Enzo Bettiza
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Enzo Bettiza
Enzo Bettiza
Source Wikipédia
Enzo Bettiza naît dans une famille de la minorité italienne de Split, en Dalmatie.
Il travaille d'abord comme correspondant à l'étranger pour La Stampa et la BBC et devient directeur de La Nazione. Il est cofondateur en 1974 d'Il Giornale avec Indro Montanelli.
Il est sénateur de la République de 1976 à 1979 pour le Parti libéral italien. De 1979 à 1989, il représente ce parti au Parlement européen, avant de passer au Parti socialiste italien.
En 2010, il révèle voter pour la Ligue du Nord, un parti qu'il considère comme l'héritier de la « bonne gouvernance » de l'Empire austro-hongrois.
Il est l'auteur de nombreux essais et romans, parmi lesquels Esilio (Exil) reçoit le prix Campiello 1996.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4641
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Enzo Bettiza
Le fantôme de Trieste
Nous sommes au début du siècle dernier, à Trieste, encore dans l'empire autro-hongrois qui tire sur sa fin. Trieste, ville de mélanges, de cultures diverses, de strates superposées, d'identités mêlées est au centre du récit, autant que le personnage principal, Daniel. Ce dernier est l'ultime rejeton d'une riche famille bourgeoise, mais l'appétit débridé de vivre du père de Daniel est progressivement en train de mener l'entreprise familiale à la faillite. L'enfant, puis le jeune homme, est fragile, extrêmement sensible, peu porté à l'action. Il rencontre à un moment un groupe d'irrédentistes projetant un attentat contre l'archiduc François-Ferdinand, et cela malgré un réel manque de convictions politiques de la part de notre héros.
C'est un étrange livre, entre réalité et fantasmes, peuplé de personnages irréels et fantasque, et qui baigne en permanence dans une ambiance onirique. La mémoire de Daniel est habitée par des morts et des fantômes, ceux de sa mère et de sa nourrice tout spécialement. Tout dans son univers familier semble maladif et malsain, y compris son père, qui sous l'apparence d'un bon vivant poursuit une fuite en avant suicidaire. C'est terriblement fin de siècle, un monde et des personnages arrivés au bout d'un cycle lancent leur dernière danse.
C'est sans conteste un bon livre, je n'ai néanmoins pas été totalement convaincue, ces ambiances crépusculaires, ces personnages perdus, je les ai déjà trouvé ailleurs, et parfois d'une manière plus convaincante.
C'est un étrange livre, entre réalité et fantasmes, peuplé de personnages irréels et fantasque, et qui baigne en permanence dans une ambiance onirique. La mémoire de Daniel est habitée par des morts et des fantômes, ceux de sa mère et de sa nourrice tout spécialement. Tout dans son univers familier semble maladif et malsain, y compris son père, qui sous l'apparence d'un bon vivant poursuit une fuite en avant suicidaire. C'est terriblement fin de siècle, un monde et des personnages arrivés au bout d'un cycle lancent leur dernière danse.
C'est sans conteste un bon livre, je n'ai néanmoins pas été totalement convaincue, ces ambiances crépusculaires, ces personnages perdus, je les ai déjà trouvé ailleurs, et parfois d'une manière plus convaincante.
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