Allen Say
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Allen Say
Allen Say, né James Allen Koichi Moriwaki Seii à Yokohama (Japon) en 1937, est un auteur et illustrateur américain, d'origine japonaise.
Source et suite
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George Gershwin
Re: Allen Say
Le bonhomme Kamishibaï
Quelle belle tradition qu’était ce kamishibaï, et bien qu’il ait disparu, Allen Say lui rend un très bel hommage.Présentation de l’éditeur
Jiichan était l'un des «bonshommes kamishibaï» qui racontaient des histoires aux enfants japonais, au coin des rues, autrefois, quand il n'y avait pas encore la télévision et que les enfants étaient fascinés par les magnifiques illustrations des kamishibaï, ces livres-spectacle - littéralement «théâtre de papier» en japonais. Son métier lui manque tant que, ce matin, il a décidé de reprendre le chemin de la ville. L'écoutera-t-on raconter ses histoires? Quelqu'un se souviendra-t-il de lui?
C’est un livre émouvant.Le kamishibai (紙芝居, littéralement « pièce de théâtre sur papier ») est un genre narratif japonais, sorte de théâtre ambulant où des artistes racontent des histoires en faisant défiler des illustrations devant les spectateurs.
Il était courant dans le pays au début du XXe siècle jusque dans les années 1950.
source et suite
Aussi bien l’histoire que les images happent le lecteur dès le début et on suit avec beaucoup de plaisir Jiichan et son séjour pour raviver son emploi d’antan…
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George Gershwin
Re: Allen Say
The Ink-Keeper’s Apprentice / L’auberge de la bande dessinée
Après que j’ai retrouvé l’album Le bonhomme Kamishibaï et décidé d’ouvrir un fil pour l'auteur/l'illustrateur, j’ai recherché ce qu’il y a d’autre de lui. Et voilà ce livre autobiographique où il raconte ses années entre 13 et 16 ans au Japon. Le temps quand il été l’apprentie de Noro Shimpei.Présentation de l’éditeur
Sei est âgé de treize ans le jour où, timide et décidé, il frappe à la porte du grand auteur de bande dessinée, Noro Shimpei, pour lui demander de le prendre comme élève.
C’est clair et très bien écrit. On gagne une bonne impression de la ville de Tokyo après-guerre (1950-53).
J’ai beaucoup aimé la façon d’Allen Say de raconter sa jeunesse et sa passion pour la peinture.
En 1953 son père, divorcé de sa mère depuis longtemps, reçoit l'offerte pour prendre un poste en Amérique et il propose à son fils de l’accompagner. Allen prend l'opportunité et il va quitter son pays pour cette nouvelle destination.
Le livre se clôt la veille de son départ.
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George Gershwin
Re: Allen Say
Grandfather’s Journey / Le voyage de grand-père
Très belle histoire qu’il met sublimement en image.Présentation de l’éditeur
"Mon grand-père était un jeune homme quand il quitta le Japon pour aller découvrir le monde..." En racontant l'histoire de son grand-père, une histoire de voyages, de mal du pays, de famille, c'est aussi sa propre vie que raconte Allen Say. Un album somptueux, sur la richesse et la difficulté d'avoir ses racines dans deux pays différents.
La famille et les souvenirs sont importants pour Allen Say et il a une jolie manière de les partager avec son lecteur.
Je suis totalement sous le charme.
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George Gershwin
Re: Allen Say
Drawing from memory
Ce livre n’est pour l’instant pas (encore) traduit, et c’est dommage…
Il s’agit en quelque sorte d’une version illustrée de son roman L’auberge de la bande dessinée.
Il reprend sa biographie et accompagne le texte, plus condensé, avec des images et surtout des photos.
Comme j’adore beaucoup le travail de cet auteur/illustrateur, j’étais touchée de découvrir ses années au Japon. Un texte que je viens de lire récemment, illustré… un très bon moment.
Et je suis toute contente de voir qu’il y a aussi une suite… ses premières années en Amérique.
Curieuse de découvrir cela.
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George Gershwin
Re: Allen Say
The Inker's Shadow
Présentation de l’éditeur
For Allen Say, life as teen in Southern California was a cold existence. His father, one of the leading hamburger salesmen in Japan, ran a booming burger business, much like McDonald's, and sent Allen to an American military academy, so that his son could learn English and "become a success in life."
As the school's first and only Japanese student, he experienced immediate racism among his fellow cadets and his teachers. The other kids' parents complained about Allen's presence at the all-white school. As a result, he was relegated to a tool shed behind the mess hall. Determined to free himself from this oppression, Allen saved enough money to buy a 1946 Ford for $50 - then escaped to find the America of his dreams!
In this follow-up to Drawing from Memory, Allen continues to reinvent himself as an author and illustrator. Melding his paintings with cartoon images and archival photos, Allen Say delivers an accessible book that will appeal to any reader in search of himself.
La suite de Drawing from memory, pas traduit non plus.
Le jeune Allen qui voit sa vie transportée d’un jour à l’autre du Japon en Amérique. Choc culturel programmé !
Mais en plus il doit faire face à un père qui voulait à tout prix que son fils le rejoint dans son pays d’adoption, mais dès qu’il est là, il ne fait rien d’autre que de se débarrasser au plus vite ?
Heureusement Allen Say avait l’énergie et l’envie de se créer un autre destin que celui prévu par son père.
Très bel album qui forme avec le premier une jolie biographie d’un jeune artiste…
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George Gershwin
Re: Allen Say
L’Arbre aux oiseaux
Avec Allen Say on change un peu d’univers de nos festivités connues. Au Japon il n’est pas coutume de fêter Noël.Présentation de l’éditeur
Pourquoi Maman fait-elle autant de mystères aujourd'hui ? Que va-t-elle faire des oiseaux en papier qu'elle fabrique? Pourquoi n'a-t-elle rien dit à son fils qui lui avait désobéi en allant jouer près de la mare ?
Il met en scène une mère qui a connu certaines traditions autour de ce jour, ayant vécu en Amérique, et veut se retrouver avec une atmosphère festive.
L’arbre, la décoration de celui-ci, le cadeau pour le fils…
Comme toujours avec cet artiste c’est un plaisir de suivre le scénario et les images sont attachantes.
Décidément j’adore Allen Say et son œuvre !
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George Gershwin
Re: Allen Say
Silent Days, Silent Dreams
Présentation de l’éditeur
James Castle was born two months premature on September 25, 1899, on a farm in Garden Valley, Idaho. He was deaf, mute, autistic and probably dyslexic. He didn't walk until he was four; he would never learn to speak, write, read or use sign language.
Yet, today Castle's artwork hangs in major museums throughout the world. The Philadelphia Museum of Art opened "James Castle: A Retrospective in 2008." The 2013 Venice Biennale included eleven works by Castle in the feature exhibition "The Encyclopedic Palace." And his reputation continues to grow.
Caldecott Medal winner Allen Say, author of the acclaimed memoir Drawing from Memory, takes readers through an imagined look at Castle's childhood, allows them to experience his emergence as an artist despite the overwhelming difficulties he faced, and ultimately reveals the triumphs that he would go on to achieve.
Quel dommage que les éditeurs français semblent avoir oublié Allen Say.
En voilà un autre livre de lui qui n’est pas (encore) traduit. Il ne vient que de paraître en anglais, je garde donc tout mon espoir qu’il va y avoir une version française.
Je ne connaissais pas James Castle et son art. Quel destin étrange…
D’un côté on pourrait dire qu’il avait la force de créer de l’art, n’importe les circonstances… mais ne pouvant pas communiquer avec les gens autour de lui, je pense que ses images étaient surtout sa seule façon de faire une sorte de connexion avec le monde autour.
Dans la postface Allen Say montre entre autre qu’il a dessiné cet album avec les mêmes moyen que James Castle (auquel on refusait le plus souvent tout matériel pour dessiner, du coup, il a utilisé tout ce qu’il pouvait trouver, entre autre de la suie mélangé avec de la salive comme « encre »).
