Olivia Rosenthal
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Re: Olivia Rosenthal
Jouer à chat
Olivia Rosenthal mentionne aussi Bastet que j’ai rencontré récemment dans le bel album de Vanessa Hié.Présentation de l’éditeur
"Les fétiches ne sont ni de pures fabrications humaines, ni des êtres indépendants et libres [...] ils assurent le passage d'un état à un autre, d'un temps à un autre, ils sont nos intermédiaires Nous avons tous besoin de ces objets, ni dieux ni êtres vivants, ni choses Sans le savoir, nous sommes tous des Égyptiens."
Entouré de ses deux frères, le Mince et le Puissant, un jeune enfant vit dans une maison avec son doudou Félix qui l'aide et le rassure. Mais des événements que l'enfant comprend mal et qui paraissent liés à la présence d'inconnus, le plongent dans une inquiétude de plus en plus palpable. La menace prendra des formes inattendues contre lesquelles l'enfant cherchera à se défendre. Il faudra finalement qu'il accepte un pacte bien étrange pour assurer son salut.
Écrit comme un conte où se réactualisent les mythes égyptiens, ce texte raconte, du point de vue d'un enfant, ce qui se joue dans la relation que nous avons avec doudous et fétiches Dans ce récit énigmatique le lecteur retrouvera quelques-uns des thèmes qui nourrissent l’œuvre d'Olivia Rosenthal : l'abandon, la peur et les mécanismes mis en jeu dans l'enfance pour survivre en milieu hostile.
À tour de rôle Olivia Rosenthal écrit des paragraphes concernant le rôle des chats chez les Égyptiens (en particulier la momification des félins) et l’histoire des deux frères, le Mince et le Puissant, et ce jeune enfant.
Même si la maison d’édition parle de « conte » et que j’aime en principe ce genre, ici, je ne suis pas entrée dans la danse. Trop onirique ? Trop abstrait ?
Restent les parties concernant les faits des chats et leur momification. C’était intéressant, certes, mais je n’étais pas trop partante pour cet aspect.
bien que l’objet choisi par Olivia Rosenthal aurait dû me donner un indice
En découvrant que certaines momies de chats ne contenaient aucun reste animal, on a pu accuser les prêtres anciens de mensonge. Ils avaient fait passer des poupées en toile pour des momies, ils avaient trompé les croyants sur la marchandise. On oubliait sans doute que, dans toute culture et a fortiori dans toute religion, le rôle de la fiction et le crédit que l’on peut lui accorder librement déterminent notre attachement aux choses et donnent du sens à nos croyances.
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