Gouzel Iakhina
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Queenie
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Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature russe, d'Europe Centrale et Orientale
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Re: Gouzel Iakhina
Aeriale a écrit:J’ai enfin trouvé ma petite héroïne pour illustrer la journée de la femme dans le petit mensuel du mois de mars dont je vous parlais...
C’est bien sûr « Zouleikha ouvre les yeux » forte et vaillante à la fin du livre.. Un roman à faire connaître autour de soi
Vive Zouleikha !
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6990
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Convoi pour Samarcande
Convoi pour Samarcande
Édiitions Noir sur Blanc (août 2023)
Traduit du Russe par Maud Mabillard
Années 20, c'est la famine en URSS, côté Volga. Deiev, un commandant de train se retrouve missionné pour récupérer des enfants dans un orphelinat de fortune, et les transporter dans une région où ils seront pris en charge, où la famine n'est pas.
De Kazan (capitale du Tatarstan) jusqu'à Samarcande, il y a 4000km.
Deiev se retrouve donc à embarquer 500 enfants dans un train, accompagné d'une équipe de nurses, infirmier, cuisinier, et commissaire, ils vont parcourir des contrées hostiles, affronter beaucoup de péripéties.
J'ai retrouvé tout ce que j'avais aimé dans Zouleikha : des gens simples, du quotidien, qui se retrouve ensemble alors que rien ne les prédisposait à se croiser, à s'entendre. Des luttes pour la survie dans un pays où ils sont à peine considérés. Une détermination incroyable, une force, et de la solidarité qui se camoufle dans des recoins insoupçonnés.
Des moments tendres et tragiques, des moments drôles, naïfs et rafraîchissants. Une épopée dramatique et romantique.
Gouzel Iakhina offre une nouvelle fresque romanesque intense et passionnante, où se glisse de-ci de-là les incohérences d'un système, la critique d'une politique, la dénonciation de la guerre, l'injustice sociale, et la violence humaine dans une société construite sur la corruption, le totalitarisme, l'injustice.
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Queenie- Messages : 6990
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Re: Gouzel Iakhina
Très tentant !
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Liseron- Messages : 4117
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Nightingale- Messages : 2695
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Re: Gouzel Iakhina
-Convoi pour Samarcande-
Alors que le régime soviétique s'installe dans la nouvelle URSS, la famine qui fait rage contraint les autorités à parer au plus pressé. Un convoi d'évacuation est ainsi prévu jusqu'au contrées épargnées du Turkestan, dirigé par un jeune officier Diëv, secondé d'une Commissaire à l'enfance, Blanche, aussi intraitable et réaliste qu'il ne se révèle impulsif et trop idéaliste. Accompagnés de quelques nounous embarquées au hasard, d'un mécanicien, d'un infirmier et d'un cuisinier, le train s'engage alors au travers de la steppe et du désert pour 4000 kms sans assez de vivres, d'eau ni de bois, surchargé d'enfants malades.
Gouezl Iakhina a des talents de conteuse, c'est certain. J'ai été prise d'entrée par le souffle de ce récit où l'horreur se mêle à l'humain, les péripéties aux moments plus intimes. J'ai découvert aussi les côtés les plus sombres de la révolution bolchévique, l'histoire de ces hordes d'enfants livrés à eux, abandonnés par leur famille, parfois vendus, touchés par le choléra et la famine. Mais cette avalanche de détails scabreux a fini par me peser lourdement.
Le personnage de Diëv, à priori touchant car mu par une sorte de dévotion aveugle, m'a paru au final illuminé, trop naïf, presque caricatural. Sans compter les nombreuses digressions que j'ai parfois sautées, rompue par l'abondance de malheurs. J'avais vraiment hâte d'arriver à bon port, moi aussi, et si je ne regrette pas vraiment ma lecture, je ne la conseillerais pas pour autant. Le style russe m'a semblé trop chargé ici. Quelle différence avec mon précédent!
Alors que le régime soviétique s'installe dans la nouvelle URSS, la famine qui fait rage contraint les autorités à parer au plus pressé. Un convoi d'évacuation est ainsi prévu jusqu'au contrées épargnées du Turkestan, dirigé par un jeune officier Diëv, secondé d'une Commissaire à l'enfance, Blanche, aussi intraitable et réaliste qu'il ne se révèle impulsif et trop idéaliste. Accompagnés de quelques nounous embarquées au hasard, d'un mécanicien, d'un infirmier et d'un cuisinier, le train s'engage alors au travers de la steppe et du désert pour 4000 kms sans assez de vivres, d'eau ni de bois, surchargé d'enfants malades.
Gouezl Iakhina a des talents de conteuse, c'est certain. J'ai été prise d'entrée par le souffle de ce récit où l'horreur se mêle à l'humain, les péripéties aux moments plus intimes. J'ai découvert aussi les côtés les plus sombres de la révolution bolchévique, l'histoire de ces hordes d'enfants livrés à eux, abandonnés par leur famille, parfois vendus, touchés par le choléra et la famine. Mais cette avalanche de détails scabreux a fini par me peser lourdement.
Le personnage de Diëv, à priori touchant car mu par une sorte de dévotion aveugle, m'a paru au final illuminé, trop naïf, presque caricatural. Sans compter les nombreuses digressions que j'ai parfois sautées, rompue par l'abondance de malheurs. J'avais vraiment hâte d'arriver à bon port, moi aussi, et si je ne regrette pas vraiment ma lecture, je ne la conseillerais pas pour autant. Le style russe m'a semblé trop chargé ici. Quelle différence avec mon précédent!
Aeriale- Messages : 11441
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