Un album très touchant, extraordinaire et tout à fait à part.
Revigorant !
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Re: Allen Say
Impressionnant l'histoire de cet artiste autiste.
Mais les albums de Allen Say semblent tous passionnants, surtout pour ceux qui s'intéressent à l'histoire du Japon (@Queenie)
Et j'aime bien le fait d'y apposer des photos tirées du réel. Très beaux ouvrages, tous ceux là.
Mais les albums de Allen Say semblent tous passionnants, surtout pour ceux qui s'intéressent à l'histoire du Japon (@Queenie)
Et j'aime bien le fait d'y apposer des photos tirées du réel. Très beaux ouvrages, tous ceux là.
Dernière édition par Aeriale le Lun 20 Déc - 9:23, édité 1 fois
Aeriale- Messages : 11930
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Allen Say
oui, il s'agit vraiment d'une pépiteAeriale a écrit:Impressionnant l'histoire de cet artiste autiste.
comme tu le dis, de très beaux ouvrages, mais je pense que ce dernier est mon préféré... et puisque tu es entre-temps bilingue, même pas besoin d'attendre la version française
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Re: Allen Say
Tea with Milk
Cela faisait un bout de temps que je n’avais pas lu d’album de Allen Say.Présentation de l’éditeur
At home in San Francisco, May speaks Japanese and the family eats rice and miso soup and drinks green tea. When she visits her friends’ homes, she eats fried chicken and spaghetti. May plans someday to go to college and live in an apartment of her own.
But when her family moves back to Japan, she soon feels lost and homesick for America. In Japan everyone calls her by her Japanese name, Masako. She has to wear kimonos and sit on the floor. Poor May is sure that she will never feel at home in this country. Eventually May is expected to marry and a matchmaker is hired. Outraged at the thought, May sets out to find her own way in the big city of Osaka.
With elegant watercolors reminiscent of Grandfather’s Journey, Allen Say has created a moving tribute to his parents and their path to discovering where home really is. The accompanying story of his mother and her journey as a young woman is heartfelt.
Tea with Milk vividly portrays and effectively captures the graceful formality of Japan.
Le retrouver était un vrai moment de bonheur.
J’aime tellement son graphisme, extra.
Comme souvent chez lui, il raconte une histoire personnelle. Cette fois-ci il a choisi de parler de sa mère et de son expérience de trouver un endroit où elle pouvait se sentir « à la maison », n’importe le pays.
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Re: Allen Say
oui, j'adore tout ce qu'il fait...
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George Gershwin
Re: Allen Say
J'ai rêvé d'une rivière
Présentation de l’éditeur
La semaine où Marc a eu une grosse fièvre, Oncle Edouard lui a envoyé une petite boîte. Quand Marc l'a ouverte, un nuage d'éphémères s'en est échappé et s'est envolé par la fenêtre. Marc s'est alors aperçu que le quartier tout entier avait disparu. À la place de la rue coulait une rivière.
Je ne suis pas toujours partante pour des histoires oniriques… mais quand Allen Say les raconte, je me retrouve au premier rang.
Une fois de plus je suis subjuguée de ses illustrations pour donner vie à ce beau moment de complicité entre le garçon et son oncle.
La rivière devient un « terrain de jeu » à part.
Quel beau moment de lecture.
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George Gershwin
Re: Allen Say
Le visage de grand-père
Un autre album de la part de cet artiste que j’adore et une fois de plus une histoire très onirique.Présentation de l’éditeur
Ce matin-là, Sam se réveilla fatigué. Lorsqu'il descendit, sa famille était déjà attablée à la cuisine. Il commençait à dire bonjour quand il y eut un grand fracas. Chaises renversées. Assiettes brisées. "Qu'y a-t-il ?" demanda Sam. C'était encore sa voix, mais ce n'était plus son visage. Les traits de Sam étaient devenus ceux d'un vieil homme.
Mais avec lui, un tel sujet me plaît et j’ai adoré ma lecture.
Les images sont sublimes et on se réjouit de l’aventure que Sam va vivre.
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