Elisa Shua Dusapin
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Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature française :: Auteurs nés à partir de 1941
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Elisa Shua Dusapin
Née en 1992 d’un père français et d’une mère sud-coréenne, Elisa Dusapin grandit entre Paris, Séoul et Porrentruy, où elle obtient son baccalauréat en 2011.
Diplômée en 2014 de l’Institut littéraire suisse de Bienne (Haute Ecole des Arts de Berne), elle est l’auteur de M’sieur Boniface, un spectacle musical avec Thierry Romanens et le chœur d’enfants Sakaziq’.
Elle est mandatée par la Commission Intercantonale des Arts de la Scène pour l’écriture du « Prologue » théâtral, et collabore régulièrement avec le réalisateur Romain Guélat.
Dès 2014, elle se produit en tant que comédienne dans la compagnie Sturmfrei dirigée par Maya Bösch.
Entre deux voyages en Asie de l’Est, elle poursuit actuellement sa formation avec un Master en Lettres à l’université de Lausanne.
Hiver à Sokcho est son premier roman.
Source : Editeur
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Re: Elisa Shua Dusapin
Hiver à Sokcho
Présentation de l’éditeur
A Sokcho, petite ville portuaire proche de la Corée du Nord, une jeune Franco-coréenne qui n'est jamais allée en Europe rencontre un auteur de bande dessinée venu chercher l'inspiration depuis sa Normandie natale. C'est l'hiver, le froid ralentit tout, les poissons peuvent être venimeux, les corps douloureux, les malentendus suspendus, et l'encre coule sur le papier, implacable : un lien fragile se noue entre ces deux êtres aux cultures si différentes.
Ce roman délicat comme la neige sur l'écume transporte le lecteur dans un univers d'une richesse et d'une originalité rares, à l'atmosphère puissante.
Il y a parfois des rencontres littéraires imprévues et ce sont souvent celles qui nous plaisent le plus.
Je n’avais pas prévu de lire ce livre… c’est en faisant une recherche pour autre chose (comme souvent, c’est là qu'on tombe sur ce qui nous est destiné, il n’y a pas de hasard !), j’ai vu la couverture, le titre… et j’ai ensuite jeté un œil sur le résumé.
Le livre m’a « parlé », j’ai senti que c’était pour moi. Ce qui était en effet le cas. J’ai adoré.
Faut dire qu’il faut aimer le minimalisme et l’approche très épurée pour raconter cette histoire. Si on aime cette forme de littérature, on va tomber sous le charme de ce roman.
On dirait un monde Playmobil […]
Quand on achète une boîte, il y a toujours des accessoires, des petits bâtiments aux toits colorés, Sokcho me fait penser à ça.
Je ne vais pas vous embêter avec mes mots, le commentaire du jury du Prix Robert Walser qui me convient très bien :
Le 16e Prix Robert Walser de la ville de Bienne et du canton de Berne est décerné à Elisa Shua Dusapin pour son livre "Hiver à Sokcho" (Editions Zoë 2016).
Commentaire du jury :
D’un style simple et saisissant à la fois, le récit nous plonge dans l’hiver d’une station balnéaire dépeuplée en Corée du Sud. La narratrice, fille de mère coréenne et de père français, travaille dans une pension modeste où vient s’installer Kerrand, auteur de bande dessinée français. Ces deux êtres solitaires s’épient, se croisent, se cherchent et ne se trouvent pas. Une passion cachée est à la base de leurs rencontres manquées et de leurs dialogues laconiques et crée la tension continue de l’histoire. L’auteure nous la raconte en demi-teintes et réussit à créer en peu de touches des atmosphères de grande intensité. Elle nous fait voir et sentir des endroits pleins de mélancolie où nous vivons ce que dit la narratrice de la Corée divisée : « c’est comme une corde qui s’effile entre deux falaises, on y marche en funambules, sans jamais savoir quand elle brisera, on vit dans un entre-deux ».
Hiver à Sokcho est un petit chef d’œuvre qui convainc par la force évocatrice de son écriture dépouillée.
source
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Re: Elisa Shua Dusapin
Je me souviens que tu nous en avais parlé et que ton commentaire m'avait donné envie...
Une auteur de circonstance (Son nom déjà ;-) puisqu'il se passe en hiver en Normandie, et puis l'histoire parait toute jolie, je le renote!
Une auteur de circonstance (Son nom déjà ;-) puisqu'il se passe en hiver en Normandie, et puis l'histoire parait toute jolie, je le renote!
Aeriale- Messages : 11422
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Elisa Shua Dusapin
tu fais bien de le noter... mais cela ne se passe pas en Normandie (le personnage principal vient de là) mais dans une petite ville, Sokcho, Corée du Sud, près de la frontière avec le NordAeriale a écrit:puisqu'il se passe en hiver en Normandie
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Re: Elisa Shua Dusapin
Kenavo a écrit:
On dirait un monde Playmobil […]
Quand on achète une boîte, il y a toujours des accessoires, des petits bâtiments aux toits colorés, Sokcho me fait penser à ça.
C'est drôle, c'est cette photo qui attise mon envie.
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Queenie- Messages : 6985
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Elisa Shua Dusapin
la façon dont elle décrit Sokcho, tu vas te retrouver dans cette image
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Re: Elisa Shua Dusapin
Cette histoire me plaît bien kena il faudra que j'essaie.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3431
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Elisa Shua Dusapin
Les billes du Pachinko
J’ai tellement adoré le premier roman d’Elisa Shua Dusapin, je savais que je voulais la suivre dans d’autres aventures.Présentation de l’éditeur
Claire passe l'été chez ses grands-parents à Tokyo. Son idée : convaincre son grand-père de quitter quelque temps le Pachinko qu'il gère ; aider sa grand-mère à mettre ses affaires en ordre ; et les emmener revoir leur Corée natale, où ils ne sont pas retournés depuis la guerre, il y a cinquante ans. Le temps de les décider à faire ce voyage, Claire s'occupe de Mieko, une petite Japonaise à qui elle apprend le français.
