Bruno Pellegrino
5 participants
Page 1 sur 1
Re: Bruno Pellegrino
Là-bas, août est un mois d'automne
Présentation de l’éditeur
Elle se passionne pour la conquête spatiale, prépare des gâteaux légendaires, tient le ménage. Poète, lui s’efforce d’inventorier le monde et ce qui va disparaître. Madeleine et Gustave ont toujours vécu sous le même toit. À les voir, on pense à deux chouettes endormies qui se shooteraient au thé. Ou à d'étranges adeptes d’une existence lente et régulière, passée dans une maison où il y a plus de tiroirs que de jours dans l'année.
Grâce à une écriture contemporaine, attentive à la lumière et au presque rien, Bruno Pellegrino réussit à nous rapprocher de ses personnages au point de nous propulser dans leur monde : une véritable expérience sensorielle.
Ce roman aux accents biographiques s’inspire de la vie du poète Gustave Roud (1897-1976) et de sa sœur Madeleine.
Après avoir lu le livre de Bruno Pellegrino en collaboration avec Rémi Farnos, j’ai tout de suite entamé ce roman dont je voyais un peu partout des commentaires élogieux.
Je pense que c’était le mauvais moment, je n’ai en tout cas pas trouvé la bonne entrée dans ce texte et j’ai mis le livre de côté.
Peut-être je ne l’aurais pas repris si @Moinette n’en aurait pas parlé. Cela m’intriguait trop et je l’ai repris dès le début.
Et là, oh, bonheur, la rencontre s’est faite.
Totalement sous le charme de l’écriture de Bruno Pellegrino et son talent de créer cette « biographie » avec très peu d'indices – surtout sur la vie de Madeleine il n'y a que très peu de faits qui sont vraiment connus.
Mais il arrive à lui donner corps et âme et c’est un délice de le suivre.
Conquise !
Pour lire un avis beaucoup plus fondé : c’est par ici
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Bruno Pellegrino
Ah oui... @Moinette en parlait l'autre fois!
Je crains que le thème ne soit pas pour moi, mais après la vidéo et sa présentation par l'auteur, peut-être. On sent déjà une belle écriture, très sensible.
Je crains que le thème ne soit pas pour moi, mais après la vidéo et sa présentation par l'auteur, peut-être. On sent déjà une belle écriture, très sensible.
Aeriale- Messages : 11925
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Bruno Pellegrino
Content de lire ton avis, Kenavo. Il y a de belles tentations aux éditions Zoe.
_________________
Lire nuit gravement à la bêtise !
Nightingale- Messages : 2807
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 56
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Bruno Pellegrino
oui, il y a de vraies pépites dans leur catalogue
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Bruno Pellegrino
Contente que tu aies donné une seconde chance à ce roman @Kenavo, cela aurait été dommage de passer à côté.
C'est pour cela que je te le recommande @Aeriale. Si tu aimes les ambiances intimistes et les belles écritures évocatrices, il pourrait te plaire.
Par contre, avec Dans la ville provisoire, son dernier roman, on découvre un univers bien différent. Le narrateur, un jeune étudiant, se retrouve dans une ville chargée d'histoire mais inhospitalière et polluée, régulièrement inondée, dans laquelle on devine Venise, qui n'est jamais nommée. Il est chargé de mettre en ordre les affaires d'une traductrice célèbre qui a récemment "disparu". Peu à peu il se laisse fasciner par cette femme et prendre au piège par l'ambiance spéciale de la ville. C'est toujours bien écrit, axé sur la sensation, avec ici une touche d'onirisme un peu apocalyptique. Mais cela manque de la chaleur humaine de son premier roman, c'est plus froid, plus empreint du malaise de son narrateur.
C'est pour cela que je te le recommande @Aeriale. Si tu aimes les ambiances intimistes et les belles écritures évocatrices, il pourrait te plaire.
Le paysage est une grande main ouverte, bosselée et calleuse, crevassée et douce, dans la paume de laquelle le village n'est qu'une ligne.
