Joël Dicker
+3
Queenie
Mordicus
Liseron
7 participants
Page 1 sur 1
Joël Dicker
Joël Dicker est un écrivain suisse de langue française, né à Genève le 16 juin 1985.
Sa famille est originaire de France et de Russie. Enfant, il passe tous ses étés aux Etats-Unis , qu'il sillonnera par la suite à de nombreuses reprises, du Maine à l'Alaska.
Il effectue sa scolarité à Genève, suit pendant quelques années le Cours Florent à Paris, avant de revenir étudier le droit à l’Université de Genève, d’où il sort diplômé en 2010.
Il se passionne depuis son plus jeune âge pour l’écriture. A dix ans, il fonde La Gazette des Animaux, une revue sur la nature qui lui vaudra de recevoir le Prix Cunéo pour la protection de la nature et d’être désigné « plus jeune rédacteur en chef de Suisse » par La Tribune de Genève.
Sa première nouvelle, "Le Tigre", est primée en 2005 dans le cadre du Prix International des jeunes auteurs et publiée dans le recueil des lauréats, aux éditions de l’Hèbe (Suisse).
Il écrit ensuite Les derniers jours de nos pères, qui peinera à trouver un éditeur mais sera cependant récompensé en 2010 par le Prix des écrivains genevois, décerné tous les quatre ans pour des manuscrits de romans. Joël Dicker est alors contacté par le directeur des Editions de l’Age d’Homme, à Lausanne, qui propose de l’éditer.
Le livre paraît en janvier 2012 en coédition De Fallois / L’Âge d’Homme.
En septembre 2012 sort son deuxième roman, La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert, sur lequel il travaille depuis deux ans et qui répond à son "envie de longue date d'écrire un roman américain long et haletant". Il figure dans la première sélection pour le Prix Goncourt, et reçoit le Grand Prix du roman de l'Académie française 2012.
Il poursuit avec une suite-préquelle Le Livre des Baltimore (2015).
En 2018, il sort La disparition de Stéphanie Mailer
_________________
Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7112
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Joël Dicker
Moi, j'ai écouté l'adaptation de France Inter sur Québert, c'était sympa (mais le personnage principal, j'avais envie de lui donner des claques).
J'ai lu Le livre des Baltimore, et... j'ai vraiment pas aimé. Le côté gosses de riches qui se tirent la bourre... Mouais... Je trouvais le style sans grand intérêt, l'histoire vue et revue, un côté plan plan et des personnages insupportables.
Je ne lirais probablement pas La Disparition.
J'aurais certainement du lire Québert.
Il paraît que son tout premier est très différent (les derniers jours de nos pères)
Je laisse soin à @Mordicus de laisser ses avis.
_________________
Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7112
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Joël Dicker
J'avais beaucoup aimé Québert et son côté "tourne-pages" et pas du tout Le Livre des Baltimore, que j'ai trouvé insignifiant et longuet ! Du coup, je suis très partagée pour celui qui vient de sortir : à lire ou pas ?
_________________
"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4262
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Joël Dicker
J'ai aimé La vérité sur l'affaire Harry Québert, que j'ai d'ailleurs lu et ensuite écouté grave à France Culture.
J'ai adoré Le dernier des Baltimore. Parce que la famille. Parce qu'il y avait un petit goût de connu.
Mais cette Stephanie Mailer.
Vraiment ?
Une déception étrange. Parce que finalement j'ai englouti La disparition de Stephanie Mailer en quelques jours. C'est tellement facile à lire !
Malgré.
Mille et une fautes de syntaxe, d'orthographe et de coquilles en tout genre.
De l'inversion du nom de deux protagonistes à genre 15 pages de la fin.
De l'absence totale de vraies descriptions permettant une immersion délicieuse dans cet univers.
Des caricatures de personnages.
Une alambiquerie d'enquête policière.
Une NUNUCHERIE terrible à la fin du bouquin ! (C'était vraiment le pompon de coller un truc amoureux de merde à la fin).
...
Orphea. Douce ville balnéaire pas loin de New-York.
Une trame de 1994 avec un quadruple meurtre du maire d'Orphea, sa femme, le p'tit prince. Et une joggeuse qui passait malheureusement par là.
Une trame en 2014 où Stephanie Mailer, une journaliste, décide de reprendre le dossier car elle sait qu'à l'époque on s'est planté dans le coupable.
