Dubravka Ugrešić
Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature russe, d'Europe Centrale et Orientale
Page 1 sur 1
Re: Dubravka Ugrešić

Baba Yaga a pondu un œuf
J’ai lu plusieurs livre de Dubravka Ugrešić dans le temps.Présentation de l’éditeur
« Au premier abord, elles sont invisibles. Et puis, un beau jour, vous commencez à les remarquer... » Pupa, une ex-gynécologue acerbe au corps tout fripé, décide d'offrir à ses deux amies des vacances luxueuses dans un spa à Prague. Beba, une ancienne infirmière aux cheveux blonds et aux seins énormes, est la reine des lapsus et cite constamment des poèmes qu'elle n'a jamais appris. Kukla, une grande femme élégante, a été veuve plus souvent qu'à son tour. Pendant leur séjour, ce trio étonnant de vieilles sorcières vivra de folles aventures dans un décor de massages, de mousse, de jeux de hasard : elles croiseront un jeune masseur dont le membre est perpétuellement au garde-à-vous, un Américain richissime, un mafieux russe ruiné et un médecin spécialiste de la jeunesse éternelle...Avec Baba Yaga a pondu un œuf, Dubravka Ugrešić réécrit le mythe slave de Baba Yaga – une sorcière mangeuse d'enfants – pour évoquer le devenir des femmes âgées. C'est un roman érudit, hilarant et plein d'autodérision.
En voyant ce roman parmi les nouveautés, cela m’a donné envie de renouer avec elle.
Il s’agit de « trois en un » où on retrouve récit autobiographique, fable satirique et essai.
Une première partie a comme fond de toile Zagreb. Le lecteur devient témoin du déclin de la mère de la narratrice. Elle va perdre ses mots et sombrer dans la sénilité.
Ensuite on change tout à fait de décors. Trois vieilles amies vont passer six jours dans un spa luxueux. C’est délirant et hilarant à souhait.
Chacune de ces quatre femmes fait penser à cette figure mythique Baba Yaga, sorcière slave que j’ai surtout rencontrée dans des albums pour la jeunesse.
Dans la dernière partie on peut lire une sorte de résumé de ce qu’on vient de parcourir.
Je dois avouer, elle m’a perdu plus d’une fois en cours de route.
C’était par moment pénible, peu digeste et contrairement à mes souvenirs de ses autres écrits, lourd.
Peut-être je me suis aussi sentie trop proche de ses vielles femmes, pas joyeux de se sentir de trop.
Un rendez-vous qui va rester pour moi en demi-teinte.
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature russe, d'Europe Centrale et Orientale
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|