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Guy de Maupassant

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Guy de Maupassant Empty Guy de Maupassant

Message par kenavo Dim 25 Déc - 4:59

Guy de Maupassant Aaa113

Henry-René-Albert-Guy de Maupassant est un écrivain français né le 5 août 1850 au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arques et mort le 6 juillet 1893 à Paris.

Lié à Gustave Flaubert et à Émile Zola, Guy de Maupassant a marqué la littérature française par ses six romans, dont Une vie en 1883, Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-1888, et surtout par ses nouvelles (parfois intitulées contes) comme Boule de suif en 1880, les Contes de la bécasse (1883) ou Le Horla (1887).

Ces œuvres retiennent l’attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s’en dégage le plus souvent, mais aussi par la maîtrise stylistique. La carrière littéraire de Maupassant se limite à une décennie — de 1880 à 1890 — avant qu’il ne sombre peu à peu dans la folie et ne meure peu avant ses quarante-trois ans.

Reconnu de son vivant, il conserve un renom de premier plan, renouvelé encore par les nombreuses adaptations filmées de ses œuvres.


source et suite

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Message par kenavo Dim 25 Déc - 4:59

Guy de Maupassant Aaa114
Conte de Noël
Résumé
Le docteur Bonenfant raconte comment il a vu un miracle lors d’une nuit de Noël. Il était alors médecin de campagne à Rolleville, en Normandie. Cette année-là, il avait neigé dès novembre, huit jours sans interruption. Le père Vatinel, le forgeron du village, était sorti pour aller chercher du pain. Sur le chemin du retour, il trouve un œuf sur la neige et le donne à sa femme.
Cette nouvelle fait partie d’un recueil et n’a que quelques pages.

Pas tout à fait la lecture pour ouvrir le fil d’un auteur, mais c’est Noël… et pendant cette période de l’année, j’aime bien découvrir toute sorte de texte traitant ce sujet.

L’élément fantastique n’est pas tout à fait pour moi… et l’aspect d’exorcisme ne l'est certainement pas, mais ce n’est qu’une nouvelle et je suis prête de poursuivre avec Guy de Maupassant.

Guy de Maupassant A17

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Message par Queenie Dim 19 Mar - 10:48

Guy de Maupassant Le-hor10
Le Horla

Je l'ai lu par petits bouts, nouvelles par nouvelles, j'ai laissé parfois du temps passer entre certaines. Et déjà, des histoires marquent et d'autres s'effacent.

L'écriture, en tout cas, est résolument fluide, et assez moderne. Pas de moments où les phrases et les termes sont trop alambiqués, pas d'impression de style désuets.

Les histoires varient.

Faut dire qu'il commence fort avec la première nouvelle Le Horla. Ambiance mystique, mystérieuse, gothique. Cet homme seul, se sentant comme hanté par une présence. Qui tente d'y échapper mais sans y parvenir. Le lecteur se demande, tout comme le personnage à des moments, si ce n'est pas un signe de folie, de dépression, ou si, vraiment quelque chose se passe.
C'est très prenant, d'avancer dans le journal intime de cet homme qui se raconte, et raconte les événements troublants qui l'inquiètent. Son état fiévreux, une présence qui pèse sur sa poitrine, des mouvements d'objets.
C'est très prenant. On retrouve l'atmosphère des films de fantômes d'aujourd'hui (avec la dimension psychologique troublante, en plus, du genre gothique, à ne jamais trop savoir où se situe la frontière entre le réel et l'imaginaire).

La seconde Amour, m'a laissée quelque peu perplexe.
Un homme de la ville rejoint son cousin à la campagne pour une de leur partie de chasse matinale. Partir très tôt, se poster à leur endroit habituel, et attendre la proie.
Passages troublants autour de ces eaux étranges des marais où l'on a l'impression que quelque chose se cache.
De jolies descriptions qui nous mettent bien dans l'ambiance.
Une fin imagée. Qui est la représentation ultime de l'Amour pour le narrateur. Et voilà.

