Richard Brautigan

Richard Brautigan (30 janvier 1935 - 14 septembre 1984) est un écrivain et poète américain.

Issu d'un milieu social défavorisé de la côte Ouest, Brautigan trouve sa raison d'être dans l'écriture et rejoint le mouvement littéraire de San Francisco en 1956. Il y fréquente les artistes de la Beat Generation et participe à de nombreux évènements de la contre-culture.


source et suite

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Revenge of the Lawn / La vengeance de la pelouse

Présentation de l'éditeur
Le monde de Richard Brautigan est peuplé d'antihéros maladroits, d'oncles menteurs, d'après-midi de pêche à la truite, de méditations au bord de la rivière Long Tom, de parties de chasse en Oregon qui virent au tragique ou d'adolescents qui menacent de devenir de « dangereux criminels » s'ils n'obtiennent pas une nouvelle télévision...
C'est l'Amérique du drame privé, de la catastrophe ordinaire racontée à travers ces récits très personnels et teintés d'humour.
La Vengeance de la pelouse est aussi une plongée dans la période californienne de la vie de l'auteur, sans doute la figure la plus étrange et excentrique de la Beat Generation : on y aperçoit son sourire malicieux, sa mélancolie rieuse, son regard à la fois tendre et moqueur sur son époque.

En tant qu’adolescente, j’avais ma phase hippie et naturellement je voulais partir à San Francisco et chanter Love & Peace dans les rues. Et c’est aussi lors de cette phase que j’ai découvert les auteurs d’une décennie d’avant – la Beat Generation. J’ai tenté de lire Jack Kerouac, Allen Ginsberg, William Burroughs… je n’ai adhéré à aucun de ceux-là.

Ainsi, avant d’arriver chez Richard Brautigan (qui ne figure pas parmi le centre  de ce groupe, mais les a fréquenté lors de ses années actives à San Francisco), j’avais abandonné l’idée que je voulais suivre ces auteurs.
Ainsi son nom a eu un « tampon «  -pas pour moi- sans jamais vraiment l’avoir lu.

Bonne chose que la maison d’édition Christian Bourgois vient maintenant de rééditer ce recueil de nouvelles et je me suis dit que ce serait la bonne occasion de voir de plus près.

J’en ressors enthousiaste. Même si je dois dire – faut aimer les nouvelles. Si ce n’est pas le cas, mieux laisser de côté ce livre.

Certaines histoires prennent seulement quelques lignes, parfois seulement une à deux pages. Cela ressemble plus à des « instantanés ».

J’ai aimé ces changement de décors, d’humeur, de personnages présentés.

Puisqu’il y a à la fin la dédicace de ce livre pour Don Carpenter, je vais lui ouvrir son fil.


La plus bréve « nouvelle » :

The Scarlatti Tilt

« It’s very hard to live in a studio apartment in San Jose with a man who’s learning to play the violin ».
That’s what she told the police when she handed them the empty revolver.

Un auteur connu autour duquel, comme toi, je ne me suis jamais penchée. Pas fan non plus de la beat génération...

Mais si on peut y accéder par de courtes nouvelles, pourquoi pas?

(Rien que la dernière citée est assez jouissive )