1994 et 2014 s'entremêlent sans cesse.
On a genre 14 narrateurs internes principaux.
Plus une narration externe.
C'est à peine lourd hein.
Y'a intérêt à bien suivre, au début, tous les noms et liens.
L'ancien chef de la police, l'ancien directeur du journal Truc, le nouveau chef de la police, le librairie, la copine, le mec plein de thune, le flic malheureux, la flic qui en veut, etc.
Pfffiou.
Quel bordel.
Mais bon.
Ce qui est le plus dommage, c'est vraiment ce cruel manque de description. Comme si l'auteur avait été archi pressé, surtout aller à l'essentiel : du dialogue, du dialogue, des scènes "choc".
L'impression de regarder un énième épisode des "Experts".
Une débauche de moyens et d'intervenants, de rebondissements plus ou moins heureux.
Mais finalement, on s'en fout un peu. Parce qu'on arrive pas à s'approprier les personnages principaux.
Jesse, Dereck, Anna, Stephanie.
Quelle taille ? Quelle couleur de cheveux ? Un nez aquilin ? Une intolérance au lactose ? Un chanteur préféré ?
Comment sont les habitants d'Orphea ? Comment est l'intérieur du Palace du Lac ? Quelle est la putain d'atmosphère bordel !
Que dale.
On ne sait rien.
Juste un gloubiboulga de clichés : le mec de 50 piges qui s'envoie sa secrétaire de 25 ans et la couvre de cadeaux exorbitants sous peine de voir son plan Q dévoilé à sa femme... Etait-ce vraiment utile ?, le sous-chef flic Montagne qui déteste Anna parce qu'elle a des ovaires, le flic torturé par un drame qui n'en finit pas de finir, le critique littéraire qui en fait des caiiiiiiisses, le metteur en scène hystérique de lui-même.
Pis, sans déconner, y'a des scènes malaisantes : les grands-parents de Jesse, à quoi servait ce flash back grotesque de grands-parents improbables ? Des dialogues tellement creux et cuculapraline, la pièce de théâtre de l'ancien chef de la police (mais pourquoi ? pourquoi une alambiquerie nullissime de cet acabit ?!), des meurtres commis subitement, sans qu'on arrive à ressentir une quelconque compassion, juste "Ho tiens, lui aussi on l'a buté" Et puis... À un moment, on apprend que des témoins n'ont pas vraiment été entendus, que certaines personnes savaient plus ou moins des trucs mais ne voulaient pas trop d'emmerdes avec les flics...
PITIÉ ! Que cela cesse !
Lassant.
...
Ça se lit tout seul.
Mais au final, je crois que c'est un peu facile.
Voire presque mauvais.
...
Insipide, pour ma part.
J'ai adoré Le dernier des Baltimore. Parce que la famille. Parce qu'il y avait un petit goût de connu.
Mais cette Stephanie Mailer.
Vraiment ?
Une déception étrange. Parce que finalement j'ai englouti La disparition de Stephanie Mailer en quelques jours. C'est tellement facile à lire !
Malgré.
Mille et une fautes de syntaxe, d'orthographe et de coquilles en tout genre.
De l'inversion du nom de deux protagonistes à genre 15 pages de la fin.
De l'absence totale de vraies descriptions permettant une immersion délicieuse dans cet univers.
Des caricatures de personnages.
Une alambiquerie d'enquête policière.
Une NUNUCHERIE terrible à la fin du bouquin ! (C'était vraiment le pompon de coller un truc amoureux de merde à la fin).
...
Orphea. Douce ville balnéaire pas loin de New-York.
Une trame de 1994 avec un quadruple meurtre du maire d'Orphea, sa femme, le p'tit prince. Et une joggeuse qui passait malheureusement par là.
Une trame en 2014 où Stephanie Mailer, une journaliste, décide de reprendre le dossier car elle sait qu'à l'époque on s'est planté dans le coupable.
1994 et 2014 s'entremêlent sans cesse.
On a genre 14 narrateurs internes principaux.
Plus une narration externe.
C'est à peine lourd hein.
Y'a intérêt à bien suivre, au début, tous les noms et liens.
L'ancien chef de la police, l'ancien directeur du journal Truc, le nouveau chef de la police, le librairie, la copine, le mec plein de thune, le flic malheureux, la flic qui en veut, etc.
