Anaïs Barbeau-Lavalette
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Anaïs Barbeau-Lavalette
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Re: Anaïs Barbeau-Lavalette

La femme qui fuit
En voilà une autre découverte à cause de mon envie de rester encore au QuébecPrésentation de l’éditeur
Elle s'appelait Suzanne Meloche. Était aux côtés de Borduas, Gauvreau et Riopelle quand ils signent le Refus global en 1948. Fonda une famille avec le peintre Marcel Barbeau. Abandonna très tôt ses deux enfants.
Afin de remonter le cours de la vie de sa grand-mère, qu’elle n’a pas connue, l'auteur a engagé une détective privée et écrit à partir des indices dégagés.
À travers ce portrait de femme explosive, restée en marge de l'histoire, Anaïs Barbeau-Lavalette livre une réflexion sur la liberté, la filiation et la création d’une intensité rare et un texte en forme d’adresse, directe et sans fard, à celle qui blessa sa mère à jamais.
Un ouvrage incandescent de beauté. Divisé en courts chapitres comme autant de petits poèmes, polaroïds d'une époque, La Femme qui fuit raconte notre histoire à toutes. Geneviève Patterson,Châtelaine.
Un livre émouvant entre réalité historique et pure fiction. Mario Cloutier, La Presse.
Prix des libraires du Québec 2016.

Et c’est un vrai grand coup de cœur ! Quelle vie, quel témoignage, quel portrait Anaïs Barbeau-Lavalette a écrit sur sa grand-mère.
Une vraie bombe.
Cela explose dans tous les sens. Un style en staccato, des phrases courtes, l’auteur prend le point de vue de cette femme qu’elle n’a jamais connue. Mais elle s’y glisse dans sa peau. On la ressent, on la voie, on la sent.
Je suis toujours admirative quand des auteurs arrivent à restituer des personnes ayant vécues de la sorte qu’on les croit devant soi.
Dans ce livre, on rencontre vraiment Suzanne Meloche et c’est passionnant de découvrir sa vie tout à fait à part.
Extra

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Re: Anaïs Barbeau-Lavalette
Extrait
Une prairie, vaste, sous un ciel orageux. Debout, une femme. Elle est en train de prendre racine.
C'est douloureux.
Elle creuse un trou. Qu'elle veut profond.
La femme, c'est ma mère.
Qui jette tes cendres dans la terre.
Une poignée de toi lui échappe et s'envole au vent. Elle redouble d'ardeur. Tu ne te sauveras pas.
Ta fille te plante derrière chez elle, dans ce champ immense qu'elle connaît par cœur, dans l'espace qui accueille ses promenades matinales.
Le ciel noir au-dessus d'elle vous avale.
Sous la pluie elle s'acharne. Elle te mêle à sa terre.
Là où elle saura te trouver.
C'est fini.
Tu ne pourras plus t'enfuir.
Une prairie, vaste, sous un ciel orageux. Debout, une femme. Elle est en train de prendre racine.
C'est douloureux.
Elle creuse un trou. Qu'elle veut profond.
La femme, c'est ma mère.
Qui jette tes cendres dans la terre.
Une poignée de toi lui échappe et s'envole au vent. Elle redouble d'ardeur. Tu ne te sauveras pas.
Ta fille te plante derrière chez elle, dans ce champ immense qu'elle connaît par cœur, dans l'espace qui accueille ses promenades matinales.
Le ciel noir au-dessus d'elle vous avale.
Sous la pluie elle s'acharne. Elle te mêle à sa terre.
Là où elle saura te trouver.
C'est fini.
Tu ne pourras plus t'enfuir.
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