Séries

J'ai trouvé le Jeu de la dame très sympathique, mais on est dans une histoire vraiment ultra-classique, je suis bien d'accord!
La prodige qui franchit les obstacles, et qu'on prend plaisir à voir gagner... Elle a quelques problèmes, parce qu'il  faut ajouter des difficultés, mais ses problèmes sont quand même très limités (un peu d'alcool et de médocs). Et puis, elle jouerait au go au lieu de pratiquer les échecs, ça ne changerait pas grand chose à l'histoire (à part le cadre, on serait au Japon plus qu'en Russie) : normal, il ne faut surtout pas être obligés de connaître les échecs pour comprendre un peu ce qui se passe. La série ménage tout le monde, car dès qu'on a un Soviétique prétentieux, il y en a un autre avec le sens de l'honneur et du respect pour compenser. On sent que tout est calculé, c'est un bon produit, bien lisse, mais bien fichu.
J'ai été étonné d'apprendre que l'auteur du bouquin - non encore traduit en français, apparemment, je suppose qu'avec le succès de la série on va l'avoir - est Walter Tevis, qui est très connu pour plusieurs romans adaptés en film : L'Arnaqueur et La Couleur de l'Argent (avec Paul Newman), et puis L'Homme qui venait d'ailleurs (avec David Bowie).

Le dernier épisode m'a fait rire : sans trop en dire, quelqu'un téléphone à notre héroïne, qui est dans un hôtel soviétique... Et il semble que personne n'écoute la conversation ! Ha ha, tu parles...

Sortie du livre prévue chez Gallmeister en janvier ou février, je ne sais plus

Merci pour l'information !

Ah oui, intéressant !

Il y a "Les livres qui sentent Noël", mais il y a aussi la série qui sent Noël !

Dash & Lily




L'article de Télérama :
Adaptée d’un livre jeunesse à succès, Dash & Lily’s Book of Dares, de midori, Dash & Lily ne prétend pas réinventer le récit de Noël. Sa structure est classique, appliquée. On y découvre chaque personnage l’un après l’autre : Lily (Midori Francis), avec sa chambre bariolée et ses robes extravagantes cousues main, est une jeune femme fantasque qui adore Noël. Dash (Austin Abrams, vu entre autres dans This Is Us et Euphoria), qui refuse de quitter son caban troué et squatte l’appartement luxueusement impersonnel de son père, déteste les fêtes de fin d’année où, selon lui, tout le monde se force à être joyeux. Ces deux-là finiront-ils par s’aimer ? Impossible ! Et pourtant… Quand Dash découvre un carnet de notes caché par Lily dans une grande librairie, il relève le défi qu’elle y a glissé. Et l’on va découvrir sa fantaisie en même temps que la part d’ombre de Lily.


Une vraie belle découverte que cette petite série, 8 épisodes de 25 minutes chacun.
C'est beau, attachant, bien joué, plein de couleurs, tout mignon sans être mièvre un seul instant.
Des références littéraires autour de ces deux ados, à commencer par la belle librairie où Lily place judicieusement son carnet dans le rayon à côté de L'attrape Cœurs, de Salinger.
Pour faire une petite pause vite fait, hop on se fait du bien en regardant Dash & Lily.   (c'est sur Netflix !)

Merci @nightingale, c’est noté !

oh oui, doublement noté - j'ai trouvé le roman et je vais chercher ensuite l'adaptation

Ah oui, tiens...Une petite série autour de Noël, bonne idée!

The Virtues



Je viens de découvrir cette mini-série en 4 épisodes.

A Sheffield, on y suit Joseph, alcoolique et dépressif, qui à l'occasion du départ de son jeune fils avec sa mère sur un autre continent, se décide à renouer avec sa sœur qu'il n'a pas revue depuis 30 ans. Ce retour aux sources, en Irlande, va être l'occasion pour lui de faire face aux lourds traumatismes de son enfance. Et il ne sera pas le seul.
Je vous en parle, bien que ça ne soit pas du tout ambiance de fêtes (c'est le moins qu'on puisse dire), mais elle est en ligne sur Arte.tv seulement jusqu'au 30 décembre.
Des dialogues justes, des acteurs impressionnants de vérité et de naturel comme je l'ai rarement vu, qui communiquent une émotion incroyable. Tout va culminer dans un dernier épisode époustouflant.
Vraiment pas drôle, je le redis, mais quelle expérience !

Nightingale a écrit:Vraiment pas drôle

alors en voici ce qu'il te faut:



Mum

À l’aube de la soixantaine, la douce Cathy affronte la mort de son mari, entourée par une famille aimante mais ultra sans-gêne. Une sitcom à l’humour corrosif tissée à partir des petits riens du quotidien, doublée d’une jolie romance.

Tombée par hasard sur cette série et je me suis régalée pendant les 6 épisodes de la 1ère saison... very british et soooo good

les prochains jours ce sera saison 2 et 3

à voir ici

Merci du conseil Kenavo. J'ai commencé Mum. Quels personnages, quels dialogues !

Mindhunter
(2 Saisons - Netflix)



Série créée par David Fincher, dont on connait la fascination pour les tueurs en série.

