William Maxwell
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William Maxwell
William Maxwell (1908-2000)
William Maxwell, grand maître oublié de la littérature américaine, est surtout connu pour son rôle de mentor en tant qu’éditeur du département fiction au New Yorker de 1936 à 1975.
Écrivain à la plume simple et sensible, il aborde les thèmes de l’enfance, de la famille et de la perte dans une œuvre souvent autobiographique.
Il a obtenu le National Book Award en 1982 pour Au revoir, à demain.
Œuvres :
- La feuille repliée - 1948
- Les miroirs du nord - 1953
- Au revoir, à demain - 1982
- Comme un vol d'hirondelles - 1987
Nightingale- Messages : 2807
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Re: William Maxwell
Au revoir, à demain (So long, see you tomorrow)
Au début des années 1920 à Lincoln, petite ville de l’Illinois, deux adolescents, William et Cletus, se lient d’amitié. William est le narrateur du roman.
Leur histoire est bouleversée lorsque survient un meurtre impliquant le père de Cletus, suite à un adultère.
Les deux adolescents se perdent de vue. Ils se croiseront quelques années plus tard dans le couloir d'un lycée. William n'ose pas reparler à son ami d'enfance.
Bien plus tard, devenu un vieil homme, il va reprendre le fil de cette histoire.
Pour reposer le décor de l'époque, William se fait le narrateur de l'histoire. Pour cela, il repart de son enfance, alors qu'il est seul avec son père suite au décès de sa mère. Il va en quelque sorte détricoter ce qui s'est passé, presque refaire l'enquête. Puis il lâche la narration pour nous faire vivre le quotidien de chaque personnage, tous pris dans la tourmente de ce fait divers.
Il reprend la narration vers la fin du roman.
J'ai adoré ce roman, d'une grande sensibilité et très habilement construit. Et l'écriture est vraiment très belle.
Un petit bijou qui se dévore...
Pour l'anecdote, le résumé de l'histoire en 4ème de couverture est faux, ce qui parait incroyable.
En farfouillant sur le net, je vois que ce roman a précédemment paru aux éditions 10/18. Là aussi je trouve d'autres résumés, également faux !
A croire que personne ne l'a vraiment lu !...
Nightingale- Messages : 2807
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Re: William Maxwell
Eh ben ton comm donne envie !
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7151
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Re: William Maxwell
J'ai cru comprendre que Kenavo a lu deux autres romans de cet auteur.
Elle va pouvoir nous en parler ici...
Elle va pouvoir nous en parler ici...
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Lire nuit gravement à la bêtise !
Nightingale- Messages : 2807
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Re: William Maxwell
J'aime beaucoup William Maxwell, j'avais lu il n'y a pas si longtemps que ça Comme Un Vol d'Hirondelles et je me promettais de lire la suite dont tu parles ici. Du coup ton commentaire me donne envie de retrouver cet écrivain.
Dès que j'ai le temps je posterai le commentaire que j'avais fait à l'époque.
Dès que j'ai le temps je posterai le commentaire que j'avais fait à l'époque.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3618
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: William Maxwell
Queenie a écrit:Eh ben ton comm donne envie !
Tu as Comme Un Vol d'Hirondelles en anglais quelque part chez toi !
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domreader- Messages : 3618
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: William Maxwell
Impatient de lire ton avis sur ce "Vol d'hirondelles"...
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Nightingale- Messages : 2807
Date d'inscription : 09/12/2017
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Re: William Maxwell
domreader a écrit:Queenie a écrit:Eh ben ton comm donne envie !
Tu as Comme Un Vol d'Hirondelles en anglais quelque part chez toi !
Oh, alors je sais où il est !
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: William Maxwell
Il y aurait donc ici des espions qui savent ce que les autres ont dans leurs bibliothèques !
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Nightingale- Messages : 2807
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 56
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: William Maxwell
en effet, j'ai lu encore La feuille repliée et après avoir lu le commentaire de Domreader, Comme un vol d'hirondelles.Nightingale a écrit:J'ai cru comprendre que Kenavo a lu deux autres romans de cet auteur.
Dès qu'elle a le temps, elle peut nous mettre son commentaire sur ce fil
concernant La feuille repliée, ma lecture date de trop longtemps pour en parler, il me reste des bouts d'histoires (atmosphère campus, amitié entre deux garçons), un souvenir d'une lecture agréable et il s'agit d'un auteur qui fait partie de ceux que je voudrais relire...
ce fil m'a donné envie de reprendre ses livres...
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Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: William Maxwell
Comme Un Vol d'Hirondelles
They Came Like Swallows
William Maxwell
William Maxwell est de ces auteurs qui a une élégance naturelle de l’écriture, un style fluide et simple ou chaque mot est à sa place et en appelle un autre tout aussi normalement. Dans ce beau roman d’enfance qui se situe aux environs de 1918, il fait appel à des souvenirs épars, parfois doux et chauds comme des cocons lorsqu’il parle de sa mère ou parfois très douloureux ; on sent poindre une grande tendresse et une certaine douleur de ce passé révolu dont l’auteur conserve encore les cicatrices.
Un roman simple et magnifique, largement autobiographique qui m’a fait découvrir un bel écrivain. Ce livre en appellera certainement d’autres.
Voici l’extrait du poème de W.B Yeats qui était en exergue et dont le début du premier vers forme le titre anglais :
They came like swallows and like swallows went,
And yet a woman’s powerful character
Could keep a swallow to its first intent;
And half a dozen in formation there,
That seem to whirl upon a compass-point.
They Came Like Swallows
William Maxwell
William Maxwell est de ces auteurs qui a une élégance naturelle de l’écriture, un style fluide et simple ou chaque mot est à sa place et en appelle un autre tout aussi normalement. Dans ce beau roman d’enfance qui se situe aux environs de 1918, il fait appel à des souvenirs épars, parfois doux et chauds comme des cocons lorsqu’il parle de sa mère ou parfois très douloureux ; on sent poindre une grande tendresse et une certaine douleur de ce passé révolu dont l’auteur conserve encore les cicatrices.
Un roman simple et magnifique, largement autobiographique qui m’a fait découvrir un bel écrivain. Ce livre en appellera certainement d’autres.
Voici l’extrait du poème de W.B Yeats qui était en exergue et dont le début du premier vers forme le titre anglais :
They came like swallows and like swallows went,
And yet a woman’s powerful character
Could keep a swallow to its first intent;
And half a dozen in formation there,
That seem to whirl upon a compass-point.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3618
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: William Maxwell
domreader a écrit:
William Maxwell est de ces auteurs qui a une élégance naturelle de l’écriture, un style fluide et simple ou chaque mot est à sa place et en appelle un autre tout aussi normalement....
Tout à fait, je n'aurais su mieux dire à la lecture d'Au revoir, à demain.
Je note Comme un vol d'hirondelles pour une prochaine lecture.
Nightingale- Messages : 2807
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 56
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: William Maxwell
Gravures: Ilonka Karasz
The Heavenly Tenants
Parmi ses écrits, il y a aussi deux livres pour la jeunesse. Malheureusement aucun n’a été traduit (tout comme il n’existe pas de recueil de ses nouvelles en version française, dommage).
Mais en faisant quelques recherches autour de l’artiste dont quelques estampes accompagnent The Heavenly Tenants, je peux quand même parler de ce livre.
Après une courte phase dans ma jeunesse, j’ai depuis perdu tout intérêt pour les signes du zodiaque et tout ce qui accompagne ce sujet.
Mais cette histoire de William Maxwell est un tel bijou, pas moyen de ne pas succomber à la magie. J’ai vécu un moment extra(terrestre)
J’adore les couvertures pour The New Yorker que j’ai trouvé de Ilonka Karasz.
Les gravures qu’elle a fait pour ce livre sont extras.
En tout une découverte très réussie.
The Heavenly Tenants
J’aime beaucoup William Maxwell.Présentation de l’éditeur
The Marvell family is on the move, driving from their Wisconsin farm to visit the children's grandmother in Virginia. The night before their departure, Mr. Marvell talks to Roger, Heather, and the twins about the wonders of the night sky and explains the zodiac — a beautiful trail traveled by the sun in the daytime and by the moon and planets at night. The pathway's 12 sections, called the "signs" of the zodiac, contain clusters of stars. Long ago shepherds and sailors identified the clusters with characters from mythology, and so the heavens became filled with gods and heroes, hunters, ploughmen, and archers as well as birds, bears, farm animals, and monsters.
Upon the family's arrival in Virginia, Mr. Marvell sets up his telescope but he can't find the Crab —it has disappeared from the sky! Meanwhile, back in Wisconsin, a strange light emanates from the Marvells' house, illuminating every board, windowpane, shingle, brick, and stone. What could be causing it?
A Newbery Honor book of 1947, this extraordinary tale by a noted American author is gloriously illustrated with woodcut-style scratchboard graphics.
Parmi ses écrits, il y a aussi deux livres pour la jeunesse. Malheureusement aucun n’a été traduit (tout comme il n’existe pas de recueil de ses nouvelles en version française, dommage).
Mais en faisant quelques recherches autour de l’artiste dont quelques estampes accompagnent The Heavenly Tenants, je peux quand même parler de ce livre.
Après une courte phase dans ma jeunesse, j’ai depuis perdu tout intérêt pour les signes du zodiaque et tout ce qui accompagne ce sujet.
Mais cette histoire de William Maxwell est un tel bijou, pas moyen de ne pas succomber à la magie. J’ai vécu un moment extra(terrestre)
J’adore les couvertures pour The New Yorker que j’ai trouvé de Ilonka Karasz.
Les gravures qu’elle a fait pour ce livre sont extras.
En tout une découverte très réussie.
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Best when you improvise
George Gershwin
Re: William Maxwell
Magnifiques gravures !
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domreader- Messages : 3618
Date d'inscription : 02/12/2016
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