Ray Bradbury
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Ray Bradbury
Ray Bradbury
(22 août 1920, Waukegan, Illinois - 5 juin 2012, Los Angeles, Californie)
Écrivain américain, référence du genre de l’anticipation. Il est particulièrement connu pour ses Chroniques martiennes, écrites en 1950, L’Homme illustré, recueil de nouvelles publié en 1951, et surtout Fahrenheit 451, roman dystopique publié en 1953.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
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Re: Ray Bradbury
Mes lectures de Fahrenheit 451 et La foire des ténèbres sont très lointaines. J'en garde le souvenir de très bonnes lectures. D'univers glaçants.
La foire des ténèbres m'a particulièrement touchée. L'univers de l'enfance, de la fête foraine, des monstres qui se cachent dans les ombres. J'aimerais le relire.
Je termine doucement un polar noir fantasmagorique : La solitude est un cercueil de verre, publié en 1986. Un hommage au cinéma, au roman noir. Une ambiance incroyable. Un brouillard palpable. Une pluie à se sentir trempée jusqu'aux os. Des souffles qui sentent la mort, et font se dresser les poils sur la nuque. Des personnages atypiques et typés : la cantatrice, le coiffeur, le projectionniste, le flic, l'ancienne actrice recluse, l'aveugle méfiant... tous un peu fantasques, tous avec des secrets...
La foire des ténèbres m'a particulièrement touchée. L'univers de l'enfance, de la fête foraine, des monstres qui se cachent dans les ombres. J'aimerais le relire.
Je termine doucement un polar noir fantasmagorique : La solitude est un cercueil de verre, publié en 1986. Un hommage au cinéma, au roman noir. Une ambiance incroyable. Un brouillard palpable. Une pluie à se sentir trempée jusqu'aux os. Des souffles qui sentent la mort, et font se dresser les poils sur la nuque. Des personnages atypiques et typés : la cantatrice, le coiffeur, le projectionniste, le flic, l'ancienne actrice recluse, l'aveugle méfiant... tous un peu fantasques, tous avec des secrets...
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Queenie- Messages : 7151
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La solitude est un cercueil de verre
La solitude est un cercueil de verre (1986)
ed. Denoël - coll. Empreinte (2017)
Un auteur vit seul, dans un tout petit appartement, à Venice en Californie. Il vit pauvrement, des quelques nouvelles qu'il parvient à vendre aux magazines. Sa petite amie Peg est à Mexico. Il voit la ville de Venice dépérir, soumise aux démolisseurs. Les attractions de la baie sont petit à petit écrabouillés, éparpillés.
Une nuit, il pleut, la brume est partout, l'auteur est dans le tram rouge qui traverse la ville. Il n'y a pas d'autres passagers. Et soudain, un homme entre, se poste derrière lui, titube, sent l'alcool. L'auteur évite de le regarder, il ne veut pas que l'alcoolique s'installe et engage la conversation. Il descend rapidement.
Et peu après, l'auteur découvre un cadavre coincé dans une cage aux lions dans l'eau, vestige d'un cirque, envahie de poissons et d'algues.
Pour lui, c''est sur l'homme étrange et morbide a un lien avec cette mort.
Ce polar de Bradbury est un vrai suspens, la Mort rôde, les cadavres apparaissent, tous sous forme d'accident, tous des proches de l'univers de l'auteur. Qui mène l'enquête comme il peut, avec l'inspecteur Crumley.
Un univers humide, obscur, fantasmagorique. Un monde qui s'effiloche, qui disparaît, où le personnage principal se débat.
Une histoire prenante, on retrouve des codes connus, tout en étant un hommage à un cinéma oublié, à une ville détruite,
Les personnages sont fantasques, ancrés dans des rôles qui ne servent plus à rien (l'actrice oublié, le coiffeur qui râte toutes ses coupes, le projectionniste de vieux films fan de muets, la cantatrice obèse qui ne peut plus sortir de chez elle... Autant de gens qui petit à petit, se sont reclus, coupés plus ou moins du monde. Que l'auteur fréquente, aime, auprès de qui il se retrouve, ils font écho à sa propre existence.