Pfffiou.
Quel bordel.
Mais bon.
Ce qui est le plus dommage, c'est vraiment ce cruel manque de description. Comme si l'auteur avait été archi pressé, surtout aller à l'essentiel : du dialogue, du dialogue, des scènes "choc".
L'impression de regarder un énième épisode des "Experts".
Une débauche de moyens et d'intervenants, de rebondissements plus ou moins heureux.
Mais finalement, on s'en fout un peu. Parce qu'on arrive pas à s'approprier les personnages principaux.
Jesse, Dereck, Anna, Stephanie.
Quelle taille ? Quelle couleur de cheveux ? Un nez aquilin ? Une intolérance au lactose ? Un chanteur préféré ?
Comment sont les habitants d'Orphea ? Comment est l'intérieur du Palace du Lac ? Quelle est la putain d'atmosphère bordel !
Que dale.
On ne sait rien.
Juste un gloubiboulga de clichés : le mec de 50 piges qui s'envoie sa secrétaire de 25 ans et la couvre de cadeaux exorbitants sous peine de voir son plan Q dévoilé à sa femme... Etait-ce vraiment utile ?, le sous-chef flic Montagne qui déteste Anna parce qu'elle a des ovaires, le flic torturé par un drame qui n'en finit pas de finir, le critique littéraire qui en fait des caiiiiiiisses, le metteur en scène hystérique de lui-même.
Pis, sans déconner, y'a des scènes malaisantes : les grands-parents de Jesse, à quoi servait ce flash back grotesque de grands-parents improbables ? Des dialogues tellement creux et cuculapraline, la pièce de théâtre de l'ancien chef de la police (mais pourquoi ? pourquoi une alambiquerie nullissime de cet acabit ?!), des meurtres commis subitement, sans qu'on arrive à ressentir une quelconque compassion, juste "Ho tiens, lui aussi on l'a buté" Et puis... À un moment, on apprend que des témoins n'ont pas vraiment été entendus, que certaines personnes savaient plus ou moins des trucs mais ne voulaient pas trop d'emmerdes avec les flics...
PITIÉ ! Que cela cesse !
Lassant.
...
Ça se lit tout seul.
Mais au final, je crois que c'est un peu facile.
Voire presque mauvais.
...
Insipide, pour ma part.
_________________
Misunderstood, yeah She's good I can tell
Though everyone tells me I'm under her spell
But I'll never leave her they don't know our deal
Mordicus- Messages : 403
Date d'inscription : 03/12/2016
Re: Joël Dicker
Merci pour le commentaire @mordicus, je ne vais pas le lire alors...
_________________
"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4262
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Joël Dicker
Mordicus a écrit:J'ai aimé La vérité sur l'affaire Harry Québert, que j'ai d'ailleurs lu et ensuite écouté grave à France Culture.
J'ai adoré Le dernier des Baltimore. Parce que la famille. Parce qu'il y avait un petit goût de connu.[/color]
Ce n'est donc pas la peine que je tente Québert.
Bravo pour cette critique jouissive de La Disparition.
_________________
Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7112
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Joël Dicker
Queenie a écrit:Bravo pour cette critique jouissive de La Disparition.
Ah oui, on est même chaud brûlant de le découvrir, ce bouquin
Aeriale- Messages : 11818
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Joël Dicker
-L'énigme de la chambre 622-
Le point de départ est relativement simple: L'auteur, suite à une déception sentimentale, part se ressourcer dans un palace des Alpes suisses, à Verbier, où il fait la connaissance de sa charmante voisine. Cette dernière, toute excitée par leur rencontre, se met en tête de percer les secrets de l'écriture et le seconder pour son prochain roman. Le thème est tout trouvé lorsqu'ils découvrent qu'un mystérieux meurtre a été commis quelques années auparavant dans cette fameuse chambre 622. ils vont alors se lancer dans des recherches auprès d'anciens témoins.
Je vais passer sur l'intrigue, qui en gros parle de succession, de gros banquiers suisses, d'une disparition (mais on doit attendre le dernier quart pour connaître le nom de la victime) et qui implique une foultitude de personnages tous caricaturaux et peu crédibles. "L'écrivain" (comme le nomme sa comparse et Dicker lui-même) superpose ainsi plusieurs périodes, crée une histoire (l'enquête, leur petit flirt) dans l'histoire (ce fameux meurtre non élucidé, les mobiles inconnus, les protagonistes) qui elle même se découpe dans le temps (sur quinze ans)
En dehors de l'écriture assez plate (et des dialogues bourrés de clichés) l'intrigue n'en finit pas de s'étendre. Je reconnais que Dicker sait mener sa barque, et arrive quand même à capter car j'ai tenu jusqu'au bout, malgré des retours incessants et des rebondissements carrément dantesques. Je voulais savoir. Mais la chute, digne d'un film de série B, est complètement surréaliste. Mon premier de lui, et même si l'auteur m'est sympathique et que la balade suisse m'a replongée dans l’ambiance genevoise, ce sera aussi mon dernier, hélas! Ca m'a rappelé certaines lectures adolescentes, à l'époque ça m'aurait peut-être plu, mais avec l'âge on devient un peu plus exigeant :-)
Le point de départ est relativement simple: L'auteur, suite à une déception sentimentale, part se ressourcer dans un palace des Alpes suisses, à Verbier, où il fait la connaissance de sa charmante voisine. Cette dernière, toute excitée par leur rencontre, se met en tête de percer les secrets de l'écriture et le seconder pour son prochain roman. Le thème est tout trouvé lorsqu'ils découvrent qu'un mystérieux meurtre a été commis quelques années auparavant dans cette fameuse chambre 622. ils vont alors se lancer dans des recherches auprès d'anciens témoins.
Je vais passer sur l'intrigue, qui en gros parle de succession, de gros banquiers suisses, d'une disparition (mais on doit attendre le dernier quart pour connaître le nom de la victime) et qui implique une foultitude de personnages tous caricaturaux et peu crédibles. "L'écrivain" (comme le nomme sa comparse et Dicker lui-même) superpose ainsi plusieurs périodes, crée une histoire (l'enquête, leur petit flirt) dans l'histoire (ce fameux meurtre non élucidé, les mobiles inconnus, les protagonistes) qui elle même se découpe dans le temps (sur quinze ans)
En dehors de l'écriture assez plate (et des dialogues bourrés de clichés) l'intrigue n'en finit pas de s'étendre. Je reconnais que Dicker sait mener sa barque, et arrive quand même à capter car j'ai tenu jusqu'au bout, malgré des retours incessants et des rebondissements carrément dantesques. Je voulais savoir. Mais la chute, digne d'un film de série B, est complètement surréaliste. Mon premier de lui, et même si l'auteur m'est sympathique et que la balade suisse m'a replongée dans l’ambiance genevoise, ce sera aussi mon dernier, hélas! Ca m'a rappelé certaines lectures adolescentes, à l'époque ça m'aurait peut-être plu, mais avec l'âge on devient un peu plus exigeant :-)
Aeriale- Messages : 11818
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Joël Dicker
Jojo la Morille n'a plus qu'à retourner dans son bocal !
_________________
Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7112
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Joël Dicker
Queenie a écrit:Jojo la Morille n'a plus qu'à retourner dans son bocal !
_________________
Lire nuit gravement à la bêtise !
Nightingale- Messages : 2768
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 55
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Joël Dicker
Voilà! C'est assez imagé mais c'est à peu près ça
Aeriale- Messages : 11818
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Joël Dicker
Je vous laisse la critique rapide que j'ai rédigée sur Babelio :
Livre très décevant eu égard à d'autres ouvrages de l'auteur et notamment de 'La Vérité sur l'affaire Harry Québert'.
La magie ne s'installe pas, la seconde est dure à passer.
De jolis passages malgré tout mais on a vraiment l'impression que le livre est un peu écrit à visée quelque peu commerciale....
Bref pas terrible pour moi....
Par contre, pour ceux qui ne l'ont pas lu, je vous recommande La Vérité sur l'affaire Harry Québert !
Livre très décevant eu égard à d'autres ouvrages de l'auteur et notamment de 'La Vérité sur l'affaire Harry Québert'.
La magie ne s'installe pas, la seconde est dure à passer.
De jolis passages malgré tout mais on a vraiment l'impression que le livre est un peu écrit à visée quelque peu commerciale....
Bref pas terrible pour moi....
Par contre, pour ceux qui ne l'ont pas lu, je vous recommande La Vérité sur l'affaire Harry Québert !