Le trou.
Un procès,
Où, dans un langage de bon vieux terroir où l'on sent toutes les sonorités de l'accent, un homme explique le "terrible accident" qui l'oblige aujourd'hui à se défendre.
Des passages qui font sourire, de voir ce personnage s'empêtrer dans ses explications, de sentir son honnêteté et sa naïveté.
Le trou étant leur coin de pêche favorite, où ils se rendent chaque week-end, et qui leur ai tacitement attribué, où personne du coin n'ose s'installer. Sauf, que ce jour là, le jour où tout va basculer et l'amener à témoigner pour sa défense lors d'un procès, leur trou est occupé..
Se poursuivent des scènes franchement drôles, dans la manière dont elles sont racontées, dans le point de vue, et la proportion que prennent les choses, qu'à chaque fois que l'occupant du trou choppe un superbe poisson, la femme de l'accusé fulmine et essaye méchamment de pousser son mari à agir, lui qui trépigne, s'emberlificote, et ne sait pas quoi faire.
La fin sera absurdement tragique.

Sauvée
Histoire de cocufiage. De divorce.
Une marquise se confie à l'une de ses amies sur ce qui lui a permis d'avoir enfin des preuves des tromperies de son mari, et obtenir ainsi le divorce qui la sauve.
Dialogues (encore) et histoire rapporté (encore), avec un ton dynamique, relevé, et plein d'humour (encore).
histoire de manigance et on sent le tel est pris qui croyait prendre.
ton badin.
ça fait sourire.

Clochette
Clochette, c'est la couturière, qui vient tous les mardis, monte dans la lingerie et se met au travail. C'est la grande femme maigre et poilue (sur le nez, sur le menton, sur les joues...), qui boite... et que le narrateur adore. A tel point, que dès levé, il va se poser près d'elle et l'écoute lui raconter des histoires, pendant qu'elle reprise le linge;
Et puis un drame.
Et voilà que le narrateur apprend soudain que cette vieille femme laide et célibataire a un passé, qu'elle s'appelait Hortense, qu'elle était belle et a vécu une terrible tragédie.
Une belle et fatale histoire, teintée de tendresse.

Le marquis de Fumerol
Quand une gentille famille proprette se retrouve à devoir aller au chevet d'une frère de la mère, qui se meurt. Lui, dont personne n'osait prononçait le nom, qui vivait avec plusieurs femmes.
Toute une croisade est organisée, pour sauver l'âme de ce marquis de Fumerol avant qu'il ne trépasse. La famille prend alors la route, avec abbé et falbala.
Quand la religion est confronté au libre penseur, l'aristocratie poussiéreuse et coincée dans ses règles au bon viveur, moderne et volage.
Encore une fois, des scènes drôles, et des moments tragiques.

Le signe
Une aristo divorcée écoute le témoignage d'une de ses amies, qui s'est plu au dévergondage. A jouer les femmes libérées.
Humour relevé. Pétillant. Cynique.

Le diable
La mère d'un paysan est mourante. Quelqu'un doit rester à son chevet, mais le paysan a tellement de travail qu'il ne veut pas le faire. Il connaît une femme qui s'occupe de ce genre de tâche, va la chercher, et négocie avec elle un tarif qu'il pense lui être favorable.
Quand cette dernière se rend compte qu'effectivement, elle risque de veiller la vieille beaucoup plus longtemps que le budget négocier, elle va jouer de malice pour précipiter la vieille de l'autre côté.
Encore très drôle.
Des personnages tellement vicieux, radins, mauvais et pragmatiques.

Les Rois
Pendant la guerre, un groupe de soldats s'arrêtent dans un village. Ils veulent de la compagnie (féminine tant qu'à faire) et pour ça, l'un d'eux va s'adresser au curé du coin. (oui oui)
Celles que va ramener le curé ne correspondront pas tout à fait aux attentes des militaires...
Une soirée orgiaque qui connaîtra des rebondissements inattendus.

Au bois
Encore une affaire de justice.
Quand un couple âgé tente de retrouver le piquant de leur jeunesse dans les bois, et qu'ils sont attrapés par un policier.

Une famille
Une nouvelle atroce de mesquinerie et de méchanceté pure.
Quand toute une famille s'amuse à torturer le vieux grand père, lors des repas. Celui-ci n'ayant plus comme plaisir que la nourriture, ils se bidonnent à le priver, et le voir souffrir (à en pleurer !) de ne pas avoir droit au dessert qu'il a sous les yeux.
Glacial.

