E.T.A. Hoffmann

Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, né Ernst Theodor Wilhelm Hoffmann, le 24 janvier 1776 à Königsberg, en Prusse-Orientale, et mort le 25 juin 1822 à Berlin est un écrivain romantique et un compositeur, également dessinateur et juriste allemand.


source et suite

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Der Sandmann / L’homme au sable (Le marchand de sable)

Présentation de l’éditeur
Petit garçon, Nathanaël était terrorisé par le marchand de sable qui emporte les enfants qui ne dorment pas pour les donner à manger à des monstres au bec crochu. Des années plus tard, devenu étudiant, Nathanaël reconnaït ce personnage maléfique sous les traits d'un vieux colporteur qui vend des baromètres. Toutes ses terreurs enfantines resurgissent...
Un conte fantastique et étrange dans lequel apparaissent les thèmes favoris du romantisme allemand.

Il y a des années, j’avais lu le conte de Casse-Noisette de cet auteur pour la LC Noël, mais j’avais finalement retenu que la version illustré par Hélène Druvert.

Le monde des contes de E.T.A. Hoffmann était à mon avis plus d’actualité.

Les histories qu’on raconte aujourd’hui aux jeunes n’ont plus le but de les effrayer. À part celles qui sont visées à les rendre attentifs (environnement, migration, etc.) le domaine de la jeunesse est plutôt positif et engageant.

Le Marchand de sable francophone est hérité du Sandmann des cultures germaniques, qui est chargé d'endormir les enfants en faisant picoter leurs yeux au moyen du sable. Il est aussi à l'origine du Sandman de la culture anglophone.

source

Finalement cette histoire de E.T.A. Hoffmann se retrouve dans la même veine que celle du Casse-Noisette.

En allemand il y a le joli mot de Schauermärchen que mon dictionnaire traduit par « histoires de brigands » ce qui ne redonne à mon avis pas le vrai sens du mot. Schauer = frisson, ainsi ce sont des contes pour donner des frissons.

Cela s’applique à 100 % sur ce que j’ai lu jusqu’à présent de cet auteur.

Et puisque ce genre d’histoire n’est pas ma tasse de thé, je crois que je vais laisser de côté Monsieur Hoffmann dans le futur.

Je vais surtout garder dans mon imaginaire le Marchand de Sable qui a accompagné ma jeunesse. Le fameux Sandmännchen qui venait chaque soir à la télé pour présenter une petite histoire, un court film animé - juste avant d’aller au lit.

Ô douces madeleines de ma jeunesse…

J'aime beaucoup Hoffmann, à cause justement de ce côté étrange, inquiétant des récits. C'est vrai ce que tu dis @Kenavo sur cette tendance à donner maintenant aux enfants des gentilles histoires positives, surtout rien qui pourrait les "perturber". Or le but des contes traditionnelles, c'était justement apprivoiser les choses inquiétantes, qui nous échappent, que l'on ne comprend pas. C'est plutôt un appauvrissemnent, ce règne de la bien pensance, une sorte de nouvelle morale insidieuse.
Cela dit Hoffmann, ce n'est pas forcément pour les enfants.

Arabella a écrit:C'est plutôt un appauvrissemnent, ce règne de la bien pensance, une sorte de nouvelle morale insidieuse.

je ne le vois pas aussi sévère, il reste quand même beaucoup de sujets "inconfortables" qui sont traités dans le domaine de la jeunesse, il n'y pas seulement du rose bonbon

Arabella a écrit:Cela dit Hoffmann, ce n'est pas forcément pour les enfants.

tout à fait d'accord