Ivan Jablonka

Ivan Jablonka, né à Paris le 23 Octobre 1973, est un historien, éditeur et auteur. Sa démarche d'écrivain s'appuie sur un travail minutieux d'historien, à la recherche de témoignages et d'archives.
Après des études littéraires au lycée Henri IV, il intègre l'ENS puis il est reçu à l'agrégation d'histoire.
Il est professeur en histoire contemporaine dans une université parisienne. 
Il dirige ou co-dirige des collections spécialisées en ouvrages sociologiques ou économiques.
Il obtient en 2016 le Prix Médicis et le Prix littéraire du Monde pour son roman Laëtitia ou la fin des hommes.
(Source Babélio)

En camping car

Ivan Jablonka revient sur son enfance et sur les nombreux voyages effectués à bord du camping car familial, dans les années 80. Moitié autobiographie moitié essai sociologique sur cette forme de tourisme, c'est un livre un peu curieux, un peu désordonné dans lequel je ne suis pas vraiment arrivée à rentrer. Certes, il y est fait mention d'anecdotes amusantes mais l'approche sociologique adoptée par l'auteur m'a tenue à distance du récit et des faits rapportés. 
C'est aussi l'occasion pour l'auteur de revisiter son enfance et d'analyser le comportement de ses parents, plus particulièrement de son père et de comprendre le pourquoi de sa fameuse injonction "soyez heureux ! 
Un livre un peu fourre-tout, qui m'a d'autant plus déçue que j'avais trouvé remarquable et bouleversant le précédent livre d'Ivan Jablonka Laetitia ou la fin des hommes.

et ben, tu ne donnes pas vraiment envie de s'y plonger

mais il se trouve déjà sur ma liseuse, je vais tenter quelques pages

je crois que le camping ne me réussi pas, avant ce livre non-romanesque je voulais lire un roman qui traite le sujet et je m'ennuie tellement que je n'avance pas du tout...

J'attends ton avis ! J'ai une amie qui l'a beaucoup aimé...

En camping-car

Le camping-car nous a emmenés au Portugal, en Grèce, au Maroc, à Tolède, à Venise. Il était pratique, génialement conçu. Il m'a appris à être libre, tout en restant fidèle aux chemins de l'exil. Par la suite, j'ai toujours gardé une tendresse pour les voyages de mon enfance, pour cette vie bringuebalante et émerveillée, sans horaires ni impératifs. La vie en camping-car.

I. J.


Il y a ce sujet sous forme romanesque dans le livre de Sophie Brocas

Après avoir lu l’avis de Liseron, j’avais des doutes si ce livre allait me plaire et sans son « j’attends ton avis » je ne pense pas que je l’aurais lu.

Ce qui aurait été dommage parce que moi, j’ai bien aimé.

Là où Liseron parle de « désordonné » et « fourre-tout » j’ai pensé : quel beau capharnaüm !

Oui, ceux qui me connaissent, savent que de tels livres m’attirent.

Probablement parce que j’ai la même façon de raconter. Je pars dans mille directions, prends des détours, parle de tout et de rien et j’aime quand cela fait beaucoup de bruit  

Ainsi j’ai éprouvé les souvenirs de Ivan Jablonka très proche des miens. Dans mon enfance ma famille a aussi fait du camping. De façon différente que la famille Jablonka, on est resté dans un endroit, eux ils ont fait de vrais beaux voyages, mais la vie de camping m’était familier et je me suis retrouvée avec délice.

Je pense que j’ai eu ainsi une bonne entrée dans le sujet.

Et par après je me suis laissée emporter par son flot d’histoires, en effet, un peu fourre-tout, mais je me suis sentie bercée par cette mélodie… j’en ressors enchantée.

Mais je rejoins quand même Liseron dans un point décisif – son approche sociologique ne m’a pas convaincu non plus. Surtout quand il quitte les souvenirs dans les quelques derniers chapitres, là j’ai un peu zappé, mais pour le reste j’ai vraiment aimé.

Tant mieux @kenavo ! Je suis contente que mon avis ne t'aie pas empêchée de le lire ! Mais moi aussi, j'ai passé enfant toutes mes vacances à faire du camping sauvage, dans des endroits splendides, je ne m'y suis pas retrouvée quand même...