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Jacqueline Woodson

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Message par kenavo Sam 31 Mar - 1:55

Jacqueline Woodson Aa376

Jacqueline Woodson est née à Columbus, Ohio , le 12 décembre 1963.

Elle est l’auteur de nombreuses nouvelles pour adultes, adolescents et enfants.

Elle a reçu de nombreux prix pour son œuvre.

Un autre Brooklyn, son premier roman pour adultes en vingt ans, a été finaliste du National Book Award en 2016.


Source : Babelio

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Message par kenavo Sam 31 Mar - 1:55

Jacqueline Woodson Aaaa197 / Jacqueline Woodson Aaa259
Another Brooklyn / Un autre Brooklyn
Présentation de l’éditeur
Ils étaient inséparables. Ils étaient jeunes, courageux et brillants incroyablement beaux et terriblement seuls. Août, Sylvia, Angela et Gigi partagent tout: chansons, secrets, peurs et rêves. Mais dans les années 1970, Brooklyn était aussi un endroit dangereux, où les hommes adultes tendaient la main à des filles innocentes, où les mères disparaissaient et où des avenirs disparaissaient au détour d'un coin de rue.
Il y a quelques jours Jacqueline Woodson a reçu le prix commémoratif Astrid-LindgrenAstrid Lindgren memorial award » ALMA).

Un prix littéraire qui récompense des auteurs de littérature d'enfance et de jeunesse.
Malheureusement il n’y a que très peu de ses livres disponibles en français dans ce domaine mais avec l’envie de découvrir son écriture, je me suis penchée sur ce roman.

Des phrases courtes pour des chapitres courts. Beaucoup de blancs, beaucoup d’allusions, faut lire un peu entre les lignes.
Si on se laisse emporter par ce style, c’est un bonheur.
Mais je comprends les lecteurs qui sont plus réticents envers cette façon de raconter une histoire.

La jeunesse de cette clique de filles est au centre, mais ce livre raconte plus. Le déménagement d’une famille à New York, les soucis du père pour élever seul ses deux enfants dans un voisinage « hostile », Brooklyn dans les années 70.

Jacqueline Woodson arrive à créer une atmosphère dans laquelle on se retrouve facilement.

J’ai beaucoup aimé, bonne première rencontre.
Jacqueline Woodson Aa377

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Message par kenavo Jeu 30 Jan - 6:25

un de ses livres pour la jeunesse:
Jacqueline Woodson A1235

Un Jour, Tu Découvriras... illustré par Rafael López

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Message par kenavo Jeu 7 Mai - 8:18

Jacqueline Woodson A312

tellement contente pour Albertine, j'avais oublié de féliciter Jacqueline Woodson de son prix Hans-Christian-Andersen pour l’écriture

Pour Jacqueline Woodson, les membres du jury ont noté la présence d’un langage lyrique, de personnages puissants ainsi qu’un sentiment d’espoir constant.
« Les dialogues sont parfaits, les histoires sont brutes et fraiches, et les fins rassasient le lecteur » ont-ils ajouté.

source

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Message par kenavo Jeu 1 Avr - 6:13

Jacqueline Woodson A3589 / Jacqueline Woodson Aa2373
Red at the Bone / De feu et d'or
Présentation de l’éditeur
Nous sommes en 2001, le soir d’une fête donnée en l’honneur de Melody et de ses seize ans, dans la maison familiale de Brooklyn. Couvée du regard par ses parents et amis, elle fait son entrée sur une musique de Prince, dans une robe blanche taillée sur mesure. Une tristesse flotte néanmoins dans l’atmosphère. Seize ans plus tôt, cette même robe fut cousue pour une autre jeune fille : Iris, la mère de Melody, pour fêter aussi son entrée dans l’âge adulte. Une célébration qui n’eut finalement jamais lieu. Iris était enceinte.
 
Déroulant l’histoire de Melody, de son père, d’Iris et de ses parents – du massacre de Tulsa en 1921 au 11 septembre 2001 – pour comprendre comment ils en sont arrivés là, Jacqueline Woodson reconstitue non seulement leurs ambitions et leur fureur de vivre, mais aussi le prix qu’ils ont payé pour échapper à leur destin si profondément façonné par des décennies de racisme. En explorant le désir et l’identité sexuels, la maternité, l’éducation, la classe et le statut social, De feu et d’or décrit de façon magistrale la manière dont les jeunes doivent si souvent prendre des décisions irrévocables pour leur futur – avant même de savoir qui ils sont et ce qu’ils veulent devenir.
drunken quel grand coup de cœur.

Ayant lu déjà plus d’un de ses livres, je pense que celui-ci est mon favori pour l’instant.

On fait le tour de cette famille en découvrant chaque membre dans des chapitres alternant leurs propos.

Jacqueline Woodson change de personne, d’idées, de points de vue, d’années avec chaque voix qu’elle laisse raconter une part de l’histoire.

Ces gens qui se retrouvent lors de l’anniversaire de Melody vont raconter au fur et à mesure leur présent, leur passé… et de chapitre en chapitre on va aussi avancer un peu dans le temps et voir ce qui se passe après cette première soirée.

C’est tellement bien « ficelé », dès le premier chapitre on rejoint tout ce beau monde dans la danse. J’ai virevolté à travers ce roman et c’était un vrai délice de partager ces bouts de vie de cette famille.

Jacqueline Woodson A3592

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Message par domreader Jeu 1 Avr - 7:07

Encore un qui me plait bien !

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Message par kenavo Jeu 1 Avr - 7:07

tu devrais adorer Wink

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Message par kenavo Mar 20 Juil - 7:15

Illustrations : E.B. Lewis
Jacqueline Woodson A3795

Coming on Home soon

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Message par kenavo Mar 20 Juil - 7:24

Jacqueline Woodson A3246
Before the Ever After
Présentation de l’éditeur
For as long as ZJ can remember, his dad has been everyone's hero. As a charming, talented pro football star, he's as beloved to the neighborhood kids he plays with as he is to his millions of adoring sports fans.
But lately life at ZJ's house is anything but charming. His dad is having trouble remembering things and seems to be angry all the time. ZJ's mom explains it's because of all the head injuries his dad sustained during his career. ZJ can understand that--but it doesn't make the sting any less real when his own father forgets his name. As ZJ contemplates his new reality, he has to figure out how to hold on tight to family traditions and recollections of the glory days, all the while wondering what their past amounts to if his father can't remember it. And most importantly, can those happy feelings ever be reclaimed when they are all so busy aching for the past?
Livre paru en septembre 2020, j’espère qu’il va y avoir une version française.

Roman qui  s’adresse plutôt aux jeunes lecteurs, mais je ne vais pas ouvrir un autre fil pour l’instant.

Comme on peut le voir dans l’extrait, Jacqueline Woodson a choisi une forme à part pour raconter cette histoire.

De courts chapitres qui se présentent comme des poèmes… des chansons…

Je suis toujours partante pour ce genre de nouvelles expressions, surtout si cela fonctionne si bien comme dans cette histoire.

Elle raconte en fait les effets d’une encéphalopathie traumatique chronique (ETC) que le père du jeune ZJ doit subir à cause de son emploi : joueur dans la ligue NFL (Football américain).

Le sport le plus populaire en Amérique, cela a pris de longues années avant qu’on a commencé de parler des conséquences pour les joueurs. Et même avec les casques qu’ils doivent porter, ils ne sont quand même pas hors danger.

Mais ce que Jaqueline Woodson a crée avec ces faits est tout bon. Rien de « clinique », on est proche de ce garçon qui voit les changements de son père et ne peut (ne veut) pas comprendre.

Par moment c’est déchirant et tellement touchant, mais elle garde un bon équilibre et ainsi cette lecture se fait quand même avec un petit sourire.

J’ai savouré chaque moment.

Jacqueline Woodson A3247

Stephanie Singleton

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Message par kenavo Mar 20 Juil - 7:24

Extrait


Memory like a Movie
 
The memory goes like this:
 
Ollie’s got the ball and he’s running across my yard when 
Dad comes out of nowhere,
soft tackles him to the ground.
Then everyone is cheering and laughing because 
we didn’t even know my dad was home.
 
I thought you had a game, I say, grabbing him.
It’s a half hug, half tackle, but
the other guys—Darry and Daniel—hop on too 
and Ollie’s escaped, so he jumps
on top of all of us jumping on my dad.
 
Yeah, Mr. J., Darry says. I thought we’d be watching you 
on TV tonight.
 
Coach giving me a break, my daddy says. He climbs out 
from under,
shaking us off like we’re feathers, not boys.
 
Ah man! Darry says.
Yeah, we all say. Ah man!

