Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Wole Soyinka

3 participants

Aller en bas

Wole Soyinka Empty Wole Soyinka

Message par Arabella Mar 14 Mar - 20:00

Wole Soyinka (1934 -   )


Wole Soyinka Soyink10


Source : Wikipédia

Wole Soyinka, né à Abeokuta le 13 juillet 1934, est un écrivain nigérian. Il est le premier auteur noir lauréat du prix Nobel de littérature, qu'il reçoit en 1986.

Après des études aux universités d'Ibadan et de Leeds, Soyinka travaille au Royal Court Theatre de Londres. Par la suite, il fonde plusieurs troupes théâtrales au Nigéria dont « 1960, Masks drama troupe » et occupe de nombreux postes universitaires à Ibadan, Ife et Lagos. En 1952, Soyinka crée l'association « The Pyrate » à l'université d'Ibadan afin de combattre la mentalité coloniale. En 1962, il oppose au célèbre concept de négritude, fondé par Aimé Césaire et repris par Léopold Sédar Senghor, le concept de tigritude à propos duquel il dira « qu'un tigre ne proclame pas sa tigritude. Il bondit sur sa proie et la dévore. ». Il participe à une conférence controversée sur le sujet au sein de l'université Makerere (Ouganda), en 1962. L'auteur est emprisonné au Nigéria entre 1967 et 1969 pour avoir soutenu le mouvement d'indépendance du Biafra. Après sa libération, il reste au Nigéria et enseigne aux départements d'art dramatique d'Ife et Ibadan. Il voyage aussi à travers le monde pour mettre en scène ses pièces, donner des conférences et éditer des magazines littéraires comme Transition. En 1994, il est contraint à l'exil après avoir été condamné à mort par le gouvernement de Sani Abacha. Il ne peut rentrer au pays qu'après la mort du dictateur, en 19981. Il est également l'un des cofondateurs du Parlement des écrivains et le président de la Communauté africaine de la Culture.

Le 25 septembre 2010, il annonce la création de son parti, le Democratic Front for a People's Federation (DFPF, Front démocratique pour une fédération des peuples), en vue des élections générales, prévues soit en janvier 2011, soit en avril 2011.

En 2014, il signe la préface d'une anthologie intitulée Africa39: New Writing d'Afrique du Sud du Sahara, mettant en avant 39 jeunes écrivains africains, dans le cadre du projet Africa39.

_________________
Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella
Arabella

Messages : 4791
Date d'inscription : 29/11/2016

Revenir en haut Aller en bas

Wole Soyinka Empty Re: Wole Soyinka

Message par Arabella Mar 14 Mar - 20:04

Aké, les années d'enfance


Il s'agit du premier tome des mémoires de l'auteur, consacré à son enfance, avant qu'il ne parte pour le lycée des Blancs. Il évoque avec tendresse ses plus jeunes années, entre son père, surnomé Essay, directeur d'école, et passionné de livres, et sa mère, Chrétienne Sauvage, marchande, et forte personnalité. Il y a ses frères et soeurs, ses camarades d'écoles, tous les adultes, qui fréquentent la maison de ce notable qui est son père. Il y a la mission catholique dans l'ombre de laquelle il grandit, l'école de son père. le jardin et ses rosiers, auquel Essay tient plus que tout et que son fils prend soin d'entretenir. Les jeux, les bêtises des enfants, les fruits du verger, et parfois les punitions, et aussi les grands chagrins, comme la mort d'une petite soeur le jour de son premier anniversaire.

Entre les traditions africaines, dont les garants sont les grands-parents, et aussi les esprits, bons et mauvais, qui hantent toujours les lieux, et la foi chrétienne de sa mère, et les livres de son père, Wolé Soyinka évoque une enfance très heureuse et très riche, même si comme tous les enfants, il a eu envie de s'enfuir de la maison à certains moments.

La fin de ce premier tome annonce les autres à venir, le départ pour le lycée, et aussi les changements en Afrique, avec par exemple la formation du Groupe des Femmes, que sa mère anime, qui commence à réclamer la suppression de l'impôt. Mais ce n'est que la dernière partie du livre, la plus grande partie évoque l'univers de l'enfance.

Un très beau livre, qui rend merveilleusement bien les interrogations, les joies et les peines d'un enfant, écrit dans une langue superbe et fine. Cela me donne envie de découvrir d'autres livres de lui.

_________________
Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella
Arabella

Messages : 4791
Date d'inscription : 29/11/2016

Revenir en haut Aller en bas

Wole Soyinka Empty Re: Wole Soyinka

Message par Arabella Mar 14 Mar - 20:05

Ibadan les annees pagaille - memoires 1946-1965

Il s'agit du deuxième tome des mémoires de Wole Soyinka. Mais pour ce volume il revendique le titre de docu-fiction, sans doute parce qu'il mêle aux épisodes de sa vie les événements politiques, maintenant historiques.