Ce n'est pas un livre toujours facile à lire, le style est parfois très dense, avec des éléments qui se glissent entre les lignes, une excentricité qui peut perdre. Et un peu trop long à mon goût. Mais un vraiment très bon livre !
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
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Re: Ray Bradbury
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Dandelion Wine / Le vin de l’été
Mais vraiment jamais.
Une fois de plus je viens de réaliser « never say never »
J’ai vu le titre et un petit résumé de ce livre dans une liste pour des lectures d’été… et justement à la recherche de quelques livres pour cette saison, je suis allée voir de plus près.
Conquise dès les premières pages ! Un vrai petit bijou !!
Les souvenirs d’enfances, n’importe s’il s’agit de ceux de Ray Bradbury d’un patelin en Illinois de 1928 ou de mes propres étés lors des années 1970-80s, il y a ce flair de nostalgie et « madeleine » qu’on retrouve partout.
Il y a ces rites qui donnent à l’été sa propre dynamique. Pas d’école, des vacances qui donnent le premier jour l’idée qu’elles vont durer pour toujours, les journées de jeux, des soirées en famille qui ont un autre aspect que pendant toute l’année.
Pendant trois mois (les élèves américains de 1928 étaient chanceux, chez nous les vacances d’été ne duraient que dix semaines) on va partager cet été avec Douglas, sa famille et quelques habitants de ce village (il a inventé un autre nom, mais il confirme dans la préface qu’il s’agit bien de Waukegan, sa ville natale).
C’est réjouissant, extraordinaire, fabuleux, magnifique… je n’aurais pas pu trouver meilleure lecture pour commencer l’été
Dandelion Wine / Le vin de l’été
Non, il ne pouvait pas y avoir de doute, Ray Bradbury ne se trouvait jamais dans mes plans de lecture.Présentation de l’éditeur
C'est le passé et non le futur qu'évoque aujourd'hui le plus célèbre des écrivains américains de science-fiction : à travers les aventures de Douglas Spaulding, ses propres souvenirs d'enfance...
Le Vin de l'été c'est le vin de pissenlit que chaque année, Douglas met en bouteilles en compagnie de son grand-père et de son petit frère Tom. Mais c'est aussi ce vin plus mystérieux qui enivre l'enfant de douze ans à l'instant où il prend conscience de son existence propre. Êtres et choses en sont métamorphosés et cette petite ville de l'Illinois qu'il connaissait par cœur lui livre soudain tous ses secrets.
Le récit de cette métamorphose dans un regard de douze ans — un regard de poète — est un émerveillement.
« Sans attendrissement douteux, mais avec une réelle tendresse, un humour, une justesse jamais en défaut,
le chroniqueur du futur a su pénétrer en poète dans la réalité de sa propre enfance.«
Geneviève Serreau — Les lettres nouvelles
Mais vraiment jamais.
Une fois de plus je viens de réaliser « never say never »
J’ai vu le titre et un petit résumé de ce livre dans une liste pour des lectures d’été… et justement à la recherche de quelques livres pour cette saison, je suis allée voir de plus près.
Conquise dès les premières pages ! Un vrai petit bijou !!
Les souvenirs d’enfances, n’importe s’il s’agit de ceux de Ray Bradbury d’un patelin en Illinois de 1928 ou de mes propres étés lors des années 1970-80s, il y a ce flair de nostalgie et « madeleine » qu’on retrouve partout.
Il y a ces rites qui donnent à l’été sa propre dynamique. Pas d’école, des vacances qui donnent le premier jour l’idée qu’elles vont durer pour toujours, les journées de jeux, des soirées en famille qui ont un autre aspect que pendant toute l’année.
Pendant trois mois (les élèves américains de 1928 étaient chanceux, chez nous les vacances d’été ne duraient que dix semaines) on va partager cet été avec Douglas, sa famille et quelques habitants de ce village (il a inventé un autre nom, mais il confirme dans la préface qu’il s’agit bien de Waukegan, sa ville natale).
C’est réjouissant, extraordinaire, fabuleux, magnifique… je n’aurais pas pu trouver meilleure lecture pour commencer l’été
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George Gershwin
Re: Ray Bradbury
Ah oui, tu as l'air emballée! J'ai souvent croisé son nom mais comme toi, je me dis qu'il n'est pas pour moi...
A tenter alors, au travers de ces souvenirs? Merci pour le conseil @Kenavo!
A tenter alors, au travers de ces souvenirs? Merci pour le conseil @Kenavo!
Aeriale- Messages : 11925
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Ray Bradbury
merci à Queenie d'avoir fusionner les fils... je n'avais même pas fait de recherches pour voir si on avait déjà un fil pour lui
oh oui... on en parlait encore l'autre jour concernant tous ces livres qui prennent la vue d'un enfant... ce roman de Bradbury est un autre bel exemple pour cette listeAeriale a écrit:A tenter alors, au travers de ces souvenirs?
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George Gershwin
Re: Ray Bradbury
Il ne faut rien s'interdire
Ca fait longtemps j'ai Fahrenheit 451 dans ma PAL, il faudrait que j'y pense.
Ca fait longtemps j'ai Fahrenheit 451 dans ma PAL, il faudrait que j'y pense.
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Let It Be
Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Ray Bradbury
Lors de ma lecture du livre Le vin de l’été, je n’avais pas réalisé qu’il s’agit en effet d’une trilogie (si on peut croire quelques sources, il y a même un quatrième volet) qui met le village de Green Town au centre. Il s’agit du nom donné par Ray Bradbury à sa vile natale Waukegan.
Ainsi, à part le premier il y a donc encore au moins Farewell Summer et Summer Morning, Summer Night.
Malheureusement je ne trouve pas de trace pour une version française de ces deux tomes.
Farewell Summer
Douglas et ses copains inventent des jeux, surtout celui d’une « guerre » entre eux et les personnes âgés du village.
Une fois de plus l’atmosphère des vacances d’été traverse ce récit.
Mais on sent les premiers jours d’automne et non seulement la saison va changer mais aussi le petit garçon qui va avoir son premier baiser d’une fille… c’est le moment de délaisser l’enfance et grandir un peu.
J’ai aimé tout autant que le premier tome et je vais continuer avec le troisième.
Ainsi, à part le premier il y a donc encore au moins Farewell Summer et Summer Morning, Summer Night.
Malheureusement je ne trouve pas de trace pour une version française de ces deux tomes.
Farewell Summer
Après tout ce temps, je n’avais pas de problèmes de me retrouver dans ce village et dès la première page j’ai retrouvé la magie du premier livre.Présentation de l’éditeur
A poignant and brilliant sequel to Dandelion Wine.
In Green Town Illinois, Douglas Spaulding is in the midst of a small civil war with the old pitted against the young in this, the second book in Bradbury’s semi-fictionalised account of his childhood.
As the school board’s figure of authority Mr Calvin C. Quartermain attempts to outwit the boys at every turn, their antics increase and become ever more daring and mischevious.
Once the shadow of winter draws across Green Town, the boys quickly realise that their enemy is not so much the senior members of their own community, but rather time itself which is ever ebbing away, just beyond the reach of their most daring trick yet: a bold attempt to sabotage the town’s clock.
Douglas et ses copains inventent des jeux, surtout celui d’une « guerre » entre eux et les personnes âgés du village.
Une fois de plus l’atmosphère des vacances d’été traverse ce récit.
Mais on sent les premiers jours d’automne et non seulement la saison va changer mais aussi le petit garçon qui va avoir son premier baiser d’une fille… c’est le moment de délaisser l’enfance et grandir un peu.
J’ai aimé tout autant que le premier tome et je vais continuer avec le troisième.
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George Gershwin
Re: Ray Bradbury
Voilà une bien bonne idée d'avoir remonté ce fil. Jamais je ne serais allé regardé du côté d'un auteur connu pour ses écrits de science fiction, qui ne m'attirent pas du tout.
En revanche, ce vin de l'été, c'est tout à fait ce que j'aime. Il n'a pas l'air simple à trouver, même en occasion, mais je vois qu'une réédition est prévue pour le 14 octobre.
Merci pour cette piste de lecture.
En revanche, ce vin de l'été, c'est tout à fait ce que j'aime. Il n'a pas l'air simple à trouver, même en occasion, mais je vois qu'une réédition est prévue pour le 14 octobre.