Joseph
Deux femmes picolent au champagne et se marrent comme des hyènes, dans une petite ville de bord de mer, isolées et tranquilles (leurs maris leur ayant trouvé le coin le plus reculé possible pour qu'elles ne soient pas tentées par les hommes du coin). Et évidemment se raconte leur moment de séduction, comment même au fin fond de nulle part, elles peuvent trouver un prétendant pour occuper leur ennui. Quitte à s'attaquer au domestique. Et le torturer d'amour impossible.
Cruellement drôle.
Drôlement cruel.

L'auberge
Une terrible histoire. J'ai beaucoup aimé.
Deux hommes doivent garder une maison, pendant l'hiver, au fin fond de la montagne. Un jour l'un d'eux part chasser, et ne revient pas.
C'est froid, désespéré, ambiance glaciale, la folie qui vient s'immiscer, ou le fantôme qui vient hanter. La culpabilité du vivant ou le reproche du mort.

Le vagabond
Un homme, charpentier, ne trouvant pas de travail, décide de parcourir les routes, pour essayer d'être embauché. De jeune homme plein d'espoir, il va vite devenir un vagabond mendiant n'importe quel travail, et se faisant renvoyer des villes par la police.
Trois scènes terribles, émouvantes, d'une tristesse... : celle où pour se tenir chaud, il dort à la belle étoile contre une vache, et celle où il pénètre dans une cuisine où mijote un pot au feu, et s'en fait péter la panse. Les descriptions de Maupassant sont criantes de réalisme. Et celle où il rencontrera une jeune femme et commettra l'irréparable.


Je suis donc mitigée.
Je m'attendais à plus d'ambiance fantastique (on me l'a souvent vendu tel quel), je me suis même demandé si je n'avais pas une version étrange et modifié de ce recueil.
Et finalement, tellement d'histoires qui tournent autour de l'humour. Alors oui, c'est drôle, mais ce qui reste s'efface vite. ça reste des histoires anecdotiques.
J'ai du coup préféré toutes celles avec un côté un peu bizarre, où l'ambiance tendait plus vers le dramatique.

Par contre, je reconnais qu'il a une écriture qui fonctionne, dans n'importe quel registre, on y croit, à ses personnages. Il arrive à les installer, en peu de pages, dans un contexte, avec tout un passé, des traits de caractères marqués, et des lieux parfaitement décrits, qui sont palpables.

J'ai bien aimé le cynisme, la duplicité des gens, que Maupassant met très souvent en avant.

J'ai donc passé de bons moments et il y aura des histoires qui me resteront sûrement longtemps à l'esprit.


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Message par darkanny Jeu 2 Nov - 21:42

Guy de Maupassant A87

3 nouvelles donc, toujours aussi plaisant de se replonger dans Maupassant.
L'épave: Un assureur dans une compagnie maritime se rend à La Rochelle afin de déterminer les circonstances d'un naufrage. Sur le bateau échoué il fait la rencontre improbable d'un Anglais excentrique et de ses 3 filles, pris par la marée montante, il tombe éperdument amoureux de la fille aînée.

Miss Harriett: Dans un petit village normand, un jeune peintre s'installe dans une auberge et fait la rencontre d'une Miss prénommée Harriett, vieille fille austère et mystérieuse qui, au départ garde ses distances mais se laisse peu à peu apprivoiser par l'artiste.

Les tombales: Un homme se rend sur la tombe d'un ami au cimetière Montmartre et fait la connaissance d'une veuve éplorée qui ne tarde pas à lui faire des propositions peu catholiques.

Comme souvent avec Maupassant, rien ne laisse présager ce qui va se passer et on est en présence de personnages dont les actes vont à l'encontre de ce que l'on aurait pu croire.
C'est toujours finement décrit et très révélateur sur le caractère tourmenté de l'être humain.
Et j'adore comme il parle de la campagne normande et de la nature en général.
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Message par kenavo Ven 3 Nov - 6:11

darkanny a écrit:3 nouvelles donc, toujours aussi plaisant de se replonger dans Maupassant
tu me donnes envie de le faire aussi... j'ai lu peu de nouvelles de lui, mais toujours bien aimé... je vais le remettre sur ma LAL Wink

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Message par Invité Dim 16 Jan - 16:31

C'est cool d'avoir un retour pour chaque nouvelle d'un recueil. Je ne suis pas un grand fan des nouvelles de Maupassant, qui sont souvent du registre de l'anecdotique. Certaines m'ont bien plu quand même. Des nouvelles comme Le Rosier de Madame Husson ou Boule de Suif sont assez acerbes envers les gens qui ont des prétentions morales.

