Leila Guerriero
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Leila Guerriero
Leila Guerriero est journaliste et écrivain.
Chef de file du « journalisme narratif » en Argentine, pays pionnier du genre depuis Rodolfo Walsh et son Opération massacre.
Elle écrit entre autres pour La Nación, Pagina 12 et Rolling Stone en Argentine, El País et Vaninty Fair en Espagne, elle a été directrice éditoriale de Gatopardo, magazine mexicain.
Elle a reçu le Gabriel Garcia Márquez Journalism Award en 2010.
Source : Editeur
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Re: Leila Guerriero
Les Suicidés du bout du monde
Chronique d'une petite ville de Patagonie
Sortir un peu de ma zone de confort.Présentation de l’éditeur
Dans cette chronique saisissante d’une ville fantôme de Patagonie frappée par une épidémie de suicides de jeunes gens, Leila Guerriero, figure majeure du journalisme narratif en Amérique latine, mène l’enquête avec une empathie profonde pour trouver une explication à ce geste ultime et toujours incompréhensible. Est-ce une secte, l’ennui, l’alcool, la violence, la solitude, la religion, le climat ? Parcourant les rues désertes de ce bout du monde arasé par le vent et le froid, sorte de far west moderne où viennent échouer les pionniers misérables du pétrole, elle pose en réalité la question de ce qui nous tient en vie.
Sa réponse se situe du côté de la solidarité, du lien aux autres, à la communauté.
C’est certainement un genre de livre qu’on ne trouve pas tous les jours sur mes étagères.
Mais cette couverture m’a attiré et le résumé m’a donné envie de voir de plus près.
Leila Guerriero va faire un voyage dans le sud de son pays pour rencontrer les familles et amis de ces suicidés. Elle va en revenir avec une galerie de portraits touchants, vibrant des lieux incroyables et insaisissables, des histoires intarissables.
« Qu’est-ce que tu en as conclu, pourquoi se sont-ils suicidés ? »
[…]
… je savais qu’il n’y avait aucune réponse possible. La réponse était Las Heras, la vie de ces morts, les vies de leurs mères et de leurs pères, le vent, l’ennui, le silence, l’oubli, le pétrole, le chômage : la réponse était ce pays.
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Re: Leila Guerriero
Le fantôme de Truman Capote
J’avais beaucoup aimé ma première rencontre avec Leila Guerriero et son livre Les Suicidés du bout du monde.Présentation de l’éditeur
En 1960, Truman Capote débarque à Palamós, petit village de la Costa Brava, avec ses 4000 pages de notes, pour écrire ce qui sera son chef-d’œuvre, "De sang-froid".
Il a fui New York et ses mondanités, et attend là que deux meurtriers soient exécutés pour pouvoir tracer leurs destins.
Leila Guerriero, figure majeure du journalisme narratif contemporain, part sur ses traces dans les rues de Palamós et porte un regard unique sur l’écrivain pionnier du genre.
Par la même occasion, elle y met au clair et à l’épreuve sa propre approche, sa propre ligne de conduite face à la réalité et à la vérité.
Un réflexion essentielle à l’heure où les «récits du réel» connaissent un succès grandissant.
Ainsi quand je voyais du nouveau d’elle, j’étais partante. Ce qui en dit long sur elle puisque sans son nom, je serais probablement passé à autre chose. J’aime certains des écrits de Truman Capote, mais en tant que personne… il m’est très peu sympathique.
Et ce livre ne me l’a pas rendu plus proche puisqu’il est tout à fait ce qui indique le titre : un fantôme.
C’est à peine qu’on se souvient dans cette région d’Espagne du passage de cet auteur. Pas étonnant, cela commence avec le fait que lui, il ne parlait pas l’espagnol et en 1960 personne dans cette pampa espagnole parlait l’anglais. Voilà de bonnes bases pour faire connaissance.
Lors de son séjour, Leila Guerriero arrive à peine de trouver des témoins de l’époque et si elle en rencontre, ils racontent des histoires dont on sent qu’ils les ont inventées. Après toutes ces années, ils savent entre-temps qui était ce fameux personnage et veulent ajouter leurs rencontres, anecdotes, histoires… mais très peu de tout cela ne tient la route.
Leila Guerriero a trouvé les mots justes pour raconter cette histoire, j’ai passé un bon moment à la Costa Brava.
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