C'est même cela qui est le plus important dans le livre, l'évolution de son pays après la décolonisation. Son personnage à lui est en arrière plan finalement, avec quelques flashs, quelques moments liés à son histoire personnelle, mais d'une façon ponctuelle et discontinue.

Le premier volume (Ake) était beaucoup plus "classique" dans la narration, avec une écriture plus littéraire, un déroulé des événements plus chronologique, un approfondissement des la psychologie des protagonistes, que l'on ne trouve pas forcément ici. le livre va d'une période à une autre en discontinu, même si au final on arrive à une progression, il y a par moments un côté langage parlé, lorsqu'il s'agit de faire s'exprimer les personnages par exemple. C'est comme s'il s'agissait d'écrire en urgence, de rendre compte presque à chaud, de quelque chose en train de se produire, dans le feu de l'action. Au début cela peut être désarçonnant, mais au final, ce mode de narration convient sans doute très bien au contenu du livre, cette histoire violente et agitée du Nigeria dans les années 60. Les fractions s'affrontent, violemment, une main mise sur le pays s'installe, certains essaient de lutter contre, mais c'est difficile et dangereux.

Wole Soyinka dresse le portrait de ce moment de son pays, et d'une façon plus indirecte son portrait, celui d'un homme en colère. Un peu tout azimut, contre le racisme, contre la corruption, la loi du plus fort. Et il est prêt à se battre pour défendre ses idées. Par ses écrits, ses pièces de théâtre en particulier, mais aussi par des actes, voire par des armes. Difficile de trouver plus engagé, et il ne doit pas être facile de faire partie de l'entourage d'un homme aussi passionné et entier.

C'est très intéressant et très prenant comme lecture, une vision de la situation d'un pays africain par un homme dont c'est la pays et qui se sent complètement impliqué, mais qui a voyagé, a la connaissance d'autres cultures et d'autres contextes.

_________________
Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella
Arabella

Messages : 4791
Date d'inscription : 29/11/2016

Revenir en haut Aller en bas

Wole Soyinka Empty Re: Wole Soyinka

Message par kenavo Mar 4 Avr - 9:35

Wole Soyinka A_212
Le lion et la perle
Présentation de l’éditeur
Le lion et la perle, première de ses pièces de théâtre à paraître en traduction française, est une comédie de moeurs dans la tradition satirique de Molière, cependant parfaitement africaine. La lutte entre l'homme d'action et de sagesse traditionnelle qu'est le chef Barocka et ce petit évolué, l'instituteur Lakounlé, pour posséder cette perle qu'est la jeune et jolie Sidi reflète l'opposition combien actuelle entre les tenants de la tradition et les promoteurs d'un certain modernisme. Le langage poétique et le déroulement dramatique, dans lequel s'insèrent trois grandes des scènes de mime, révèlent un sens accompli du théâtre.
Je pense qu’il y a autant de raisons pour lire un livre qu’il y ait des livres…
Voyant ce gros titre ce matin, j’ai eu envie de découvrir (enfin) cet auteur.
Wole Soyinka, Nobel de littérature, quitte l'Amérique de Donald Trump

L'écrivain nigérian qui avait déchiré son permis de résidence en décembre, s'est installé la semaine dernière en Afrique du Sud après plus de vingt ans passés aux Etats-Unis.

source et suite

Rien que par sympathie, d’abord, pour son geste… mais au cours de la lecture je suis tombée sous le charme et je ne veux pas en rester là.

En tout cas en ce qui concerne ses pièces de théâtre. Parce que pour ce Le lion et la perle, il s’agit d’une bien belle pièce et j’ai envie de lire d’autres.

Tout y est : les us et coutumes de l’Afrique, la vie traditionnelle des petits hameaux, la « guerre » des sexes, la lucidité et peut-être même la sagesse des anciens qui vont jouer un mauvais tour à la jeunesse en la personne de Sidi.

Le personnage de Lakounlé, l’instituteur, représente le changement des modes de vie, des mœurs même…

On va voir dans cette pièce s’il va arriver à faire changer, pour un peu, le destin de sa ‘perle’…

Un très bon moment de lecture et certainement un bonne première rencontre avec cet auteur !

_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise

George Gershwin
kenavo
kenavo

Messages : 30882
Date d'inscription : 29/11/2016

http://breizh-kenavo.blogspot.lu/

Revenir en haut Aller en bas

Wole Soyinka Empty Re: Wole Soyinka

Message par Arabella Mar 4 Avr - 10:13

C'est vrai que c'est surtout le théâtre qui est au centre de son oeuvre. Faudrait que je me décide à lire ses pièces, puisque malheureusement c'est difficile de les voir sur scène.

