Guo Xiaolu
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Nightingale- Messages : 2348
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 54
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Guo Xiaolu
La ville de pierre

Après avoir refermé ce livre, je ne savais pas vraiment quoi en penser.
Mais je m'aperçois que, le temps passant, il a finalement laissé quelques souvenirs et images fortes.
On y suit en parallèle la vie d'enfant de la narratrice, vivant avec ses grand-parents, dans ce pauvre port de pêche ; et sa vie de jeune adulte dans la modernité de Pékin.
Sa vie d'enfant est dure, c'est le moins qu'on puisse dire ; a travers ses yeux d'enfant, on découvre la rudesse de cette vie, la dureté des comportements de certains, et une forme d'isolement, tant pour elle que pour ses grand-parents.
Le parallèle avec le monde d'aujourd'hui est intéressant, car même si elle est désormais éloignée, libérée de cette violence, elle est aussi dans une autre forme d'enfermement, d'indifférence, de ceux que l'on peut trouver dans les grandes métropoles.
Même la vie avec son compagnon, n'est pas source de bonheur.
C'est le colis reçu, puis une rencontre, qui vont provoquer ce télescopage entre les deux époques, et nous révéler les failles de la narratrice, et nous faire comprendre pourquoi elle voit la vie de cette façon.
Lecture qui alterne entre des moments durs et touchants.
Au final, et avec du recul, j'ai bien aimé cette histoire, et cette peinture de la société chinoise.

Présentation de l'éditeur :
Jiang Corail Rouge a vingt-huit ans et vit à Pékin avec Zhuzi, comme deux bernard-l’ermite dans une coquille qui n’est pas la leur. Un jour, un colis reçu par la poste – une énorme anguille séchée – la ramène longtemps en arrière, à l’époque où elle s’appelait Petit Chien et habitait Shitouzhen, la Ville de Pierre. Dans ce petit port de pêche battu par les typhons tous les soirs, les femmes guettaient sur la plage le retour de leurs maris, ces « mendiants de la mer ». Mais si la petite fille de sept ans n’a jamais oublié la Ville de Pierre, c’est qu’elle y a enfoui en partant un terrible secret et que, dit-elle, rien ne peut se comparer à l’amour et la haine que j’ai éprouvés là-bas.
Après avoir refermé ce livre, je ne savais pas vraiment quoi en penser.
Mais je m'aperçois que, le temps passant, il a finalement laissé quelques souvenirs et images fortes.
On y suit en parallèle la vie d'enfant de la narratrice, vivant avec ses grand-parents, dans ce pauvre port de pêche ; et sa vie de jeune adulte dans la modernité de Pékin.
Sa vie d'enfant est dure, c'est le moins qu'on puisse dire ; a travers ses yeux d'enfant, on découvre la rudesse de cette vie, la dureté des comportements de certains, et une forme d'isolement, tant pour elle que pour ses grand-parents.
Le parallèle avec le monde d'aujourd'hui est intéressant, car même si elle est désormais éloignée, libérée de cette violence, elle est aussi dans une autre forme d'enfermement, d'indifférence, de ceux que l'on peut trouver dans les grandes métropoles.
Même la vie avec son compagnon, n'est pas source de bonheur.
C'est le colis reçu, puis une rencontre, qui vont provoquer ce télescopage entre les deux époques, et nous révéler les failles de la narratrice, et nous faire comprendre pourquoi elle voit la vie de cette façon.
Lecture qui alterne entre des moments durs et touchants.
Au final, et avec du recul, j'ai bien aimé cette histoire, et cette peinture de la société chinoise.
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Lire nuit gravement à la bêtise !

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