Lucas Harari
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Re: Lucas Harari
Toujours pas eu le temps de lire sa dernière bd...
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7132
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Lucas Harari
je le sens pour toiAeriale a écrit:Sans doute à bientôt sur ce fil alors ;-)
il y a beaucoup de pages, mais pas autant de texte... tu devrais trouver une petite heure pour lui consacrerQueenie a écrit:Toujours pas eu le temps de lire sa dernière bd...
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Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Lucas Harari
La dernière rose de l'été
Léo bosse dans une laverie parisienne le soir, et tente sans trop de succès d'écrire un roman le jour. Un soir il voit débarquer son cousin pour qui tout semble rouler, qui lui propose de garder sa maison en bord de mer pendant son absence. Sur ces lieux idylliques, il fait connaissance de son étrange voisine, une jeune fille belle et lunatique qui cohabite avec un homme plus âgé dans un certain chaos. Disputes, fêtes au champagne, et voitures de luxe. D'étranges personnages se côtoient devant le regard ébahi de Léo. Mais le mystère surgit aux premières disparitions..
Le récit est bien mené. Ce héros malgré lui, sympathique et un peu naïf, attire la sympathie et les clins d'oeil à celui de Jack London dans Martin Eden donnent une indication pour la suite. Mais Harari s'amuse à nous perdre et ce qui parait évident ne l'est pas.
Dans l'interview plus haut, il cite des références à Rohmer ou Sagan, inspirées de sa passion pour le cinéma communiquée par ses frères ainés. J'en ai trouvées plus chez la seconde, son héroïne correspond bien à cette jeunesse dorée chère à l'auteure, chaperonnée dans son quotidien par un père-beau père peu compréhensif
On peut y voir des références à Fenêtre sur cour bien sûr, ce voyeur involontaire témoin d'évènements qu'il essaie de reconstruire. L'auteur parsème des indices dans les airs choisis, de Nina Simone à Britney Spears (si, si) qui font qu'on interprète de même. Et la chute est plutôt inattendue, laissant une fin ouverte.
Un bel objet que j'ai eu plaisir à lire, chaque page est une petite pépite de couleurs et d'élégance. Couleurs claires pour symboliser la farniente et les vacances, plus sombres quand la tension s'installe. L'ensemble est stylisé, très épuré. On sent la somme de travail derrière, ne serait-ce que dans la différence de format des pages, certaines immenses, d'autres se concentrant sur un objet précis.
Belle découverte que je dois à @Kenavo et qui m'a fait m'évader un petit moment! Merci pour le conseil
Léo bosse dans une laverie parisienne le soir, et tente sans trop de succès d'écrire un roman le jour. Un soir il voit débarquer son cousin pour qui tout semble rouler, qui lui propose de garder sa maison en bord de mer pendant son absence. Sur ces lieux idylliques, il fait connaissance de son étrange voisine, une jeune fille belle et lunatique qui cohabite avec un homme plus âgé dans un certain chaos. Disputes, fêtes au champagne, et voitures de luxe. D'étranges personnages se côtoient devant le regard ébahi de Léo. Mais le mystère surgit aux premières disparitions..
Le récit est bien mené. Ce héros malgré lui, sympathique et un peu naïf, attire la sympathie et les clins d'oeil à celui de Jack London dans Martin Eden donnent une indication pour la suite. Mais Harari s'amuse à nous perdre et ce qui parait évident ne l'est pas.
Dans l'interview plus haut, il cite des références à Rohmer ou Sagan, inspirées de sa passion pour le cinéma communiquée par ses frères ainés. J'en ai trouvées plus chez la seconde, son héroïne correspond bien à cette jeunesse dorée chère à l'auteure, chaperonnée dans son quotidien par un père-beau père peu compréhensif
On peut y voir des références à Fenêtre sur cour bien sûr, ce voyeur involontaire témoin d'évènements qu'il essaie de reconstruire. L'auteur parsème des indices dans les airs choisis, de Nina Simone à Britney Spears (si, si) qui font qu'on interprète de même. Et la chute est plutôt inattendue, laissant une fin ouverte.
Un bel objet que j'ai eu plaisir à lire, chaque page est une petite pépite de couleurs et d'élégance. Couleurs claires pour symboliser la farniente et les vacances, plus sombres quand la tension s'installe. L'ensemble est stylisé, très épuré. On sent la somme de travail derrière, ne serait-ce que dans la différence de format des pages, certaines immenses, d'autres se concentrant sur un objet précis.
Belle découverte que je dois à @Kenavo et qui m'a fait m'évader un petit moment! Merci pour le conseil
Aeriale- Messages : 11885
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Lucas Harari
trop contente de te lire...
Lucas Harari mérite bien de telles louanges
et maintenant tu as un cadeau de Noël où tu pourras mettre "lu et approuvé" dessus
Lucas Harari mérite bien de telles louanges
et maintenant tu as un cadeau de Noël où tu pourras mettre "lu et approuvé" dessus
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George Gershwin
Re: Lucas Harari
J'aime beaucoup!
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7132
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
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