Sara Stridsberg
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Re: Sara Stridsberg
Beckomberga
Ode à ma famille
Avant d’entamer ce roman, j’ai d’abord lu l’album pour la jeunesse qu’elle a fait avec Sara Lundberg et là j’ai trouvé à la fin de l’ouvrage l’indice qu’il s’agissait de l’histoire du séjour de son père à l’hôpital, de ses visites et de son été passé auprès de ce père malade.Présentation de l’éditeur
En 1995, Beckomberga ferme ses portes. Ouvert en 1932 dans la campagne près de Stockholm, il devait être "une nouvelle sorte d'hôpital psychiatrique, un nouveau monde où personne ne serait laissé pour compte, où l'ordre et le souci de l'autre seraient de mise", où les fous allaient "enfin être libérés et sortir dans la lumière".
Beckomberga a marqué l'adolescence de Jackie, l'héroïne de ce roman : c'est là qu'elle a rendu de nombreuses visites à son père, Jim, au "château des Toqués". En dépit de son amour pour Lone, la mère de Jackie, en dépit de l'existence même de Jackie, cet homme n'a cessé d'affirmer son mal de vivre.
Beckomberga : Ode à ma famille est le roman d'un amour passionné, celui d'une jeune femme pour son père, personnage chancelant mais charismatique, et celui qu'elle éprouvera pour son propre fils, Marion, dont l'apparition constituera un rempart contre la folie familiale. Sara Stridsberg retrace deux odyssées palpitantes : celle du rêve qu'a incarné Beckomberga et celle d'une famille, somme toute ordinaire, qui s'aime, se déchire, se retrouve.
L'auteure, qui va et vient dans le temps, bâtit une narration magnétique, faite d'éclats de voix : celle de Jackie, de ses souvenirs, de ses rencontres, mais aussi de documents d'archives. Avec une tendresse infinie pour ses personnages, Sara Stridsberg livre ici un grand roman sur la folie, dans une langue sublime.
Ainsi je dirais qu’il y a aussi du vécu dans ce roman.
Mais là il n’y a pas le plus grand intérêt de ce texte.
On sent que l’auteur est très près de son sujet, elle fait des portraits attachants et vraiment extraordinaires de ces patients que son héroïne Marion va rencontrer à Beckomberga.
En principe je dirais que j’ai beaucoup aimé cette lecture… mais il m’a manqué un petit quelque chose pour être tout à fait enthousiaste.
Peut-être c’était par moment un peu trop flou… ou j’ai mal interprété les sauts dans le temps...
Mais c’était quand même assez impressionnant pour que je note le nom de l’auteur pour une autre lecture.
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