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Roberto Arlt

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Message par Arabella Jeu 7 Jan - 21:37

Roberto Arlt (1900-1942)


Roberto Arlt Arlt10


Source : Wikipédia

Fils d'un émigrant prussien et d'une mère italienne, Roberto Godofredo Christophersen Arlt naît dans le quartier de Flores de Buenos Aires.
Son premier roman, Le Jouet enragé (El juguete rabioso, 1926) marque la naissance de la littérature urbaine argentine. Les thèmes qu’il développe annoncent ceux de l’œuvre dans son ensemble : la ville inhumaine, le sens du travail, l’aliénation.

Dès le début des années 1930, Arlt se réclame des écrivains professionnels, mais répudie pourtant à la fois la « grande littérature », la critique, ainsi que la préciosité du groupe de Florida (dont le chef de file est Jorge Luis Borges) : sa volonté d’authenticité, d’enracinement de la fiction dans l’histoire, le lie implicitement au Groupe de Boedo, progressiste et partisan du réalisme.

Les Sept Fous (Los Siete locos, 1929) et Les Lance-flammes (Los Lanzallamas, 1931), forment un diptyque considéré comme son chef-d’œuvre, et consomment définitivement la rupture avec la littérature du moment. Leur histoire (la quête de bonheur d’un humilié et sa rencontre avec une étonnante galerie de marginaux) est simple, mais clame avec violence la nécessité de la libération par l’action, dans le contexte trouble de l’Argentine des années 1930, sous une forme à la fois radicalement novatrice (violence stylistique, usage du « lunfardo » - la langue populaire de Buenos Aires) et déroutante (interruptions fréquentes de la trame narrative, longues dérives métaphysiques).

Durant les dix dernières années de sa vie, Arlt ne cessera de décrire les abîmes de l’être humain asservi à la ville, tout en explorant de nouveaux territoires (le fantastique, l’exotisme orientaliste – inspiré de ses voyages en Afrique…) et de nouveaux genres – le théâtre par exemple, qu’il renouvellera avec autant d’exaltation que le roman.

Il meurt le 26 juillet 1942 d'une crise cardiaque à Buenos Aires.

_________________
Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
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Message par Arabella Jeu 7 Jan - 21:37

Les sept fous

Auteur argentin né en 1900, décédé juste à 42 ans, il semble très célèbre dans son pays, dans lequel il est comparé et opposé à Borges. Il n'a pas connu la même célébrité que son compatriote en dehors des frontières de l'Argentine : sa première traduction en France ne date que de 1981, et il s'agit justement de ce roman, Les sept fous, premier volet d'un diptyque qui se poursuit avec Les lance-flammes.

Le personnage principal, Erdosain, est un petit employé chargé d'encaisser de l'argent pour la Compagnie sucrière. Il a pris l'habitude de détourner de petites sommes, qu'il gaspille bêtement, mais il est dénoncé et doit trouver rapidement de quoi rembourser. Après deux tentatives infructueuse, il se fait prêter, ou plutôt donner cette somme par un homme enrichi par la prostitution, le Ruffian mélancolique, croisé dans l'entourage d'un homme étrange et charismatique, surnommé L Alchimiste. Mais son soulagement ne dure pas, car en rentrant chez lui, sa femme part avec un autre homme. Ces événements l'ébranlent, et il décide de prendre part à un complot monté par L Alchimiste pour prendre le contrôle de son pays. Ce complot nécessite de l'argent au départ, Erdosain suggère d'enlever Barsut, le cousin de sa femme, qui envahissait son intérieur, et qui est l'homme qui a dénoncé ses détournement à son employeur. L'Alchimiste agrée le projet, et la machine se met en branle. Erdosain déambule, rencontre divers personnages, pathétiques, désespérés, solitaires, pauvres tout en faisant connaissance avec les membres du complot de l'Alchimiste, et en ruminant.

Je comprends très bien le projet et l'ambition de ce livre, certains passages m'ont interpellé, il y a des moments terriblement forts. Mais cette lecture confirme ma difficulté à entrer dans l'univers des auteurs de l'Amérique du Sud. Je n'ai jamais réussi à vraiment embarquer dans cette lecture, à être en phase avec cet univers et surtout cette écriture. Même si par moments j'ai eu le pressentiment de quelque chose, mais de quelque chose qui m'échappait sans cesse, lorsque j'essayais de le saisir. C'est peut-être trop flou, trop impalpable pour moi. La folie de l'Alchimiste, qui n'est pas forcément une folie, mais un projet monstrueux, les déambulations d'Erdosain, où l'on se demande ce qui est vrai et ce qui est un fantasme, une hallucination, une imagination, les personnages qu'il croise entre impuissance et violence ne m'ont jamais vraiment accroché.

Une rencontre en grande partie manquée pour moi, même si j'ai apprécié de découvrir ce livre, et que je comprends qu'il puisse enthousiasmer des lecteurs.

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Message par Aeriale Ven 8 Jan - 8:51

Quel plaisir de te relire, @Arabella!

Mais comme toi, j'ai parfois du mal à rentrer dans le psychisme des sud américains qui me parait trop insaisissable aussi. C'est dommage, cet auteur semble incontournable pour les Argentins..
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