Merci pour cette piste de lecture.
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Lire nuit gravement à la bêtise !
Nightingale- Messages : 2807
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 56
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Ray Bradbury
je suis certaine que tu vas aimer... c'est un livre sublimeNightingale a écrit:En revanche, ce vin de l'été, c'est tout à fait ce que j'aime.
quelle bonne nouvelleNightingale a écrit:Il n'a pas l'air simple à trouver, même en occasion, mais je vois qu'une réédition est prévue pour le 14 octobre.
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George Gershwin
Re: Ray Bradbury
Summer Morning, Summer Night
Après deux livres plutôt centré sur Douglas, sa famille et ses aventures lors d’un été/début d’automne, en voici un volet qui garde encore le village mais on fait quelques ‘infidélités’ aux personnages principaux des deux premiers tomes.Wikipédia
Summer Morning, Summer Night is a collection of short stories.
All the stories save one are set in Green Town, Illinois, Bradbury's name for his hometown of Waukegan, Illinois.
Several of the stories feature some of the characters from his book, Dandelion Wine.
Some stories are less than one page long.
Ce qui fait que les liens entre les différentes nouvelles ne sont pas si évidents. Par moment on a l’impression qu’il s’agit en effet que d’un « simple » recueil de nouvelles.
La magie des premiers épisodes ne s’est pas installée.
La qualité des différentes nouvelles est là, rien à dire de ce côté, mais j’ai mieux aimé ses histoires qui montrent l’angle de vue de Douglas, le jeune alter-ego de Ray Bradbury.
Mais cela reste une bonne lecture estivale qui ne se refuse pas
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George Gershwin
le pays d'octobre
Le pays d'octobre (1955)
Folio SF (trad. Brigitte Mariot)
Un recueil de nouvelles où l'étrangeté vient s'immiscer dans le quotidien. Une ambiance de brume, de mystère, d'humour, et de tragédie.
Dans toutes ces histoires, Bradbury pose une ambiance et des personnages auxquels on croit immédiatement, des personnages à l'humanité contrariée, au destin ficelé à un drame qui les berce dans sa mélancolie.
Imaginez : si une famille pauvre, sur les routes, tombe soudainement sur une ferme, dans laquelle le cadavre d'un homme gît sur le lit, avec une note : qui me trouve hérite de tout ce qui m'appartient. Prenez la faux et le champ de blé.
Un champ de blé qui ne cesse de pousser, des épis qui meurent trop vite. ... et si, à chaque coup de faux, c'était des vies humaines qui disparaissaient ?
...
Un nain qui vient dans un fête foraine, au palais des glaces, pour le plaisir fou et jouissif de se voir dans le miroir qui allonge sa taille... Jusqu'à ce que le forain décide de lui faire une mauvaise blague...
...
Un enfant, paralysé, enfermé chez lui, qui voit revenir chaque soir, son chien. L'animal sillonne le monde, et ramène dans ses poils les odeurs et les frémissements du monde extérieur.
...
Et d'autres encore, où le fantastique fait apparaître le Mal Humain. Sa détresse ou sa cruauté.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Ray Bradbury
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Green Shadows, White Whales / La baleine de Dublin
Il y a « baleine » dans titre et il y a une baleine sur la couverture.
Mais il n’y a pas de baleine dans les pages de ce roman !
Et c’est d’autant plus étonnant puisque Ray Bradbury parle de Moby Dick, le nom qui est pour chaque lecteur et/ou cinéphile LE synonyme de « baleine » !
Je n’avais jamais envie de lire le roman de Melville.
Ce que j’en connais dû à des extraits, citations et résumés de gens qui l’ont lu me suffit amplement. Pas ma tasse de thé.
C’est finalement marrant que j’ai fait quand même une « rencontre » avec cette histoire. Je ne savais pas que Ray Bradbury avait co-écrit le scénario du film.
Lors de recherches je suis tombée sur ce livre et tout comme le roman de Melville, je n’ai jamais eu l’envie de franchir le pas pour regarder le film… mais j’aime bien Bradbury de mes lectures d’avant… et voilà le sujet de la baleine traité autrement. Et pourquoi pas ?!