_________________
“Il n’y a point de génie sans un grain de folie.” Aristote
Luciole- Messages : 1046
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 48
Localisation : France - Pays de la Loire
Re: Joël Dicker
Ben voilà... j’ai lu le moins bon!
Merci de ton avis, @Luciole, je vois qu’on est d’accord :-)
Je ne suis pas sure de retenter, par contre!
Merci de ton avis, @Luciole, je vois qu’on est d’accord :-)
Je ne suis pas sure de retenter, par contre!
Aeriale- Messages : 11818
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Joël Dicker
-Un animal sauvage-
Tout débute par un braquage dans une grande bijouterie à Genève, en plein centre ville: On suit deux malfrats prêts à faire le casse. Coupure, retour quelques semaines avant. Sophie s'apprête à fêter ses 40 ans. Mariée à Arpad, un banquier promis à un bel avenir, ils forment avec leurs deux enfants la famille idéale et habitent une superbe maison sur les rives du lac, dans la banlieue très prisé de Cologny. Ils ont ce soir là invité leurs voisins, Greg et sa femme Karine, qui mènent une vie bien moins glamour et sont littéralement fascinés par les premiers. Au point que Greg, policier à priori sans reproche, se mette depuis peu à épier la belle Sophie, jusqu'à en être obsédé.
Voilà pour le cadre. Toujours des beaux quartiers, des personnages évoluant dans un monde privilégié, côtoyant d'autres moins gâtés. Des dissemblances un peu caricaturales, sans complexité, des dialogues convenus, une situation assez prévisible au départ. Joël Dicker s'amuse alors à brouiller les fils, se faire croiser différentes situations, mixer le passé et le présent dans une construction très hachée, avec des retours en arrière incessants s'imbriquant plus ou moins avec bonheur et nous faisant tenir en haleine malgré tout.
Dicker est un malin, il sait jouer de ses lecteurs, les baladant jusqu'à la chute dans un final qui réussit à surprendre, il faut reconnaître. Mais les ficelles sont quand même évidentes et les raccourcis nombreux. Tout est calibré pour une lecture facile touchant le plus large public. Rien à dire, c'est un pro du marketing. Et maintenant vite un vrai bon roman (Reste plus qu'on m'en offre un troisième de lui )
Tout débute par un braquage dans une grande bijouterie à Genève, en plein centre ville: On suit deux malfrats prêts à faire le casse. Coupure, retour quelques semaines avant. Sophie s'apprête à fêter ses 40 ans. Mariée à Arpad, un banquier promis à un bel avenir, ils forment avec leurs deux enfants la famille idéale et habitent une superbe maison sur les rives du lac, dans la banlieue très prisé de Cologny. Ils ont ce soir là invité leurs voisins, Greg et sa femme Karine, qui mènent une vie bien moins glamour et sont littéralement fascinés par les premiers. Au point que Greg, policier à priori sans reproche, se mette depuis peu à épier la belle Sophie, jusqu'à en être obsédé.
Voilà pour le cadre. Toujours des beaux quartiers, des personnages évoluant dans un monde privilégié, côtoyant d'autres moins gâtés. Des dissemblances un peu caricaturales, sans complexité, des dialogues convenus, une situation assez prévisible au départ. Joël Dicker s'amuse alors à brouiller les fils, se faire croiser différentes situations, mixer le passé et le présent dans une construction très hachée, avec des retours en arrière incessants s'imbriquant plus ou moins avec bonheur et nous faisant tenir en haleine malgré tout.
Dicker est un malin, il sait jouer de ses lecteurs, les baladant jusqu'à la chute dans un final qui réussit à surprendre, il faut reconnaître. Mais les ficelles sont quand même évidentes et les raccourcis nombreux. Tout est calibré pour une lecture facile touchant le plus large public. Rien à dire, c'est un pro du marketing. Et maintenant vite un vrai bon roman (Reste plus qu'on m'en offre un troisième de lui )
Aeriale- Messages : 11818
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Joël Dicker
Il fallait que quelqu'un s'y colle ! Bravo Aeriale ! C'est un livre qu'on a offert à Ovalire, il va falloir qu'il s'y mette lui aussi ! Je crois que je vais passer mon tour, même si je lui reconnais les mêmes qualités qu'Aériale, c'est à dire une efficacité marketing littéraire sans faille.
_________________
'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3570
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum