Wally Lamb
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Wally Lamb

Sources Wikipedia
Wally Lamb, né le 17 octobre 1950 à Norwich dans le Connecticut, est un écrivain américain. Professeur d'Écriture créative à l'Université du Connecticut jusqu'en 1999, il s'est imposé sur la scène littéraire internationale avec Le Chant de Dolorès, La Puissance des vaincus et Le Chagrin et la Grâce, tous présents sur les listes de best-sellers du New York Times et traduits dans plus de vingt pays.
Aeriale- Messages : 10768
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Wally Lamb
-Le chant de Dolorès-

Des phrases chocs, une adolescence humiliée et un océan de solitude. Dolorès, tiraillée entre une mère dépressive et ses propres démons, se réfugie dans la nourriture et les séries télé. Dit comme ça, ce pourrait être un mauvais soap, mais Willy Lamb y projette tant de chaleur (mêlée à pas mal de sarcasme) que son roman en devient lumineux. Il y a beaucoup de choses dans ce roman: La perte de confiance en les autres, puis en soi-même, la solitude qu'elle engendre, l'errance. Et le manque qui se résorbe convulsivement dans des crises de boulimie, coupant davantage Dolorès de ses semblables. Comme une punition qu'elle s'infligerait, elle qui se croit responsable de la mort d'un nourrisson. Jusqu'à cette fugue désespérée et sa tentation d'en finir.
Et puis pas à pas, la reconstruction. Avec l'enfermement d'abord, la réadaptation longue et complexe aidée de son psychiatre, pour un retour au monde des vivants. Willy Lamb prend son temps, il nous immerge dans le mental de Dolorès comme s'il racontait sa propre histoire, ça en est impressionnant. Il y a une justesse et une précision qui collent à la peau de son héroïne, à tel point que j'ai dû vérifier s'il s'agissait bien d'une fiction, et non d'un témoignage. (Parfois il m'a fait penser à la voix de Sylvia Plath, dans La cloche de détresse) Tout est amené logiquement, chaque réaction des personnages est explicitée, rien ne parait pesant ou irréaliste malgré l'avalanche d'infortunes. C'est la marque du talent. Pour moi Lamb écrit avec son empathie, tel qu'il ressent les choses et non tel qu'il voudrait qu'elles soient. Cela doit être un fin observateur de l'âme pour la décrire si bien, et si finement. Une très belle découverte
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J'attendais impatiemment l’accident de la route qui allait me paralyser et réveiller du même coup mes parents. Je nous imaginais retournant vivre tous les trois à Bobolink Drive, papa poussant le fauteuil roulant d’un air solennel, éternellement reconnaissant que j’aie daigné lui pardonner. Maman, debout sur le seuil, un petit sourire triste sur les lèvres, ses cheveux aussi propres et brillants que ceux de Miss Dop.
Des phrases chocs, une adolescence humiliée et un océan de solitude. Dolorès, tiraillée entre une mère dépressive et ses propres démons, se réfugie dans la nourriture et les séries télé. Dit comme ça, ce pourrait être un mauvais soap, mais Willy Lamb y projette tant de chaleur (mêlée à pas mal de sarcasme) que son roman en devient lumineux. Il y a beaucoup de choses dans ce roman: La perte de confiance en les autres, puis en soi-même, la solitude qu'elle engendre, l'errance. Et le manque qui se résorbe convulsivement dans des crises de boulimie, coupant davantage Dolorès de ses semblables. Comme une punition qu'elle s'infligerait, elle qui se croit responsable de la mort d'un nourrisson. Jusqu'à cette fugue désespérée et sa tentation d'en finir.
Et puis pas à pas, la reconstruction. Avec l'enfermement d'abord, la réadaptation longue et complexe aidée de son psychiatre, pour un retour au monde des vivants. Willy Lamb prend son temps, il nous immerge dans le mental de Dolorès comme s'il racontait sa propre histoire, ça en est impressionnant. Il y a une justesse et une précision qui collent à la peau de son héroïne, à tel point que j'ai dû vérifier s'il s'agissait bien d'une fiction, et non d'un témoignage. (Parfois il m'a fait penser à la voix de Sylvia Plath, dans La cloche de détresse) Tout est amené logiquement, chaque réaction des personnages est explicitée, rien ne parait pesant ou irréaliste malgré l'avalanche d'infortunes. C'est la marque du talent. Pour moi Lamb écrit avec son empathie, tel qu'il ressent les choses et non tel qu'il voudrait qu'elles soient. Cela doit être un fin observateur de l'âme pour la décrire si bien, et si finement. Une très belle découverte

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Aeriale- Messages : 10768
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Wally Lamb
Je vais le noter.
Mais pour bien plus tard.
Il me semble trop sombre pour mes envies d'humeur du moment.
Mais pour bien plus tard.
Il me semble trop sombre pour mes envies d'humeur du moment.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6745
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : *CabanCouette*
Re: Wally Lamb
Il te plairait, c'est sûr! Et il n'est pas si sombre, il finit plutôt bien!
Je ne sais plus pourquoi j'ai fait référence à Sylvia Plath (pour l'authenticité?) c'est peut être ça qui te freine, mais il est beaucoup plus lumineux...
Je ne sais plus pourquoi j'ai fait référence à Sylvia Plath (pour l'authenticité?) c'est peut être ça qui te freine, mais il est beaucoup plus lumineux...
Aeriale- Messages : 10768
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Wally Lamb
De toute façon je n'ai jamais lu Sylvia Plath, alors ce n'est pas ça qui me freine. Je l'ai noté en tout cas
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6745
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : *CabanCouette*
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