Dorothy West

Dorothy West, née le 2 juin 1907 à Boston, au Massachusetts, et morte dans la même ville le 16 août 1998, est une romancière et une nouvelliste afro-américaine, elle est également l'une des figures du mouvement dit de la Renaissance de Harlem.


source et suite

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The Wedding / Le mariage

Présentation de l’éditeur
Shelby Coles, la fille d'une des plus prestigieuses familles noires sur l'île de Martha's Vineyards, dans le Massachussetts, est sur le point d'épouser Meade, un jazzman blanc venu de New York.
Nous sommes en août 1953, et la nouvelle fait grand bruit dans l'Oval, quartier noir résidentiel et très élitiste, dont les habitants acceptent mal que Shelby, de peau très claire, n'ait pas cherché à renouer avec sa race. Autour de ce mariage vont se cristalliser les désirs et les rancœurs de chacun.

Dans ce roman grave et attachant, Dorothy West aborde avec subtilité et anticonformisme le thème du racisme dans sa relation à l'idéologie de classe. Car si les nuances dans la couleur de la peau sont une préoccupation constante dans l'Oval, l'appartenance sociale l'est au moins autant.
Dans un style dense, émouvant et souvent plein d'humour, elle retrace à travers les réminiscences des personnages le long et douloureux chemin parcouru par cinq générations de Noirs américains, cent ans d'un combat commencé au temps de l'esclavage pour aboutir à ce monde privilégié de l'Oval. Pourtant, aux antipodes du discours manichéen habituel, c'est un message de tolérance et d'espoir que nous délivre Dorothy West : " La couleur était un leurre. Pas l'amour ", conclut Shelby.

J’avais ouvert dans le temps le fil pour cette auteure aussi dans d’autres lieux.

À ce moment je n’avais pas relu le roman pour le faire, je m’étais seulement rappelée de ma lecture faite il y a bien longtemps.

Mais cette fois-ci, j’ai repris le roman… oui, je l’ai même racheté en version anglaise à cause de cette nouvelle couverture. Quelle beauté.

Dans le contexte du problème si typiquement américain « blanc vs noir », cette fois-ci on se retrouve avec une nouvelle constellation.

On va faire connaissance avec une famille noire des années 1950s qui n’est pas jugée par leurs voisins blancs mais qui se met à juger les gens blancs.

C’est assez étrange comme situation, et oui, vive les préjugés, mais j’ai lu autant de romans qui parlent des « pauvres » noirs et des blancs bien situés… c’est déconcertant de se retrouver avec une classe noire qui est aisée… même très aisée.

Je ne saurais pas recommander ce roman bien qu’il fait certainement partie des lectures pour mieux comprendre la société américaine.

Je suis certaine que celui-là peut me plaire. Noté !

depuis longtemps pas disponible, on resort enfin ce roman

Tiens.. je l’avais vu d’occasion chez Gibert Joseph, je me demandais ce qu’il valait!

Dommage. Mais si je retombe sur lui, je le prends. Ça paraît intéressant cette vision inversée de noirs aisés sur les blancs!

-Le mariage-





Dans une riche famille noire de Boston, Shelby Coles se prépare à épouser Meade, jazzman blanc et peu fortuné. Mais dans cette famille la couleur de peau a toujours été primordiale et le rang social durement atteint, une valeur déterminante. Par de nombreux flash back, Dorothy West nous fait remonter jusqu’à ses racines, découvrir les premières unions mixtes et connaître leur ascension. Une promotion sociale durement acquise que les plus anciens redoutent de voir s’effondrer. 

Le mariage de Liz, la sœur aînée, avec un homme à la peau foncée, a déjà été pour eux et surtout pour Gram, l’arrière grand mère blanche, un coup dur, elle qui refuse de prendre leur enfant dans ses bras. Celui de Shelby serait vu comme une mésalliance.

Un roman assez déroutant auquel le lecteur européen non sensibilisé face à ces problèmes, n’est pas habitué. J’ai eu du mal, j’avoue, à m’y retrouver au travers de ces allers retours passé- présent où les noms se mélangent et dans lesquels la nuance peau claire, peau foncée, n’est pas toujours bien explicite. D’autant que les détails abondent et que les personnages sont nombreux. 

Il faut bien sûr replacer dans le contexte, une Amérique des années 50 encore ségrégationniste et toujours en lutte pour l’égalité des droits. Le texte est donc intéressant car il nous fait voir un aspect inconnu, un racisme inattendu que l’on croirait réservé aux blancs, une dénonciation de l'hypocrisie et des travers dus à l'arrivisme teintée d'ironie. La notion de caste rejoint ici celle des blancs, avec des alliances basées non sur l’amour mais sur des critères autres: Le rang social, la couleur de peau ou la réussite. Mais la fin, assez surprenante, laisse une note d'optimisme malgré tout; Merci pour la découverte @Kenavo :-)

contente de te lire
je me retrouve dans ce que tu en dis...

domreader a écrit:Je suis certaine que celui-là peut me plaire. Noté !

Je peux te le passer, Dom! 

kenavo a écrit:je me retrouve dans ce que tu en dis...

A connaître donc...