Après la lecture de ces billes de Pachinko je dois dire que je suis restée un peu sur ma faim.
L’histoire est bien menée, l’écriture reste toujours aussi belle, le décor est parfait… mais… et oui, il y a quelque chose qui m’a manqué pour m’emporter comme lors de ma première rencontre
peut être un meurtre, après toutes ces lectures de policiers ?
Mais elle va quand même figurer parmi mes auteurs dont je garde un œil sur d’autres parutions.
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Re: Elisa Shua Dusapin
(Tu es devenue accroc au crime !)
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Queenie- Messages : 6985
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Elisa Shua Dusapin
je vais tenter de remédier à cela
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Re: Elisa Shua Dusapin
Ah mince, je viens de me le procurer, j'avais oublié que tu en parlais ici.kenavo a écrit:J’ai tellement adoré le premier roman d’Elisa Shua Dusapin, je savais que je voulais la suivre dans d’autres aventures.
Après la lecture de ces billes de Pachinko je dois dire que je suis restée un peu sur ma faim.
J'aurais dû commencer par son précédent, Hiver à Sokcho. Mais je voulais faire connaissance avec elle avant une rencontre programmée en décembre où elle nous parlera de celui-ci lors d'un repas organisé par ma libraire.
Possible que je lise les deux, ils sont courts, ces romans, non?
Aeriale- Messages : 11422
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Elisa Shua Dusapin
ce deuxième livre n'est pas "mauvais"... il me manquait seulement un petit quelque chose que j'avais trouvé dans son premier roman
il se peut tout à fait que tu vas adorer
il se peut tout à fait que tu vas adorer
oui, 140 pages, c'est faisableAeriale a écrit:Possible que je lise les deux, ils sont courts, ces romans, non?
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Re: Elisa Shua Dusapin
-Les billes de Pachinko-
Oui, c'est un roman un peu surprenant. Très court, avec de belles images, tout dans le non dit et la suggestion. Je n'ai pas lu son premier mais je partage l'avis de Kenavo. Une belle écriture mais quelque chose manque.
L'histoire est donc résumée plus haut: La narratrice Claire passe l'été chez ses grands parents émigrés coréens, à Tokyo. Pendant que le grand père gère son Pachinko et le temps que ceux ci soient prêts pour un séjour sur leur terre natale, elle apprend le français à une petite japonaise Mieko.
Elisa Shua Dusapin parle de thèmes qui lui sont chers: L'exil, la barrière de la langue, les difficultés d'intégration lorsqu'on se sent étranger à une culture, notamment pour ces anciennes générations de coréens qui refusent le japonais et vivent repliés sur eux mêmes. Claire observe et, par petites touches, nous livre ça et là ses réflexions, du moins des instants du quotidien qui amènent le lecteur à imaginer le reste.
C'est joliment dit en peu de phrases, c'est aussi plein de pudeur. Sa relation avec Mieko est celle qui m'a le plus touchée, mais on n'en saura guère plus sur l'histoire qui est ici effleurée. Délicat et tendre mais j'ai eu envie d'en savoir davantage. Trop court et elliptique, il m'a tout de même donné envie de lire Hiver à Sokcho :-)
kenavo a écrit:L’histoire est bien menée, l’écriture reste toujours aussi belle, le décor est parfait… mais… et oui, il y a quelque chose qui m’a manqué pour m’emporter comme lors de ma première rencontre
Oui, c'est un roman un peu surprenant. Très court, avec de belles images, tout dans le non dit et la suggestion. Je n'ai pas lu son premier mais je partage l'avis de Kenavo. Une belle écriture mais quelque chose manque.
L'histoire est donc résumée plus haut: La narratrice Claire passe l'été chez ses grands parents émigrés coréens, à Tokyo. Pendant que le grand père gère son Pachinko et le temps que ceux ci soient prêts pour un séjour sur leur terre natale, elle apprend le français à une petite japonaise Mieko.
Elisa Shua Dusapin parle de thèmes qui lui sont chers: L'exil, la barrière de la langue, les difficultés d'intégration lorsqu'on se sent étranger à une culture, notamment pour ces anciennes générations de coréens qui refusent le japonais et vivent repliés sur eux mêmes. Claire observe et, par petites touches, nous livre ça et là ses réflexions, du moins des instants du quotidien qui amènent le lecteur à imaginer le reste.
C'est joliment dit en peu de phrases, c'est aussi plein de pudeur. Sa relation avec Mieko est celle qui m'a le plus touchée, mais on n'en saura guère plus sur l'histoire qui est ici effleurée. Délicat et tendre mais j'ai eu envie d'en savoir davantage. Trop court et elliptique, il m'a tout de même donné envie de lire Hiver à Sokcho :-)
Aeriale- Messages : 11422
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Elisa Shua Dusapin
oh oui, tout aussi court, mais je l'ai trouvé plus "consistant"Aeriale a écrit:Trop court et elliptique, il m'a tout de même donné envie de lire Hiver à Sokcho :-)
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Re: Elisa Shua Dusapin
Les éditions Zoe annoncent la parution du troisième roman d'Elisa Shua Dusapin : Vladivostok Circus
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Nightingale- Messages : 2690
Date d'inscription : 09/12/2017
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