_________________
Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella
Arabella

Messages : 4791
Date d'inscription : 29/11/2016

Revenir en haut Aller en bas

Wole Soyinka Empty Re: Wole Soyinka

Message par kenavo Mar 4 Avr - 11:01

Arabella a écrit:puisque malheureusement c'est difficile de les voir sur scène.
en effet, celle-ci je voudrais bien voir sur scène...

_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise

George Gershwin
kenavo
kenavo

Messages : 30882
Date d'inscription : 29/11/2016

http://breizh-kenavo.blogspot.lu/

Revenir en haut Aller en bas

Wole Soyinka Empty Re: Wole Soyinka

Message par eXPie Sam 8 Avr - 10:18

Merci, Le Lion et la perle me tente pas mal...
eXPie
eXPie

Messages : 776
Date d'inscription : 04/12/2016

Revenir en haut Aller en bas

Wole Soyinka Empty Re: Wole Soyinka

Message par kenavo Dim 9 Avr - 5:30

pour moi c'était une bonne découverte

_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise

George Gershwin
kenavo
kenavo

Messages : 30882
Date d'inscription : 29/11/2016

http://breizh-kenavo.blogspot.lu/

Revenir en haut Aller en bas

Wole Soyinka Empty Re: Wole Soyinka

Message par Arabella Ven 3 Nov - 12:26

Les gens des marais suivi de Un sang fort et Les tribulations de frère Jéro


Wole Soyinka, le premier africain à avoir été couronné par le prix Nobel de littérature, s'est avant tout voulu homme de théâtre. Directeur de compagnie de théâtre, acteur occasionnellement, metteur en scène, il a avant tout écrit des pièces. Il n'a jamais voulu dissocier son oeuvre d'écrivain de l'action politique, et le théâtre lui fournit un outil pour transmettre sa vision des choses, y compris à un public qui n'a pas forcément accès à l'écrit. le théâtre est le moyen pour essayer de « percer la croûte épaisse de l'habitude qui étouffe les âmes et leur tendre le miroir de la nudité originelle. » Sa formation, en partie effectuée à Londres, lui donne à la fois une maîtrise de la culture occidentale et africaine. A partir de cette base, il tente de trouver des moyens de création des formes qui lui soient propres, et de produire une oeuvre qui mettent en évidence les traits fondamentaux de l'univers culturel africain.

Les trois courtes pièces rassemblées dans ce livre ont été écrites entre 1958 et 1960, au début de la carrière de Wole Soyinka. C'est une première étape de sa création. Elles ont été traduites en français seulement dans les années 70 du vingtième siècle.

Les gens du marais

Nous sommes dans un village du Nigéria. Un vieux couple, Alou et Makouri, se livrent à leurs activités habituelles, mais Alou est nerveuse. Un de leurs deux fils, Igouézou, est revenu de la ville où les deux frères se sont installés. Il est allé voir ses champs ravagés par une inondation, et ne revient pas. Alou se fait du soucis pour ses deux enfants, qui se sont éloignés et dont elle ignore la vie actuelle. Un mendiant aveugle se présente, accueilli par le couple, même si le moment est mal choisi. le Kadiye, un prêtre vient pour se faire raser, mais il préfère revenir plus tard pour que le rasage s'effectue par la main plus sûre du jeune Igouézou. Ce dernier revient, amer et désespéré, et livre quelques bribes sur la vie à la ville, tout en remettant en cause certaines traditions.

Une petite pièce, qui dépeint la vie quotidienne dans un village, difficile, avec le poids des traditions, mais aussi le mirage de la vie en ville, et aussi la dissolution des liens familiaux qu'elle entraîne.


Un sang fort

Eman un étranger au village y travaille comme médecin. Il est aidée par Sunma, une villageoise. Cette dernière veut absolument qu'Eman parte juste avant les célébrations du nouvel an. Il refuse. Les célébrations se préparent, et elles ont une composante cruelle dans laquelle un bouc émissaire prend sur lui tous les pêchés d'une année des habitants. Dans ce village, c'est toujours un étranger qui assume de gré ou de force ce rôle. Cette année cela doit être Ifada, un simple d'esprit recueilli dans ce but. Mais les choses ne se passent pas comme prévues.

Un récit cruel, avec un aspect suspens, une montée en puissance de la violence et de la peur. Très impressionnant.


Les tribulations de Frère Jéro

Le personnage du titre est un prédicateur qui essaie de rassembler autour de lui une communauté de fidèles, qui le feraient vivre avec leurs dons. Parmi eux se trouve Tchoumé, garçon de courses dans l'administration. Pour son malheur, il est marié à une femme querelleuse, Amopé, que Jéro lui interdit de maltraiter. Mais Amopé, qui se livre au commerce, a vendu des produits à Jéro qu'il n'a pas payé. Elle se fait donc amener par Tchoumé, qui ignore de la maison de qui il s'agit, devant sa case pour obtenir son dû, de gré ou de force.

