Sophie Poirier
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Re: Sophie Poirier
Les points communs
L’extrait du livre que la page Improbables Librairies, Improbables Bibliothèques a posté sur FB m’a amené vers ce livre.Présentation de l’éditeur
« J’ai rendez-vous sur une île, avec une libraire.
Depuis quelques mois, c’est fréquent, j’ai des destinations de librairies. »
«Les points communs», un reportage poétique qui fait cheminer Sophie Poirier en France et aller à la rencontre de différents libraires
Il y a déjà quelques années que j’avais fait un voyage similaire.
Le tour de la Bretagne en Café-Librairies, regroupés dans la Fédération des Cafés Libraires en Bretagne
Des visites, des rencontres, des photos… je n’en ai pas écrit un livre, mais celui de Sophie Poirier m’a rappelé mes propres expériences.
Et oui, cela fait bien de voyager de telle sorte. Et son livre regroupe quelques très bons moments des rencontres qu’elle a faites.
On va faire connaissance de gens passionnés, plein d’idées mais naturellement aussi angoissés par moment vu le futur de leur métier.
Sophie Poirier a su donner corps et âme à tous ces libraires qu’elle a rencontré et on y passe un très bon moment de lecture en leur compagnie.
Improbables Librairies, Improbables Bibliothèques
Il y a à Bordeaux un libraire très singulier. Ou du moins, il y avait.
Dominique dit Neuneuil, est un sans logis, qui, sous le parking Victor Hugo, a constitué sa « librairie libre ». Une belle librairie, bien achalandée, les ouvrages proprement présentés sur des étagères... Et chacun peut venir se servir et apporter des livres, on troque ou pas, c’est gratuit. Et puis on parle avec Dominique si on veut, on peut prendre un café, bref, un véritable « service public sauvage » d…e la lecture. Sophie Poirier y a consacré un chapitre dans son beau livre Les Points communs.
Aujourd’hui, mardi 23 octobre 2018, des sbires accompagnés de policiers municipaux sont venus détruire la librairie de Dominique. Démonter, casser, vider, jeter. Pourquoi ? On ne sait pas, sans doute parce qu’il faut faire propre, ou pour de quelconques questions de sécurité. La sécurité est toujours un excellent argument lorsqu’on veut fermer un lieu…
Mais quelle sécurité était menacée par une librairie à l’accès libre et son passionné libraire ? Qui Dominique dit Neuneuil pouvait-il gêner, là, sous son parking, avec ses livres ? Et quel est le décideur zélé qui a diligenté la force publique pour détruire ce qu’il avait construit avec patience depuis des lustres ? Il n’avait rien d’autre à faire, celui-là, aujourd’hui ?
Devant ce gâchis, la tristesse se mêle à la colère.
le très bon commentaire de Charybde dont elle mentionne aussi la libriairie à Paris
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Re: Sophie Poirier
Le Signal
Présentation de l’éditeur
Une femme tombe amoureuse. De qui ? D’un immeuble : Le Signal. Construit entre 1965 et 1970 sur la côte sableuse aquitaine, Le Signal se dressait alors à deux cents mètres du trait de côte. Il a permis à une population modeste d’accéder au logement « face à la mer ». Mais on a négligé l’érosion marine, accélérée par le réchauffement climatique. Aujourd’hui, Le Signal n’est plus qu’à neuf mètres du bord de dune. Les habitants ont été expulsés, l’immeuble désamianté, on n’attend plus que sa destruction programmée dans les mois à venir.
Quand l’auteure, Sophie Poirier, le découvre en 2014, la rencontre est magique. Les appartements vides, parfois vandalisés, racontent tous une histoire, au fil de leur dégradation. C’est un lieu à explorer, une machine à rêver, un témoignage à la fois architectural, social, humain.
Lentement, comme on apprivoise un corps aimé, Sophie Poirier a tenté de prendre possession de cet immeuble déserté, symbole de la grandeur et décadence des rêves immobiliers. Et peu à peu, au prix d’une enquête attentive et poétique, Le Signal lui a livré ses secrets. Et, sans doute, lui a révélé quelque chose sur elle-même, ses peurs, ses espoirs.
Drôle d’histoire d’amour.
Mais c’est bluffant cette fascination qu’éprouve Sophie Poirier pour cet immeuble. Et encore plus bluffant, elle arrive à le partager avec ses lecteurs.
J’étais en tout cas partante pour une découverte de ce lieu hors norme.
Quel destin à part.
Je laisse la parole à Sophie, elle en parle mieux que je puisse le faire :
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