Giacomo Bevilacqua
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Giacomo Bevilacqua
Giacomo Bevilacqua
(Rome, 22.06.83)
Après quelques collaborations à des séries et magasines, il connaît un certain succès en Italie avec Panda Piace. D'abord publiée sur son blog, cette série sera si populaire qu'elle sera sortie en version papier (4 volumes). Et qui sera aussi publiée par Panini Comics.
Il est également acteur et auteur de théâtre.
Et storyboarder (notamment pour la publicité)
Il crée une série bd policière : Metamorphosis.
Puis il sort son premier Roman graphique : Il suono del mondo a memoria. Traduit en France, et publié chez Vents d'Ouest sous le titre Manhattan Murmures.
Et son tout dernier Lavennder est sorti en 2017 en Italie.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6990
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Giacomo Bevilacqua
Manhattan Murmures (ed. vents d'ouest, Sept 2017)
Sam est photoreporter, pour se guérir d'une lourde peine, il part s'isoler à New York. Il aime cette ville, il y a une partie de son enfance, un pied à terre. Il espère s'y reconstruire. Son ami et associé lui lance alors le défi d'y rester deux mois sans prononcer un seul mot. Sam accepte. Armé de son appareil photo, un casque sur les oreilles, il sillonne la ville, prend des clichés, et ne communique qu'un minimum avec les gens, et toujours par bouts de papier.
Sam trouve du réconfort dans cette structure rigide, il aime compter les choses, avoir des repères stables.
Sam est aussi un photographe particulier : quand il prend une photo, il ne regarde jamais sur son écran à quoi le cliché ressemble, il ferme les yeux, et enregistre le cliché dans sa mémoire. Une mémoire infaillible.
Puis il va faire développer ses photos.
Sauf que cette fois, trouble, sur une dizaine de photos la silhouette d'une femme, toujours la même, rousse et longiligne. Et il ne se rappelle jamais l'avoir croisée, et encore moins photographiée.
Il décide de retourner dans les lieux où elle est apparue.
Déambulations oniriques et urbaines, Bevilacqua offre au lecteur une bd magnifique sur New York, ses rues, son parc ses cafés, ses bibliothèques... on se balade avec un véritable plaisir dans ces décors.
Beaucoup de cases font penser à des photos, le cadrage, les couleurs, la lumière. Et le dessin colle toujours parfaitement en toile de fond de la narration aux tons mélancoliques.
Un Roman graphique qui débute sur un propos très personnel, introspectif et qui devient suspens, mystère, presque enquête.
Avec une pointe de romantisme.
Une toute petite partie légèrement mystique qui m'a un peu gênée, mais que l'on pardonne aisément, surtout que cela permet de ne pas tomber dans la facilité fleur bleue.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6990
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Giacomo Bevilacqua
Il me dit bien, cet album. Déjà parce qu'il se passe à New York et que ça fait forcément rêver.
Et puis l'intrigue a l'air vraiment bien!
(Et il a l'air sympa cet auteur )
Et puis l'intrigue a l'air vraiment bien!
(Et il a l'air sympa cet auteur )
Aeriale- Messages : 11440
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Giacomo Bevilacqua
oh oui, merci d'avoir ouvert ce fil... et vive les BD en e-book... je me suis régalée hier avec celle-ci
New York, un personnage principal sympa, le scénario, les planches... tout y est pour passer un très bon moment
en effet, ce petit brin de mystique ne m'a pas trop emballé, mais tout comme toi, je lui pardonne sans soucis, tout le reste est si bon.
L'histoire se situe en novembre/décembre, cela colle parfaitement en plus...
et voilà une planche pour le mois prochain
(…) pour moi, décembre a toujours été un mois mélancolique
New York, un personnage principal sympa, le scénario, les planches... tout y est pour passer un très bon moment
en effet, ce petit brin de mystique ne m'a pas trop emballé, mais tout comme toi, je lui pardonne sans soucis, tout le reste est si bon.
L'histoire se situe en novembre/décembre, cela colle parfaitement en plus...
et voilà une planche pour le mois prochain
(…) pour moi, décembre a toujours été un mois mélancolique
et la chanson qu'il n'arrête pas d'écouter...
Chet Baker, I've Grown Accustomed to Her Face
Chet Baker, I've Grown Accustomed to Her Face
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