La pièce est avant tout comique, la portrait d'Amopé, de ses relations avec Tchoumé a tout particulièrement un grand potentiel de faire rire. En arrière fond d'autres dimensions s'y ajoutent comme celui de la manipulation par la religion, de la crédulité, des rapports hommes-femmes. Et un aspect plus politique avec l'apparition d'un député que Jéro prend dans ses filets.

Ces trois pièces, sur des registres différents, donnent un aperçu du talent et de l'ambition de Wole Soyinka. Elles se basent toutes les trois sur les personnages ordinaires, que l'on croise tous les jours, auxquelles les spectateurs doivent pouvoir facilement s'identifier. Mais en même temps, elles posent des questions, sur la tradition et la modernité, sur le poids des croyances, sur la façon dont les religion manipulent et abusent les gens trop crédules. Les questions politiques, dans lesquelles Wole Soyinka s'est fortement engagé ne sont pas vraiment présentes dans ces récits, sauf complètement à l'arrière plan. Cela viendra dans ses oeuvres suivantes.

_________________
Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella
Arabella

Messages : 4791
Date d'inscription : 29/11/2016

Revenir en haut Aller en bas

Wole Soyinka Empty Re: Wole Soyinka

Message par Arabella Mer 30 Sep - 7:38

La danse de la forêt



Une des premières pièces de Wole Soyinka, écrite en 1960 pour célébrer l'indépendance de son pays, le Nigeria. Mais c'est une étrange célébration, assez ironique et décalée, qui replace les événements dans une trame historique plus large, et fait intervenir les esprits de la forêt, qui contemplent les actions des hommes et pour certains veulent s'y immiscer.

Les hommes fêtent « le grand rassemblement des tribus », et pour ce faire, un totem a été sculpté, un homme, un apprenti, est tombé de l'arbre dont il sculptait la faîte, poussé par son maître jaloux, car souffrant de vertige. Démoké, le sculpteur, tourne en rond dans la forêt qu'il ne reconnaît plus, car des arbres ont été abattus en l'honneur de la fête. Sa route va croiser le chemin de trois autres personnes. Une femme, qui s'avère être une prostituée, qui a poussé plusieurs hommes au suicide, et Adénébi, l'orateur du Conseil, à qui toutes les occasions de s'enrichir sont bonnes à prendre, et qui par ses agissements a provoqué un certain nombre de morts. Enfin, un quatrième personnage, qui met à jour tout ce que les trois autres essaient de cacher, et qui s'avère être un des esprits de la forêt.

L'intrigue se complexifie, car les villageois ont décidé de demander aux esprits de faire revenir des personnages du passé, pour honorer la fête. Mais l'homme et la femme enceinte en haillon qui apparaissent, ne conviennent pas aux habitants de la forêt, qui les chassent tour à tour. Mais il s'avère qu'ils ont à faire avec nos trois personnages principaux, qui se révèlent les avoir connus dans une autre vie, où leurs agissements n'avaient pas été très différents de ceux qu'ils ont dans celle-ci. Tout cela sous l'oeil des esprits, dont certains veulent se mêler de ce qui arrivent aux hommes, et qui vont reprendre la main, faisant enfin accoucher la femme enceinte, et entraînant l'enfant dans la danse du titre, où les participants sont des sortes d'allégorie.

La pièce est très compliquée à résumer, car plusieurs temps s'entremêlent, et et le plan humain et celui des esprits se côtoient simultanément. Par ailleurs les esprits peuvent se déguiser. La pièce est plus conceptuelle, allégorique, métaphorique que réellement bâtie sur une action dramatique continue. le passé violent rejaillit sur le présent, les hommes s'obstinent dans leurs comportements égoïstes et destructeurs, rendant l'avenir inquiétant. Des triplés monstrueux participent à la danse finale : « la fin qui justifie les moyens », « les grandes causes » toujours opportunistes et la « postérité » sanglante, n'annonçant pas à l'enfant, qui pourrait être le symbole du Nigeria, des lendemains bien rieurs. L'enfant est dit « inachevé », et il a tendance à facilement se laisser entraîner au pire.

C'est une oeuvre très originale et puissante, à la fois lyrique, pour chanter les beautés de la forêt, que les hommes abîment sans remords, ironique et féroce, pleine de culture et des sous entendus, dont certains liés à la culture yoruba ne sont sont pas faciles à saisir.

Un auteur à découvrir.

_________________
Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella
Arabella

Messages : 4791
Date d'inscription : 29/11/2016

Revenir en haut Aller en bas

Wole Soyinka Empty Re: Wole Soyinka

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum