Pino Cacucci
Page 1 sur 1
Re: Pino Cacucci
commentaire de 2012
Ce que savent les baleines
Un « road-movie » qui nous emporte de La Paz jusqu’à Tijuana, ville frontière avec l’Amérique du Nord
Et on rencontre des baleines, histoire de pirates, un fan de Bruce Springsteen, qui espère que son idole va un de ces jours s’égarer dans la Baja California, l’hôtel California (oui, exactement, celui des Eagles !), John Steinbeck et son roman La Perle, le serpent à sonnettes…. sans sonnettes, les descendants les plus anciens habitants dans l’absolu de l’Amérique et, et, et… en 20 chapitres il fait un « tour du monde » qui donne le grand plaisir du lecteur qui voyage en lisant.
Il y a aussi un côté écologique bien développé et ainsi je sais maintenant l’histoire de l’expression « République bananière », mais surtout, j’ai appris que ce fruit est en route d’extinction.
Cela peut donner l'impression que le titre porte son titre par hasard, ce n'est pas le cas comme on peut le constater dans le commentaire de @Madame B. de la même année
Ce que savent les baleines
Quel beau voyage je viens de faire! Aussi bien point de vue histoires racontées, faits écologiques, informations sur le pays.. et le tout dans une langue qui fait plaisir à suivre.Présentation de l’Editeur
Renouant avec son amour pour le Mexique, Pino Cacucci arpente la Basse-Californie, du Sud au Nord, de La Paz à la frontière de Tijuana. Son récit est un plaidoyer pour le respect de la nature et des baleines, qui ont pris l'habitude d'affluer dans cette région, véritable sanctuaire où elles trouvent refuge.
Pino Cacucci nous invite à un voyage rythmé par des descriptions et des anecdotes inoubliables. Sur les traces de Steinbeck, qui y séjourna dans les années 1940, il redécouvre les légendes des amazones et des perles géantes, rassemble des histoires de pirates et de trésors ensevelis, de Jésuites et de missions abandonnées, d'Indiens et de voyageurs perdus.
Un « road-movie » qui nous emporte de La Paz jusqu’à Tijuana, ville frontière avec l’Amérique du Nord
Et on rencontre des baleines, histoire de pirates, un fan de Bruce Springsteen, qui espère que son idole va un de ces jours s’égarer dans la Baja California, l’hôtel California (oui, exactement, celui des Eagles !), John Steinbeck et son roman La Perle, le serpent à sonnettes…. sans sonnettes, les descendants les plus anciens habitants dans l’absolu de l’Amérique et, et, et… en 20 chapitres il fait un « tour du monde » qui donne le grand plaisir du lecteur qui voyage en lisant.
Il y a aussi un côté écologique bien développé et ainsi je sais maintenant l’histoire de l’expression « République bananière », mais surtout, j’ai appris que ce fruit est en route d’extinction.
Johann Hari, du journal The Independant, nommé journaliste de l’année par Amnesty International, voit dans la condamnation de la banane à l’extinction une parabole de notre temps : « Pendant au moins un siècle, un petit nombre de sociétés s’est emparé d’un fruit splendide et nourrissant et, pour en extraire jusqu’à la dernière goutte de profits, il a détruit des démocraties, a brûlé des forêts et maintenant en vient finalement à tuer le fruit lui-même. Est-ce-que par hasard nous avons appris quelque chose ? »
Cela peut donner l'impression que le titre porte son titre par hasard, ce n'est pas le cas comme on peut le constater dans le commentaire de @Madame B. de la même année
Ouvrage passionnant d'un amoureux des baleines qui parvient à nous faire partager son admiration pour les grands mammifères et son amour du Mexique dans un récit qui s'apparente à un carnet de route, rempli d'anecdotes. On apprend que la Basse Californie est un espace protégé pour les baleines qui viennent ainsi jouer avec les bateaux qu'elles soulèvent délicatement sur leur dos (bon ça doit faire peur quand même). Elles font même des farces aux humains en les arrosant avec leur nageoire.
Celles qui ont été longtemps considérés comme des poissons et chassées impitoyablement sont très affectueuses "à l'égard de l'espèce qui le mérite le moins" (on aura bien évidemment reconnu l'homme).
Certaines pages sur le chant des baleines sont fascinantes (surtout pour quelqu'un comme moi qui ne connais rien à ce domaine):
"Les chants des mégaptères sont des séquences de sons longs qui peuvent durer une demi-heure ou se prolonger deux jours de suite".
Leur chants ressemblent à nos compositions (avec création d'un thème et même des rimes), certains sont des succès et sont repris par d'autres baleines, d'autres sont des échecs et tombent dans l'oubli. Etonnant non?
Beaucoup de phénomènes restent inexpliqués au sujet des baleines. Il est vrai que l'homme tellement sûr de sa supériorité n'a longtemps vu dans les animaux que des moyens de locomotion ou des objets de consommation ce qui fait qu'il en sait peu finalement sur eux.
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum