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Stewart O'Nan

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stewart - Stewart O'Nan Empty Stewart O'Nan

Message par Epi Dim 4 Déc - 14:46

stewart - Stewart O'Nan A101

Stewart O'Nan, né à Pittsburgh, Pennsylvanie en 1961.

Le jeune Stewart se gave de science-fiction et de BD d'horreur, voue un culte à Stephen King et lit Ray Bradbury, Camus et Dostoïevski. Ingénieur, il travaille pour Grumman Aerospace et se lance simultanément dans l'écriture. A la faillite de son employeur, il s'inscrit au département de littérature de Cornell University et dirige un atelier d'écriture. Il s'inspire de Flannery O'Connor, Cheever, Carver et Chekhov pour son recueil de nouvelles 'In the Walled City' (1993).

Son premier roman 'Snow Angels' sort en 1994 (' Des anges dans la neige', 1997), suivi de 'The Names of the Dead' (1996) (' Le Nom des morts', 1999) et de 'Speed Queen' (1998), dédié à Stephen King et dans lequel une jeune condamnée à mort pour meurtre répond à 144 questions posées par le maître du suspense espérant qu'il en fera un best-seller. 'A World Away' (1998) (' Un monde ailleurs', 2000) et 'A Prayer for the Dying' (1999) (' Un mal qui répand la terreur', 2001) reprennent le thème de la guerre.

Les personnages de O'Nan sont des naufragés menant des vies brisées, mais qui restent humains malgré la violence et ne sombrent jamais dans la caricature. Dans 'Wish You Were Here' (2002) – référence au morceau des Pink Floyd - (' Nos plus beaux souvenirs', 2005) O'Nan dissèque au scalpel les drames d'une famille modèle.

Magistral chroniqueur de son temps, fouillant les décombres, il dépeint la désolation et la frustration de la société américaine. 

Source: Evène

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Message par Epi Dim 4 Déc - 14:48

Songs for the Missing
(Chanson pour l'absente)
 
Kingsville, Ohio. C'est l'été, Kim a 18 ans et se prépare à rentrer à l'université à l’automne, impatiente de commencer une nouvelle vie, de quitter sa petite ville et de devenir une autre. En attendant, elle passe ses après-midi au bord du lac avec ses amis, le soir elle a un petit job où travaille également sa meilleure amie. C'est une adolescente comme il y en a tant, sa vie n'est pas différente, sa famille est une famille ordinaire. La mère, Fran, aime peut-être un peu trop boire mais cela reste dans les limites de l'acceptable, Ed, le père, est agent immobilier et Lyndsay, la petite sœur de 15 ans, que Kim aide avec ses leçons de conduite, vit un peu dans l’ombre de sa sœur aînée. Il y a aussi JP, son petit ami que les parents désapprouvent car il n'appartient pas à la bonne classe sociale et ne vit pas dans le bon quartier, et que Kim a peut-être choisi justement pour contrarier ses parents.
 
Ce jour-là, Kim le passe comme les autres, à se baigner avec ses amis, puis elle se prépare à aller travailler. Seulement, elle n'arrivera jamais à son travail et elle ne retrouvera pas ses amis à leur point de rencontre habituel après. Le lendemain matin, sa famille s'aperçoit qu'elle n'est pas rentrée à la maison.
 
Dans un premier temps, nous allons suivre presque jour par jour tout ce qui est fait pour retrouver Kim, et en alternant les points de vue de ses proches, de chapitre en chapitre, nous allons vivre avec eux leurs espoirs, leur tristesse, la culpabilité pour certains, parfois même un soulagement. Certains se jetteront à corps perdu dans l’action, d’autres s’enfermeront dans une sorte d’indifférence émotionnelle ou s’éloigneront petit à petit de la frénésie ambiante pour essayer de retrouver un peu de paix. Pas d’enquête policière, pas de suspects, ni d’indices sur ce qui a pu se passer, c’est un roman sur ceux qui restent et sur leur façon de gérer l’inimaginable, quelque chose qui, pense-t-on, n’arrive qu’aux autres.
 
Une sorte de leçon de vie aussi parce que même si une disparition est toujours une tragédie, la vie continue dans tout ce qu'elle a de banal, et la gestion du quotidien finit inévitablement par prendre le dessus. En prenant soin de décrire longuement la vie domestique de cette famille (préparation des repas, shopping), comment ses amis forcément passent à autre chose au bout d’un moment (leurs études, leur vie amoureuse), O'Nan veut justement montrer cela, que quel que soit le malheur qui nous tombe dessus, quel que soit le chagrin que l'on porte en soi, on continue, douloureusement peut-être mais l’événement, la disparition, ne sont plus vraiment la première préoccupation. Pourtant, cela a changé définitivement ceux qui l’ont vécu et la torture de ne pas savoir se fera à jamais sentir.
 