Par contre, avec Dans la ville provisoire, son dernier roman, on découvre un univers bien différent. Le narrateur, un jeune étudiant, se retrouve dans une ville chargée d'histoire mais inhospitalière et polluée, régulièrement inondée, dans laquelle on devine Venise, qui n'est jamais nommée. Il est chargé de mettre en ordre les affaires d'une traductrice célèbre qui a récemment "disparu". Peu à peu il se laisse fasciner par cette femme et prendre au piège par l'ambiance spéciale de la ville. C'est toujours bien écrit, axé sur la sensation, avec ici une touche d'onirisme un peu apocalyptique. Mais cela manque de la chaleur humaine de son premier roman, c'est plus froid, plus empreint du malaise de son narrateur.
Moinette- Messages : 154
Date d'inscription : 17/05/2021
Re: Bruno Pellegrino
merci pour tes impressions pour Dans la ville provisoire
après mon enthousiasme je l'avais noté pour une autre lecture de cet auteur...
je pense que je vais pas l'enchaîner tout de suite
après mon enthousiasme je l'avais noté pour une autre lecture de cet auteur...
je pense que je vais pas l'enchaîner tout de suite
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Bruno Pellegrino
Moinette a écrit:C'est pour cela que je te le recommande @Aeriale. Si tu aimes les ambiances intimistes et les belles écritures évocatrices, il pourrait te plaire.
Oui, mais cela dépend de l' humeur, ça ne colle pas à tous les coups. Comme tout le monde je suppose, mais à priori je suis moins portée là dessus.
Lui, il a quelque chose de particulier, je regarderai de plus près...Merci !
Aeriale- Messages : 11925
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Bruno Pellegrino
Là-bas, août est un mois d'automne
C'est vrai qu'il y a une belle ambiance, mélancolique et douce.
Mais, ce livre lu il y a quelques mois ne laisse déjà que très peu de traces dans mes souvenirs.
Il y a quelque chose qui ne m'a pas accrochée/captivée.
Je me souviens de jolies balades, de beaucoup de non-dits de silence, de secrets qui peu à peu se dévoilent. Je me souviens d'un superbe jardin, et de corps au travail dans les champs. De plein de photos. De personnages solitaires et silencieux.
Ce frère et cette sœur lié·es mais jamais vraiment complices.
Même s'il m'a fait passer d'agréables moments, je suis restée à distance et j'aurais tout de même du mal à le conseiller.
_________________
Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Bruno Pellegrino
Dans la ville provisoire
Présentation de l’éditeur
Un jeune homme arrive au creux de l’hiver dans une ville encerclée par la mer pour faire l’inventaire de l’œuvre d’une traductrice célèbre qui s’y est installée. Les détails du quotidien de cette femme – ses habits en tas sur son lit, un vernis à ongle dans la porte de son frigo, deviennent aussi importants que l’ « océan de feuillets manuscrits, piles de lexique et carnets de travail ».
Peu à peu le jeune homme, dans sa solitude et sa fascination pour la traductrice, s’associe à elle au point que leurs gestes et pensées se confondent. Vertigineuse expérience intérieure pour lui. Un jour de marée et de pluie de fin du monde termine ce roman dont la lumière douce et floue, l’eau noire et épaisse omniprésente, le ciel en ciment, envoûtent le lecteur grâce à une tension permanente.
Tout comme pour mon premier roman lu de cet auteur, il m’a fallu un peu de « force » pour arriver a y rentrer.
Ce qui est assez étonnant puisque je suis toujours très bon public quand il y a Venise comme décor.
Même si la ville n’est pas mentionnée, il s’agit bel et bien de la Sérénissime dans laquelle le lecteur va partager quelques jours avec ce jeune homme.
Après ma lecture je ressors… mitigée. J’aurais tellement voulu aimer, j’avais envie d’être emportée… malheureusement la magie n’opère pas à tout les coups.
J’en suis la première à en être désolée, vue le sujet, j’étais certaine que j’allais adorer.
Mais surtout, je ne peux même pas dire ce qui a empêché mon enthousiasme. C’est bien écrit, on y passe un bon moment… mais ce n’était tout simplement pas pour moi. Cela peut toujours arriver.
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Bruno Pellegrino
je viens faire un Mea Culpa pour le livre : Là-bas, août est un mois d'automne. Car, il me reste joliment en mémoire. Des scènes, une atmosphère, des pensées.
Je croyais qu'il serait rapidement oublié, eh bien non.
Je croyais qu'il serait rapidement oublié, eh bien non.
_________________
Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum