Hélène Gestern

Auteure française née en 1971 et enseignante-chercheuse. 
Elle enseigne la langue et la littérature française à l’université de Nancy et, en tant que chercheuse, est rattachée à un laboratoire spécialisé dans l’étude du lexique. Elle fait également partie d’une équipe de recherche autour des écrits autobiographiques. 
Source Wikipedia et Arlea

555

Un roman lu cet hiver que j’ai bien aimé, assez atypique et prenant, avec une intrigue qui nous plonge dans le monde de la musique.
Gregoire Coblence est un ébéniste associé au luthier Giancarlo Albizon. Ce sont des amis de longue date, leurs ateliers sont mitoyens. Au début du roman, Gregoire file un mauvais coton, sa femme l’a quitté et il ne s’en remet pas mais un jour, Giancarlo lui confie un étui de violoncelle à remettre en état. Alors qu’il en défait la doublure, Gregoire découvre une partition ancienne anonyme, cachée derrière. Émoustillé, il entame quelques recherches aidé en cela par la célèbre claveciniste Manig Terzian et ils découvrent que ce pourrait être une sonate de Scarlatti : sa 556e sonate ? Mais à peine la partition déchiffrée, celle-ci disparaît…
Le petit monde de la musique est en ébullition car il y a eu des fuites ! Et tous veulent mettre la main sur cette fameuse partition. 
Deux autres personnages vont alors entrer en scène, un spécialiste de musique baroque et un collectionneur et mécène. 
A tour de rôle, ces cinq personnages principaux vont prendre la parole, faisant avancer le récit à un rythme haletant. Sans oublier une sixième voix, qui semble manipuler tout ce petit monde !! Aucun n’en sortira indemne…
Hélène Gerstern a beaucoup de talent pour dresser des portraits vivants et très réalistes de ces cinq personnes, les rendant tour à tour attachants ou odieux, avec leurs blessures, leurs egos et leurs failles, sans oublier les personnages secondaires, bien campés également. Les fils qui les relient tous se nouent ou se dénouent, au gré de cette quête effrénée. 
Mais LE personnage principal est sans conteste la musique, qui nous accompagne du début à la fin  : et rassurez-vous, nul besoin d’aimer Scarlatti pour se laisser embarquer dans cette drôle de danse !

Le livre a tourné dans mon groupe de lecture, et la plupart l'ont bien aimé tout comme toi Liseron!

Mais je ne sais pourquoi, il ne me tente pas plus que ça... Ou du moins d'autres m'attirent davantage!