Je m'attaque à la critique de Bel-Ami, qui fut pour moi une lecture ricanante. 

Georges Duroy est un ancien sous-officier du 6e régiment des hussards. Il a gardé son « chic de beau soldat tombé dans le civil. » Il porte beau, avec une légère cambrure des reins et une moustache qui « s’ébouriffait sur sa lèvre, crépue, frisée, jolie, d’un blond teinté de roux. » Bref, il a pour lui le physique idéal de l'époque. 

Seulement Bel-Ami est réduit à l'état de pauvreté du fait de son travail dans les chemins de fers du Nord et son comportement dépensier. Il retrouve par hasard un ancien camarade, Charles Forestier, qui le coopte à la place de rédacteur au journal La Vie Française. Le hic, c'est que Georges ne sait rien écrire. En demandant de l'aide à Forestier, il comprend que c'est sa femme qui lui écrit tous ses articles. Sur cette base de la femme détentrice ou donnant l'accès à un pouvoir, Bel-Ami va séduire et trahir pour grimper les échelons. Entre les lignes, Maupassant introduit un humour qui aurait pu être burlesque si son style ne l'avait pas lissé. Quand Georges Duroy épousera une femme à qui il doit tout, ses collègues du journal l'appelleront par le nom de famille de son épouse, ce qui le fera enrager. Bel-Ami est une brute qui se trouve terrorisé par la perspective d'un duel d'honneur et s'indigne de cette pratique d'autre âge. 

Maupassant n'épargne pas son milieu social. Des journalistes s'essayent au bilboquet aux heures du bureau et y rivalisent d'adresse. La critique sociale pourrait s'effacer devant le burlesque de la situation. Au contraire, sa plume tient ferme la bride de ses idées et redouble alors d'élégance, de sérieux et de pudeur. Quand Bel-Ami est introduit dans certains milieux bourgeois, force est de constater que la guerre d'Algérie est sur toutes les lèvres, mais personne ne sait vraiment de quoi il parle. C'est un florilège d'avis pompés dans les journaux, entendus chez un voisin, on s'approprie ce qu'on croit être le propos d'un livre à travers la lecture des avis, et cetera. Georges Duroy, tout aussi ignorant, mais fort de son expérience de soldat en Algérie, est rapidement auréolé d'une expertise fantoche et conforte ses positions. Si Maupassant accorde le triomphe de ses ambitions à son personnage, c'est pour mieux se moquer des arrivistes et des classes dominantes. 

Cela dit, en connaissant un peu l'auteur, je l'imagine mal écrire avec l'envie de dénoncer, au sens moral de celui qui est préoccupé par la justice et veut changer les choses. Je le verrais plutôt en rire avec cynisme ou être motivé par le ressentiment envers son propre milieu, qui l'a rejeté. Maupassant était un ours taciturne, souvent très vulgaire et à plusieurs reprises criminel. J'ai été ébahi d'apprendre qu'il baisait parfois cinq ou six prostitués sous les yeux de ses amis (comme Flaubert) qui applaudissaient ses performances. Il a probablement tué un bizut en lui enfonçant une règle dans le cul et il a annoncé à une prostitué être atteint de la syphilis, s'est peint le pénis avant de la violer. C'est le genre de détails qu'on apprend pas à l'école. J'aurais préféré que ce cynisme savoureux soit la marque d'un dandy retiré, et pas d'une espèce de bête. 

Le livre restera tout de même dans mes classiques préférés.

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Message par domreader Dim 16 Jan - 23:12

Merci pour ce commentaire sur ce livre lu il y a déjà longtemps et dont je n'ai que peu de souvenirs. J avais envie de le relire et d'ailleurs il est sur mes étagères. Je vais le faire remonter dans ma pile de livres à lire, tu m'y as fait penser @Croquant.

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Message par kenavo Jeu 5 Oct - 4:59

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