Stanisława Domagalska
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Stanisława Domagalska
Stanisława Domagalska est une écrivaine polonaise, journaliste, scénariste et militante anticommuniste née en 1946 et décédée en 2007.
Diplômée de philologie polonaise, elle travaille dans la première moitié des années 70 au studio du documentaire à Varsovie. Elle participe à des manifestations contre le pouvoir en place puis devient professeur au sanatorium de neuropsychiatrie pédiatrique à Garwolin. Elle intègre ensuite une école primaire en tant que professeur de polonais. Parallèlement, elle publie des livres pour enfants.
En 1981, elle commence à travailler dans un hebdomadaire polonais politique, d’abord au département des lettres, puis en tant que reporter.
Pendant la guerre, elle collabore à une revue d’opposition polonaise, elle écrit également pour des mensuels.
À partir de 1991, elle réalise des films au Kronika Film Studio. Elle appartenait à l’Association des écrivains polonais. Ses reportages ont été rassemblés et publiés par une maison d’édition polonaise.
Source : Editeur
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Re: Stanisława Domagalska
Comment j’ai adopté mon grand-père
Une fois de plus – une jolie découverte grâce à La Joie de Lire.Présentation de l’éditeur
Grégory souffle ses huit bougies. Un anniversaire bien triste car c’est l’été, tous les copains de classe sont partis en vacances et le seul invité à la fête est le turbulent Philippe Pigeon, un voisin d’immeuble qui, pour tromper sa solitude quotidienne s’invente une vie d’agent secret sans cesse traqué par des ennemis. Pour couronner le tout, Grégory surprend une conversation entre ses parents et apprend la dramatique nouvelle de leur prochain divorce. Grégory se dit que décidément « c’est bien triste de vieillir, c’est même la chose la plus triste qui soit au monde ».
Cependant, une rencontre inattendue va transformer son quotidien : il va faire la connaissance de son voisin du dessus, Melchior Omelan, un vieux monsieur drôle et surprenant, et son gentil chien Melon, qui adore les sucreries. Chaque nouvelle rencontre sera pour eux l’occasion de vivre une aventure rocambolesque comme, par exemple, rattraper un chameau échappé d’un zoo, ou se retrouver au cours d’une randonnée en plein exercice de scouts. Melchior Omelan initie également Grégory au merveilleux pouvoir de l’imagination. Au fil du temps, une belle complicité va naître entre les deux personnages au point que le petit garçon va demander à Monsieur Omelan de devenir son grand-père d’adoption. Son écoute attentive et ses précieux conseils vont aider Grégory à accepter la séparation de ses parents et à entamer une nouvelle vie.
Ce court roman présente le délicat problème de la solitude des enfants dont les parents ne s’occupent que trop peu car accaparés par leurs propres soucis, et du criant manque de communication qui existe entre eux. Un récit intemporel sur l’amour transgénérationnel capable d’égayer le cœur des plus jeunes et la vie des plus anciens, illustré par Julie Escoriza.
Et oui, cette maison d’édition est un garant pour publier des petites pépites dans le domaine de la jeunesse.
Ainsi ce roman de 1975 n’a pas pris une ride et pourrait être considéré sans soucis comme « classique ».
C’est par moment déjanté, pleine d’imagination et je dirais que ce mélange convient bien aux jeunes lecteurs.
Un monde dans lequel on peut se retrouver… mais en même temps qu’il est facile de se perdre dans ces beaux jours de vacances.
J’ai beaucoup aimé… j’espère pour d’autres traductions.
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