Sometimes a player needs to rest, Daddy says. 
He looks at each of us for a long time.
A strange look. Like he’s just now seeing us.

Then he tosses the ball so far, we can’t even see it anymore. 

And my boys say Ah man, you threw it too far!
while I go back behind the garage where 
we have a whole bunch of footballs 
waiting and ready
for when my daddy sends one into the abyss.




Everybody’s Looking for a Hero

Once, when I was a little kid, 
this newscaster guy asked me if 
my dad was my biggest hero.
No, I said. My dad’s just my dad.
 
There was a crowd of newscasters circling around me, 
all of them with their microphones aimed
at my face. Maybe I was nervous, I don’t remember now.
 
Maybe it was after his first Super Bowl win, his ring 
new and shining on his finger. Me just a little kid,
so the ring was this whole glittering world, 
gold and black and diamonds against
my daddy’s brown hand.
 
I remember hearing the reporter say 
Listen to those fans! Looks like everybody’s 
found their next great hero.
 
And now I’m thinking back to those times
when the cold wind whipped around me and Mom 
as we sat wrapped in blankets, yelling Dad’s name, 
so close to the game, we could see the angry spit 
spraying from the other team’s coach’s lips.
So close, we could see the sweat on my daddy’s neck.

And all the people around us cheering,
all the people going around calling out his number, 
calling out his name.
 
Zachariah 44! Zachariah 44!
 
Is your daddy your hero? the newscaster had asked me.
 
And all these years later, just like that day, I know 
he’s not my hero,
he’s my dad, which means 
he’s my every single thing.



Day after the Game 
 
Day after the game
and Daddy gets out of bed slow. 
His whole body, he says,
is 223 pounds of pain
from toes to knees, from knees to ribs, 
every single hit he took yesterday 
remembered in the morning.



Before the Ever After
 
Before the ever after, there was Daddy driving 
to Village Ice Cream
on a Saturday night in July before preseason training.
 
Before the ever after, there was Mom in the back seat 
letting me ride up front, me and Daddy
having Man Time together 
waving to everyone
who pointed at our car and said That’s him!
 
Before the ever after, the way people said
That’s him! sounded like a cheer.
 
Before the ever after, the people pointing 
were always smiling.
 
Before the ever after, Daddy’s hands didn’t always tremble 
and his voice didn’t shake
and his head didn’t hurt all the time.
 
Before the ever after, there were picnics 
on Sunday afternoons in Central Park 
driving through the tunnel to get to the city 
me and Daddy making up songs.
 
Before the ever after, there were sandwiches 
on the grass near Strawberry Fields
chicken salad and barbecue beef 
and ham with apples and Brie
there were dark chocolates with almonds and 
milk chocolates with coconut
and fruit and us just laughing and laughing.
 
Before the ever after, there was the three of us 
and we lived happily
before the ever after.




Daniel
 
In second grade, Daniel walked over to me, Ollie and Darry, 
said You guys want to race from here to the tree?
When he lost, he laughed and didn’t even care, 
just high-fived Darry, who always wins
every race every time and said
You got feet like wings, bruh.
 
Then he got on his bike and we knew 
he wasn’t regular. He was fearless.
 
Even back then, he could already
do things on a bike that a bike wasn’t made for doing— 
popping wheelies and spinning and standing up on the seat 
while holding on to the handlebars and speeding
down the steepest hills in town.
 
Me, Darry and Ollie used to call ourselves Tripod 
cuz the three us came together like that.
 
But when we met Daniel, we became the Fantastic Four.
 
And even after he broke his arm
when he jumped a skate park ramp right into a wall, 
he didn’t stop riding.
He said My cast is like a second helmet,
held it high in the air
with the unbroken arm holding the handlebars
and then not holding them and Daniel flying 
around the park like some kid
gravity couldn’t mess with.
While me and Darry and Ollie watched him amazed. 

And terrified.




ZJ
 
I used to wonder who I’d be if “Zachariah 44” Johnson 
wasn’t my daddy.
First time people who know
even a little bit about football meet me, 
it’s like they know him, not me. To them, 
I’m Zachariah’s son.
The tight end guy’s kid.
I’m Zachariah Johnson Jr. ZJ. I’m the one 
whose daddy plays pro ball. I’m the tall kid
with my daddy’s same broad shoulders. I’m the one 
who doesn’t dream of going pro.
 
Music maybe.
But not football.
 
Still, even at school, feels like my dad’s in two places 
at once—dropping me off out front, saying
Learn lots, little man, then
walking into the classroom ahead of me.
I mean, not him but
his shadow. And me almost invisible 
inside it.
 
Except to my boys
who see me walking into the classroom and say

What’s up, ZJ?
Your mom throw any cookies in your lunch? 
Then all three of them open their hands 
beneath their desks so that when
the teacher’s back is turned 

I can sneak them one.




You Love a Thing?  
 
Ever since I was a little kid,
I’ve loved football, my daddy told me. 
Through every broken toe and cracked rib 
and jammed finger
and slam to the shoulder 
and slam to the head, I still loved it.
 
You got something you love, little man? 
Then you good.
You love food? You cook.
You love clothes? You design.
You love the wind and water? You sail.
 
Me, my daddy said,
I love everything about the game. 
Even the smell of the ball.
 
Then he laughed, said
Imagine loving something so much, you love 
the smell of it?
 
It smells like leather and dirt and sweat and new snow.
I love football with all
of my senses. Love the taste and feel 
of the air in my mouth
running with the ball on a cold day. Love the smell
of the ball when I press it to my face
and the smell of the field right after it rains.
 
I love the way the sky looks as we stare up at it
while some celebrity sings “The Star-Spangled Banner.” 
Love the sound of the crowd cheering us on.
 
When you love a thing, little man, my dad said,
you gotta love it with everything you got.
Till you can’t even tell where that thing you love begins 
and where you end.




Who We Are & What We Love  
 
Ollie divides fractions in his head,
can multiply them too—gives you the answer while 
you’re still trying to write down the problem, knows 
so much about so much but doesn’t show off
about knowing.
 
Darry—besides running fast, he can dance. Get the music 
going and my boy moves like water flowing.
All smooth like that.
 
Daniel’s super chill, says stuff like
You okay, my man? You need to talk?
And really means it. And really listens.
Calls his bike a Magic Broom, spins it in so many circles 
we all get dizzy, but not Daniel,
who bounces the front tire back to earth 
without even blinking,
says That was for all of y’all who are stuck on the ground.
 
Me, I play the guitar. Mostly songs 
that come into my head. Music
is always circling my brain. Hard to explain 
how songs do that.
But when I play them, everything 
makes some kind of strange sense like 
my guitar has all the answers.

When I sing, the songs feel 
as magic as Daniel’s bike
as brilliant as Ollie’s numbers 
as smooth as Darry’s moves
as good as the four of us hanging out 
on a bright cold Saturday afternoon.
 
It feels right 
and clear 
and always.

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Message par kenavo Jeu 19 Aoû - 7:07

Illustrations : E.B. Lewis

Jacqueline Woodson A4271

Un petit geste

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Message par kenavo Sam 3 Sep - 5:28

Illustrations : Leo Espinosa

Jacqueline Woodson A5769
The World Belonged to Us
Présentation de l’éditeur
It's getting hot outside, hot enough to turn on the hydrants and run through the water--and that means it's finally summer in the city! Released from school and reveling in their freedom, the kids on one Brooklyn block take advantage of everything summertime has to offer. Freedom from morning till night to go out to meet their friends and make the streets their playground--jumping double Dutch, playing tag and hide-and-seek, building forts, chasing ice cream trucks, and best of all, believing anything is possible. That is, till their moms call them home for dinner. But not to worry--they know there is always tomorrow to do it all over again--because the block belongs to them and they rule their world.
Jacqueline Woodson Aaaa247

Je ne sais pas pour vous, mais les vacances d’été lors de ma jeunesse étaient toujours LE grand événement de l’année.
Selon les dates, on avait entre 9 et 10 semaines, donc, assez de temps pour jouer, s’amuser, créer des souvenirs, oublier l’école…

Avec cet album, j’ai vue que les étés à Brooklyn et ceux au Luxembourg n’étaient pas si différents Wink

Jacqueline Woodson raconte une belle histoire entre nostalgie et bons moments passés avec les amis.

Les images de Leo Espinosa rendent le tout exquis.

En voilà un album rayon de soleil qu’il fait bon de lire au moins une fois tous les étés drunken

Jacqueline Woodson A971

Jacqueline Woodson Aa624

Jacqueline Woodson Aaa487

Jacqueline Woodson A970

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