Des images en passant...

"Voilà qui invite à se demander au passage si le surpeint qui dissimulait jusqu’à présent l’incongru putto n’avait pas été rajouté au moment de l’acquisition du tableau par l’électeur de Saxe via le courtier en tableaux Samuel De Brais nommé plus haut, lequel était alors en étroite relation d’affaires avec le peintre parisien et restaurateur de tableaux, Jean-Baptiste Slodtz (1699-1759), et l’on peut facilement imaginer que ce Slodtz fut l’artiste responsable de ce surpeint. [...]

De quoi se demander si le surpeint n’a pas été appliqué parce que le putto jugé trop grand, trop lourd, dérangeait, prenait trop d’importance, gênait par son insistance allégorique une lecture purement anecdotique en peinture de genre et vie quotidienne, celle-là même qu’affectionnait le XVIIIe français en renchérissant encore sur les maîtres nordiques du siècle précédent."