Christopher Nicholson

par **kenavo** Dim 26 Nov - 4:52

Christopher Nicholson, né en 1956 à Londres, a fait des études d'anglais à Cambridge.

Il a travaillé à la radio comme rédacteur et producteur.

Il a produit de nombreux documentaires pour BBC World Service à Londres.

Hiver, son troisième roman, est le premier à être traduit en français.

Il vit en Angleterre.

Source : Babelio

par **kenavo** Dim 26 Nov - 4:52

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Winter / Hiver

Présentation de l’éditeur
Dans la maison qu'il a lui-même construite au coeur du Dorset, aux côtés de Wessex, son chien fidèle, et de Florence Dudgule, sa secrétaire et épouse en secondes noces, Thomas Hardy entre dans l'hiver de sa vie. A quatre-vingt-quatre ans, l'auteur de Jude l'Obscur pense en avoir fini avec la passion quand une adaptation de Tess d'Urberville est montée au village. La jeune Gertrude Bugler, qui tient le rôle-titre, le charme et le fascine par son talent et .sa fraîcheur. Sous le regard amer de son épouse qui souffre de la pesante atmosphère d'une maison isolée et encerclée d'arbres, Hardy vit son ultime amour. Christopher Nicholson esquisse un portrait tantôt mélancolique, tantôt désopilant, mais toujours saisissant, d'un couple vieillissant, et met en lumière les interactions entre la vie et l'oeuvre de l'un des plus grands auteurs britanniques.

J’ai trouvé ce livre lors d’une recherche autour des saisons. Le résumé m’a attiré, j’adore les biographies romancées et même si je ne connais pas très bien Thomas Hardy, j’étais partante.

Il porte en effet le bon titre. Aussi bien l’aspect météorologique que la fin de la vie sont très présents dans ce roman.
Il fait souvent froid dans ce texte, je conseille de le lire près du chauffage.
En plus, cette froideur se retrouve aussi entre Thomas Hardy et sa deuxième femme. Les seuls moments qu’il se sente vraiment serein sont ceux quand il se rappelle son premier mariage (qu’il idéalise, cette relation n’était pas non plus toute rose) et sa fascination pour cette jeune femme.

À tour de rôle Thomas Hardy et Florence prennent la parole (Gertrude Bugler fait aussi une courte apparence dans deux chapitre) et aucun des deux personnages n’est vraiment sympa. Hardy m’a semblé être un homme aigri et sa femme est déçue par le manque d’attention de son mari.

Mais Christopher Nicholson sait créer une atmosphère qui emporte le lecteur, j’étais happée dès les premières pages et j’ai adoré cette immersion dans cette maison des Hardy et leur hiver… glaciale.