Harriet Scott Chessman

Harriet Scott Chessman (née le 16 janvier 1951) est une auteure américaine de quatre romans, dont Lydia Cassatt lisant le journal du matin.


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Lydia Cassatt lisant le journal du matin

Présentation de l’éditeur
Paris, 1878. Les impressionnistes choquent les esthètes bourgeois en exposant leurs oeuvres. Parmi eux, Mary Cassatt, peintre américaine impétueuse dont la critique a remarqué les nuances justes et délicates. Au coeur de son travail : sa soeur Lydia. La jeune femme au teint clair et aux cheveux auburn qui illuminent les tableaux de Mary livre ses pensées intimes, ses joies et ses aspirations, portant un regard ému et digne sur le monde alors que sa santé décline inexorablement. Chaque séance de pose est une douleur autant qu'une échappée belle, et ce face-à-face entre la vie qui s'enfuit et l'art qui se construit révèle la profondeur de l'intimité des deux soeurs.Voyage poignant au coeur de cette relation complexe, le roman de Harriet Scott Chessman offre une voix à Lydia Cassatt, évoquant les amours de femmes éprises d'indépendance, dans l'effervescence artistique du Paris de la fin du XIXᵉsiècle.

En 2002 la version française est paru chez La Table Ronde / Quai Voltaire et contrairement à mes  habitudes, je l’ai lu en version française.

J’ai trouvé le livre lors d’une visite de ma librairie, j’étais conquise par la couverture et j’étais partante de le lire tout de suite.

Après vingt ans on vient maintenant de republier ce roman et cela m’a donné de bons souvenirs… j’ai retrouvé mon exemplaire sur mes étagères et je l’ai relu encore une fois en français.

Harriet Scott Chessman emmène son lecteur tout près de cette famille.

Il y a bien sûr surtout Mary et Lydia Casssatt (c’est elle qui raconte l’histoire), mais on va aussi avoir un aperçu des parents et d’autres membres de la famille.  Il va y avoir aussi quelques visites de Edgar Degas.

Elle a dû se documenter à fond, mais cela ne semble pas artificiel, on vit très agréablement à côté des différents personnages.

Lydia va mourir très jeune et le roman se concentre sur ses dernières années et les derniers tableaux pour lesquels elle va poser, de plus en plus malade, de plus en plus incapable de tenir la pose pendant des jours.

Vous le savez, j’aime bien quand des auteurs donnent vie aux gens réels et bien que j’avais lu ce roman déjà dans le temps, cette fois-ci j’ai regardé de plus près les images de Mary Cassatt et je vais regarder au moins ces 5 à partir d’aujourd’hui avec une pensée pour Lydia et Mary qui me sont devenues familiers à travers ce texte.

Toujours tentant ces romans qui donnent vie au quotidien d'artistes peintres ou autres.. Comme toi, j'adore @Kenavo. 

Et celui ci avec cette belle couverture de Quai Voltaire dont j'ai aimé jusqu'à présent chaque lecture, ajoute un plus! 

C'est noté, merci!