Finalement il s’agit d’un « roman » qui est constitué de nouvelles et elles parlent surtout de l’Irlande, des us et coutumes, de petites anecdotes, des pubs,…
J’ai cherché la baleine, mais je ne l’ai pas trouvé.
Il s’agit quand même d’une bonne lecture et j’ai dû sourire parce que John Huston semblait vraiment être un des réalisateurs les plus excentriques de ses temps.
Bradbury a choisi son titre en référence au roman de Peter Viertel, White Hunter, Black Heart (subliment adapté avec Clint Eastwood) qui parlait aussi de Huston.
Green Shadows, White Whales / La baleine de Dublin
Présentation de l’éditeur
Un roman poétique et contemplatif avec lequel Ray Bradbury clôt sa trilogie autobiographique en dévoilant une nouvelle facette de son écriture.
En 1953, Ray Bradbury est appelé dans les environs de Dublin par John Huston pour écrire le scénario de Moby Dick. Celui qui n'est encore que l'auteur relativement obscur des Chroniques martiennes et de Farenheit 451 se trouve confronté à deux monstres : l'un, monstre sacré du cinéma, homme truculent à l'humeur fantasque, et le second, monstre qu'est l'animal mythique imaginé par Melville.
Mais ce voyage est aussi l'occasion pour lui de découvrir un pays où le merveilleux et le loufoque sont toujours prêts à surgir de la grisaille du quotidien.
Il y a « baleine » dans titre et il y a une baleine sur la couverture.
Mais il n’y a pas de baleine dans les pages de ce roman !
Et c’est d’autant plus étonnant puisque Ray Bradbury parle de Moby Dick, le nom qui est pour chaque lecteur et/ou cinéphile LE synonyme de « baleine » !
Je n’avais jamais envie de lire le roman de Melville.
Ce que j’en connais dû à des extraits, citations et résumés de gens qui l’ont lu me suffit amplement. Pas ma tasse de thé.
C’est finalement marrant que j’ai fait quand même une « rencontre » avec cette histoire. Je ne savais pas que Ray Bradbury avait co-écrit le scénario du film.
Lors de recherches je suis tombée sur ce livre et tout comme le roman de Melville, je n’ai jamais eu l’envie de franchir le pas pour regarder le film… mais j’aime bien Bradbury de mes lectures d’avant… et voilà le sujet de la baleine traité autrement. Et pourquoi pas ?!
Finalement il s’agit d’un « roman » qui est constitué de nouvelles et elles parlent surtout de l’Irlande, des us et coutumes, de petites anecdotes, des pubs,…
J’ai cherché la baleine, mais je ne l’ai pas trouvé.
Il s’agit quand même d’une bonne lecture et j’ai dû sourire parce que John Huston semblait vraiment être un des réalisateurs les plus excentriques de ses temps.
Bradbury a choisi son titre en référence au roman de Peter Viertel, White Hunter, Black Heart (subliment adapté avec Clint Eastwood) qui parlait aussi de Huston.
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George Gershwin
Re: Ray Bradbury
Dandelion Wine / Le vin de l’été
Un vrai classique parmi les lectures d’été.
J’ai relu ce livre déjà plus d’une fois et il garde tout son charme.
L’insouciance de la jeunesse lors de l’été, certainement on en garde chacun quelque part ces souvenirs.
Les jours étaient longs, presque sans fin, il y avait toujours des jeux nouveaux (vive le temps sans ordinateur), des copains avec lesquels on partageait une glace, des histoires à vivre…
J’ai retrouvé tout cela et bien plus chez Ray Bradbury.
Si vous ne voudriez faire qu’une lecture d’été, je ne peux que conseiller celle-ci.
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Best when you improvise
George Gershwin
Re: Ray Bradbury
Tout à fait d'accord avec @kenavo. C'est vraiment un beau roman.
Tu me donnes envie de le relire...
Et vous avez cette chouette réédition de 2020, chez Denoël :
Tu me donnes envie de le relire...
Et vous avez cette chouette réédition de 2020, chez Denoël :
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Nightingale- Messages : 2807
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Age : 56
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