On est la fin des années 70 aux USA, la série s'inspire du livre d'un agent du FBI, John E. Douglas, qui a posé les bases du profilage, en en allant interviewer en prison les pires criminels de l’époque.
On va donc suivre les deux agents Holden Ford et Bill Tench. Le premier, plus jeune, est passionné dans sa démarche, parfois incontrôlable, il était auparavant négociateur. Son ainé est plus posé et raisonnable.
Leur démarche, au départ peu convaincante, sera finalement admise par leurs supérieurs au FBI. Ils se voient adjoindre une psychologue pour les accompagner dans leurs travaux, dont le but est de publier un ouvrage de référence.
Episode après épisode, les deux agents vont interviewer les criminels incarcérés. Mais ils vont aussi ponctuellement aider certaines polices locales, au fil de leurs déplacements dans les états, à résoudre des enquêtes en cours.
La série met aussi à jour les vies privées des agents, ce qui est intéressant pour comprendre leur psychologie, de saisir leurs propres fragilités, et la façon dont chacun d'eux vit et s'implique dans cette démarche très particulière.

Je viens de terminer la saison 1, et c'est vraiment très bon. On est loin des clichés habituels sur les tueurs en série (ici cette terminologie n'existe pas encore, ils parlent encore de "tueurs en séquence"). Les dialogues sont fouillés, on sent que tout est fait avec une grande rigueur scientifique, sans pour autant oublier d'en faire une série que l'on suit avec passion.
Et puis, une série, qui dès le premier épisode, cite Durkheim et Freud lors d'une conversation dans une boite de nuit, c'est assez rare pour le souligner...

Télérama a écrit:
... Mindhunter porte, dès ses premiers plans, la marque de David Fincher, producteur et réalisateur de quatre épisodes : photo élégante, légèrement glacée, cadre millimétré, souplesse des mouvements de caméra et montage « cut ». Comme House of cards en son temps, la série fait d’abord preuve d’une certaine rigidité, qui se ressent autant dans son application formelle que dans l’interprétation de Jonathan Groff, engoncé dans son costume-cravate.
Penhall, Haley et Fincher tiennent visiblement à prendre leur sujet au sérieux, et à ne pas glisser vers la psychologie de bas étage et les lieux communs qui pullulent dans la plupart des séries de profilage comme Esprits criminels. La minutie scientifique de Mindhunter, les longues discussions et les réflexions techniques qui rythment ces premiers épisodes les rendent d’abord peu séduisants.
Heureusement, on comprend vite qu’il se cache derrière ce road-trip atypique une réflexion passionnante. Ford et Tench ne s’attaquent pas seulement à une question criminelle. Ils affrontent une perte de sens généralisée, une disparition des valeurs sur lesquelles on pensait que la société américaine reposait solidement. Isolés dans un système qui préfère encore prendre les lois à la lettre et ne jamais questionner leurs sens, les deux agents réalisent un travail qui tient autant de la réforme policière que de la psychanalyse. Plus l’humain joue un rôle important dans Mindhunter, plus on se passionne et on s’interroge sur la direction que prendra l’intrigue. C’est au terme du deuxième épisode, quand les personnages ont eu un peu de temps pour s’épaissir et faire connaissance, que la série laisse apercevoir tout son potentiel...

Excellent !

Vais pas tarder à attaquer la saison deux, parait qu'elle est encore meilleure.

Nightingale a écrit:Merci du conseil Kenavo. J'ai commencé Mum. Quels personnages, quels dialogues !

Ah oui, trop bon cette série ! Difficile de ne pas enchaîner les épisodes...Quel humour, quel cynisme 
Sinon, j'ai lu une très bonne critique de The Good Lord Bird, d'après le roman de James Mc Bride, L'Oiseau du bon Dieu, quelqu'un l'a commencée ? C'est sur Canal +.

Nightingale a écrit:Merci du conseil Kenavo. J'ai commencé Mum. Quels personnages, quels dialogues !

Liseron a écrit:Ah oui, trop bon cette série ! Difficile de ne pas enchaîner les épisodes...Quel humour, quel cynisme 

trop contente

Liseron a écrit:Sinon, j'ai lu une très bonne critique de The Good Lord Bird, d'après le roman de James Mc Bride, L'Oiseau du bon Dieu, quelqu'un l'a commencée ? C'est sur Canal +.

non, je ne connaissais même pas, je vais voir cela de plus près

Agréablement surprise par LUPIN.
Bon, ça n'est pas une série magnifique et incontournable, mais le ton est bien trouvé, l'ambiance générale est juste, l'histoire plutôt prenante et bien ancrée dans l'actualité.

Le jeu des acteurs et actrices restent bancals... comme je trouve, souvent, dans les productions françaises (Omar Sy, n'est pas franchement un grand acteur... y'a des moments où il est juste passable - celle qui joue la journaliste recluse... bofbof... Lupin jeune ado, ça passe tout juste... par contre j'aime toujours Ludivine Sagnier et les autres c'est correct)

Parfait pour des soirées à se distraire en grignotant des petites douceurs.