On le sait déjà, O’Nan, c’est l’écrivain de ces petits riens qui, pour un œil extérieur, peuvent paraître ennuyeux et insignifiants. Mais ces petits moments auxquels on ne prête pas beaucoup attention sont pourtant ceux qui permettent de tenir et de reprendre une vie mise entre parenthèses plus ou moins longtemps. Le chemin est sinueux, le chagrin et l’incompréhension demeurent mais la vie reprend ses droits, toujours.
 

Un style fluide et un grand sens du détail et, comme toujours, la finesse psychologique et la sympathie à l’égard de ses personnages, font de ce livre un petit bijou d’humanité qu’on n’oublie pas facilement. O’Nan écrit avec grâce sur les sujets les plus terribles et ce n’est pas rien.

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Message par Epi Dim 4 Déc - 14:50

Le pays des ténèbres
 
Au début du roman, on ne sait pas trop qui parle. Il y a un narrateur qui dit « nous », n’a pas de nom et semble être omniscient. Peu à peu, on comprend que ce « nous » désigne trois adolescents, Danielle, Toe et Marco (le narrateur), tués dans un accident de voiture, la nuit d’Halloween, il y a tout juste un an. Ils étaient cinq, les deux autres ont survécu. Tim s’en est sorti complètement indemne (physiquement du moins), Kyle est détruit définitivement, son cerveau gravement endommagé, il ne se souvient plus de rien.
 
Avec beaucoup de sobriété et de douceur, O’Nan nous dit ce que cela fait d’être un survivant. La culpabilité de s’en être sorti sans une égratignure, le sentiment de perte qui ne quitte pas Tim une seconde, l’impossibilité d’avoir un seul moment de répit, ses potes morts dans la tête, tout le temps, et son ami Kyle qui lui est toujours là, comme un rappel silencieux de la tragédie. Comment continuer à vivre ainsi ?
 
C’est par la voix des morts que l’on reconstitue ce qu’il s’est passé cette nuit-là. Parce qu’ils ne sont pas vraiment partis, parce qu’ils sont toujours aux côtés de ceux qui pensent à eux, ils sont les témoins, sans pouvoir agir, de ce que Tim a mis en route pour marquer l’anniversaire de leur mort : la répétition fidèle de ce jour-là, heure par heure, minute par minute, jusqu’à celle, fatale, qui viendra mettre fin à son agonie.
 
L’officier de police Brooks, qui a été le premier sur les lieux de l’accident et qui suit lui aussi Tim à la trace, sent bien ce qu'il a en tête, il sait qu'il ne doit pas le lâcher un seul instant, il sait qu'il doit être là, comme il l'était un an auparavant mais que cette fois, il ne doit pas arriver trop tard. Cette fois, au lieu d'être responsable de l'accident, il va sauver Tim et Kyle et ainsi se racheter. Cette nuit, c'est sa chance de rédemption qui le soulagera (un peu) de sa culpabilité et lui permettra d'être en paix avec sa conscience.
 

C’est un roman qui dégage une tristesse immense. La douleur et les regrets, la perte, nous enveloppent de plus en plus serré à mesure que l’on avance dans la lecture. C’est sombre, bouleversant. Comme d’habitude avec O’Nan, la qualité narrative est impeccable, et surtout, beaucoup d’attention est accordée aux moindres détails, les lieux (Avon, Connecticut) et les faits, les gestes les plus anodins, sont décrits avec minutie et c'est ce qui conduit le lecteur à ressentir cette sensation d’impuissance qui le submerge mais dans laquelle il ne peut que se laisser glisser car c’est inéluctable, la boucle doit être bouclée.

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Message par Epi Dim 4 Déc - 14:53

The Odds
(Les joueurs)
 
O’Nan m’a toujours touchée parce qu’il décrit merveilleusement l’ordinaire, avec une justesse stupéfiante et The Odds en est encore un exemple. Il décrit ce couple, au bord du précipice, avec tellement de profondeur dans sa simplicité, tellement de générosité et de lucidité que c’en est éblouissant. Art et Marion sont financièrement et sentimentalement banqueroute. Ils ont perdu leurs jobs, vont perdre également leur maison et sont sur le point de divorcer. Ce week end aux Chutes du Niagara, où ils ont passé leur lune de miel quelque trente années plus tôt, est le week end de la dernière chance, celui qui leur permettra de refaire surface ou qui les enfoncera davantage. Car Art a un plan : claquer leurs derniers dollars à la roulette et gagner gros, de quoi rembourser leurs dettes et reconquérir Marion, se faire pardonner son infidélité. Marion, elle, se prête au jeu pour faire plaisir à Art mais elle n’y croit pas et s’apprête à rentrer chez elle pour commencer une nouvelle vie.
 

Ce que fait le mieux O’Nan, c’est décrire l’intime, la souffrance enfouie qui refait surface parfois, et souvent aux plus mauvais moments. Il sait parler de ces frustrations, les tensions, toutes ces choses que l’on n’ose pas avouer, nos faiblesses et nos manques, sans complaisance mais avec honnêteté et humour (les descriptions des chutes du Niagara, leur charme kitsch, les attractions clinquantes sont vraiment savoureuses). Nous entrons dans le cœur des personnages, et pour aussi ordinaires qu’ils soient, ils ne manquent pas de complexité. O’Nan retranscrit chaque émotion, chaque pensée avec minutie et une compréhension du cœur humain qui ne cesse de me fasciner. Les dialogues sont vibrants de vérité, ces petites phrases assassines que la rancœur laisse échapper, ces petits traits d’humour acide qui blessent aussi sûrement qu’un coup de poignard en plein cœur, rien ne lui échappe, rien n’est laissé de côté. Les pensées, les gestes les plus triviaux sont ceux qui l’intéressent le plus parce que bien souvent, ils révèlent plus sûrement que les plus beaux discours ce qui se cache au fond des cœurs.

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Message par kenavo Dim 4 Déc - 15:05

Merci pour ce fil...
je viens de terminer ma liste des 100 livres importants... et naturellement il y est Very Happy

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Message par Epi Dim 4 Déc - 15:32

J'espère que je l'ai mis dans la mienne de liste sinon c'est un impardonnable oubli... Hâte de voir ta liste !

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Message par Aeriale Mer 21 Déc - 12:30

stewart - Stewart O'Nan A1018

Emily

Un joli livre qui m'a tout de même rendue un peu tristoune, même si je reconnais le talent indéniable de l'auteur lorsqu'il s'agit de décrire les petits riens qui meublent le quotidien d'Emily. Ses sorties dans la Oldsmobile accompagnée d'Arlène sa belle soeur pour le traditionnel brunch au drive-in Eat'n Park", ses dialogues avec Rufus son chien vieillissant, l'attente des coups de fils de ses enfants, sa brusque décision de reprendre le volant et de s'acheter une nouvelle voiture...

Tout est décrit avec beaucoup de finesse et d'empathie, on ne peut qu'être touché par le caractère volontaire de cette vieille dame qui refuse de s'apitoyer sur son sort et regarde le passé avec nostalgie mais aussi énormément de bonheur. Cela pourrait être sinistre, cela ne l'est pas du fait de cette force vitale dont est dotée Emily. Sa vie défile par bribes et donne terriblement envie de remonter le temps pour la retrouver jeune. Dommage, on n'aura que cette vision douce-amère, peuplée de souvenirs sur un monde déjà fini et qui se décompte inexorablement. Emily c'est un peu de nous, ça nous renvoie forcément à notre vieillesse et sur tout ce qui n'est plus. A éviter les jours moroses, ceci dit j'ai envie de découvrir la jeunesse d'Emily, par contre!

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Message par kenavo Mar 30 Avr - 7:04

stewart - Stewart O'Nan Aaa56
Henry, Himself
Présentation de l’éditeur
Stewart O'Nan is renowned for illuminating the unexpected grace of everyday life and the resilience of ordinary people with humor, intelligence, and compassion. In Henry, Himself he offers an unsentimental, moving story of a twentieth-century everyman.

Soldier, son, lover, husband, breadwinner, churchgoer, Henry Maxwell has spent his whole life trying to live with honor. A native Pittsburgher and engineer, he's always believed in logic, sacrifice, and hard work. Now, seventy-five and retired, he feels the world has passed him by. It's 1998, the American century is ending, and nothing is simple anymore. His children are distant, their unhappiness a mystery. Only his wife Emily and dog Rufus stand by him. Once so confident, as Henry's strength and memory desert him, he weighs his dreams against his regrets and is left with questions he can't answer: Is he a good man? Has he done right by the people he loves? And with time running out, what, realistically, can he hope for?

Like Emily, Alone, O'Nan's beloved portrait of Henry's wife, Henry, Himself is a wry, warmhearted portrait of an American original--a man who believes he's reached a dead end only to discover life is full of surprises.

stewart - Stewart O'Nan A439 / stewart - Stewart O'Nan Aa284 / stewart - Stewart O'Nan Aaa56

Wish you where here / Emily, Alone / Henry, Himself
Nos plus beaux souvenirs / Emily

Voilà donc en quelque sorte une trilogie dont le dernier tome vient de paraitre en anglais. J’espère qu’il va y avoir bien vite une version française, il s’agit d’un petit bijou.

Quand on s’engage dans l’univers de Stewart O’Nan, faut savoir qu’il écrit en « slow motion ». Il adore décrire beaucoup de petits détails qui forment un quotidien qui peut sembler ennuyeux mais sous sa plume c’est plus fascinant qu’un thriller.

C’est certainement le cas dans cette 'série' où on retrouve dans chaque volet la famille Maxwell.

Wish you were here (Nos plus beaux souvenirs) donne parole à tous les membres de la famille tandis qu’Emily, Alone (Emily) et maintenant Henry, Himself racontent des moments de leur vie seulement de leur point de vue.

C’est marrant, je pense que l’auteur s’est entretemps autant (et encore plus) attaché à cette famille que ses lecteurs. Plutôt inhabituel de revenir ainsi plusieurs fois vers des personnages dont on a déjà « tout » lu.

Et ben non, il trouve encore du nouveau et avec sa façon de raconter c’est toujours fraiche et extra et passionnant.

Je fais en tout cas entretemps partie de cette famille. Après le volet un peu plus triste avec Emily, où Henry vient de décéder. c’était une bonne idée de l’auteur pour remonter le temps et consacrer aussi son livre à Henry. Cela complète vraiment le portrait de ce couple dont on a fait connaissance dans Wish you were here (un vrai grand cœur de ma part pour cet auteur).

Je me sens triste de devoir quitter le monde des Maxwell… mais je ne vais pas quitter l’univers de l’auteur. Last Night at the Lobster, un autre de mes favoris de lui (et malheureusement toujours pas traduit) se trouve tout en haut de ma pile des livres à relire...

stewart - Stewart O'Nan A32

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Message par Aeriale Mar 30 Avr - 9:26

kenavo a écrit: Après le volet un peu plus triste avec Emily, où Henry vient de décéder. c’était une bonne idée de l’auteur pour remonter le temps et consacrer aussi son livre à Henry.

J'ai commencé par celui ci (Emily) et je me souviens du coup de blues qui m'a définitivement plombé le moral durant ma lecture.

J'aurais dû commencer par Nos plus beaux souvenirs...

Merci pour le rappel Kena ;-)
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Message par kenavo Mer 1 Mai - 5:04

en effet, le volet pour Emily n'est pas le plus joyeux... avec un aperçu de toute la famille qu'on trouve dans Nos plus beaux souvenirs, la mélancolie qui émane d'Emily est plus facile à tenir

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Message par kenavo Sam 28 Nov - 3:27

stewart - Stewart O'Nan Aaaa758
Last Night at the Lobster
Présentation de l’éditeur
The Red Lobster chain restaurant perched in the far corner of a run-down American mall hasn't been making its numbers and has pulled the plug. But manager Manny DeLeon still needs to navigate a tricky last shift with a near-mutinous staff and the final onslaught of hungry retirees, lunatics, and office parties.

All the while, Manny wondering how to handle the waitress he's still in love with, what to do about his pregnant girlfriend, and how to find the Christmas present that will make everything better.

Stewart O'Nan has been called 'the bard of the working class', and Last Night at the Lobster is an American cult classic and a masterpiece of precision and empathy.
Publié en 2007 et contrairement à d’autres romans de cet auteur (qui est souvent très bavard), il ne contient que 170 pages… mais toujours pas de traduction française.

Il s’agit d’un tel bijou, je ne peux pas comprendre pourquoi la maison d’édition de l’Olivier (qui ont traduit pour l’instant toutes ses œuvres) ne l’a toujours pas dans son catalogue.

Puisque O’Nan a mis tout plein de neige et avec si peu de pages, je viens de le relire une fois de plus (la troisième fois)… c’est une si belle lecture d’hiver, je ne m’en lasse pas.

Imaginez votre couverture préférée… et que vous vous enveloppez lors de soirées d’hiver froides. Et ben, cette histoire me donne un peu cette idée d’une telle couverture. Elle est tellement agréable, on s’y enrobe avec plaisir.

Certes les personnages qui y figurent ont leurs soucis, mais en tant que lecteur il n’y a rien pour se tracasser. On partage cette dernière journée au restaurant avec Manny et son personnel, rien de plus normal. Mais la façon de Stewart O’Nan pour raconter cette «journée banale» fait toute la différence.

Je vais ajouter ce roman à la liste des livres pour Noël. Cette journée se passe quelques jours avant la fête et à part la neige, pas trop d’atmosphère festive, mais c’est tout bon pour un moment de détente autour des fêtes drunken


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Message par domreader Sam 28 Nov - 8:51

Je note bien sûr, j'avais lu Le Pays des Ténèbres et j'avais beaucoup aimé, j'avoue que j'avais un peu oublié cet auteur, mais il y en a tant....

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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
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Message par kenavo Dim 29 Nov - 3:29

domreader a écrit:mais il y en a tant....
stewart - Stewart O'Nan Yes75 mais tu devrais faire une petite place pour Stewart Wink

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