toujours par certains, comme la parole même de Dieu, par conséquent intouchable et incontestable. Là il ne s’agit pas de foi, mais d’une approche d’historien, avec les outils et les méthodes dont ils disposent, et en premier lieu pour cette époque l’archéologie, la recherche de données matérielles liés à une époque, à un lieu.
Nous suivons donc en parallèle la chronologie du texte biblique (les patriarches, l’Exode, la conquête de Canaan….) et les explorations historiques des mêmes époques. Chaque détail compte, la date de l’apparition du chameau dans une région montre que la date de la rédaction de tel texte de la Bible n’a pu se faire avant une certaine date. La géographie biblique, avec ses villes et ses paysages permet pareillement de dater la rédaction de tel ou tel texte à une époque bien précise et pas une autre, où d’après la tradition elle est censée avoir été rédigée.
Emerge ainsi progressivement l’histoire véritable du peuple juif, de ses cités, de ses souverains, de ses guerres, de ses relations avec ses voisins. Et de ses textes sacrés, dont la Bible que nous connaissons est une étape.
Dans cette approche peu de place pour s’interroger, sur le contenu spirituel, le rapport de l’homme au monde, au divin, à la métaphysique. C’est un choix, assumé jusqu’au bout de se mettre dans la posture de l’historien, même si une certaine subjectivité pointe parfois (préférence pour certains rois, une condamnation implicite d’une société qui exclut ceux qui n’appartiennent pas au peuple élu).
Le livre est très documenté, très étayé, et j’ai trouvé passionnant de suivre cette histoire, ce déroulé, ce travail de dévoilement de faits. Et les auteurs mentionnent diverses hypothèses pour des questions controversées. Je pense que les religions sont souvent le meilleur moyen d’approche une culture, des mentalités, une époque. Même si c’est délicat pour les religions pratiquées par des fidèles à notre époque d’avoir une approche scientifique, qui en fait un objet d’étude comme un autre.
Le livre a donné lieu à un film documentaire diffusé sur Arte en 2005, puis édité en vidéo.
Le sous titre précise : les nouvelles révélations de l’archéologie. Et c’est bien de cela qu’il s’agit, mettre le texte biblique, longtemps considérée comme une vérité historique, avec les données recueillies sur le terrain, dans les chantiers de fouilles, avec aussi d’autres textes des mêmes époques, pour questionner les événements évoqués, et pour essayer de comprendre qui et à quel moment, avec quel objectif a écrit ce texte, considéré pendant longtemps, et encore toujours par certains, comme la parole même de Dieu, par conséquent intouchable et incontestable. Là il ne s’agit pas de foi, mais d’une approche d’historien, avec les outils et les méthodes dont ils disposent, et en premier lieu pour cette époque l’archéologie, la recherche de données matérielles liés à une époque, à un lieu.
Nous suivons donc en parallèle la chronologie du texte biblique (les patriarches, l’Exode, la conquête de Canaan….) et les explorations historiques des mêmes époques. Chaque détail compte, la date de l’apparition du chameau dans une région montre que la date de la rédaction de tel texte de la Bible n’a pu se faire avant une certaine date. La géographie biblique, avec ses villes et ses paysages permet pareillement de dater la rédaction de tel ou tel texte à une époque bien précise et pas une autre, où d’après la tradition elle est censée avoir été rédigée.
Emerge ainsi progressivement l’histoire véritable du peuple juif, de ses cités, de ses souverains, de ses guerres, de ses relations avec ses voisins. Et de ses textes sacrés, dont la Bible que nous connaissons est une étape.
Dans cette approche peu de place pour s’interroger, sur le contenu spirituel, le rapport de l’homme au monde, au divin, à la métaphysique. C’est un choix, assumé jusqu’au bout de se mettre dans la posture de l’historien, même si une certaine subjectivité pointe parfois (préférence pour certains rois, une condamnation implicite d’une société qui exclut ceux qui n’appartiennent pas au peuple élu).
Le livre est très documenté, très étayé, et j’ai trouvé passionnant de suivre cette histoire, ce déroulé, ce travail de dévoilement de faits. Et les auteurs mentionnent diverses hypothèses pour des questions controversées. Je pense que les religions sont souvent le meilleur moyen d’approche une culture, des mentalités, une époque. Même si c’est délicat pour les religions pratiquées par des fidèles à notre époque d’avoir une approche scientifique, qui en fait un objet d’étude comme un autre.
Le livre a donné lieu à un film documentaire diffusé sur Arte en 2005, puis édité en vidéo.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4732
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