Witi Ihimaera
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Re: Witi Ihimaera
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The Whale Rider / La Baleine tatouée
Mais en fait, il s’agissait de noms et d'histoires et de traditions maori qui me rendaient un peu confus.
À partir de quelques pages, j’étais dans « le bain » et je me suis laissée emporter par le flux de l’histoire.
Naturellement cela reste tout au long du livre très onirique, la tradition et les pensées du peuple Maori sont tellement éloignées de nos aperçus. Mais pas grave, Witi Ihimaera raconte si passionnant et c’est un plaisir de le suivre dans cette aventure.
Vu les origines de l’auteur et le sujet de son roman, on peut s’imaginer que cela se situe quand même dans un rayon assez inhabituel pour nos contrés.
Comme vous le savez, je ne suis pas toujours partante pour trop d’onirisme ou autres phénomènes à part dans mes lectures… mais la jeune Kahu m’a touchée et cette histoire sort vraiment du lot.
Extra.
The Whale Rider / La Baleine tatouée
Au début, j’avais l’impression de ne lire pas un texte en anglais mais des mots d’une langue que je ne comprenais pas… et il n’y avait pas de traduction.Présentation de l'éditeur
Dans les eaux abyssales de l’océan Pacifique, une baleine tatouée pleure l’homme qui la dompta et la chevaucha jadis, son fidèle compagnon…
Kahu grandit dans une tribu maorie de Nouvelle-Zélande. Enfant prodige, elle se confronte très tôt à l’autorité du chef Koro Apirana, son arrière-grand-père, qui refuse l’idée qu’une femme puisse un jour lui succéder. Mais peut-il rester insensible au chant des baleines et à l’intrépidité de Kahu ?
Jusqu’à quel point le respect des traditions doit-il rester figé dans une vision du monde qui ne reflète plus la réalité ?
Witi Ihimaera tisse un conte contemporain captivant et plein d’humour sur le lien de l’homme à la nature, le courage, l’espoir, la puissance des femmes et l’importance des liens entre les générations. Un livre-phare qui permit au romancier néo-zélandais d’asseoir sa renommée internationale.
« Métaphore d'une communauté qui doit choisir entre la stricte fidélité aux traditions ou une plus grande souplesse, afin d'assurer le lien entre les générations et préserver sa cohésion. »
Samuel Blumenfeld, Le Monde
Mais en fait, il s’agissait de noms et d'histoires et de traditions maori qui me rendaient un peu confus.
À partir de quelques pages, j’étais dans « le bain » et je me suis laissée emporter par le flux de l’histoire.
Naturellement cela reste tout au long du livre très onirique, la tradition et les pensées du peuple Maori sont tellement éloignées de nos aperçus. Mais pas grave, Witi Ihimaera raconte si passionnant et c’est un plaisir de le suivre dans cette aventure.
Vu les origines de l’auteur et le sujet de son roman, on peut s’imaginer que cela se situe quand même dans un rayon assez inhabituel pour nos contrés.
Comme vous le savez, je ne suis pas toujours partante pour trop d’onirisme ou autres phénomènes à part dans mes lectures… mais la jeune Kahu m’a touchée et cette histoire sort vraiment du lot.
Extra.
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George Gershwin
Re: Witi Ihimaera
La baleine tatouée
Éditions Au Vent des Îles, trad. Mireille Vignol
Un peu comme @Kenavo, au départ j'ai été un petit peu déboussolée.
Le côté fable, onirisme, où est narré l'histoire et les légendes du peuple Maori me perdaient un peu. L'écriture était particulière, l'histoire semble arrivée de nulle part, sans contextualisation.
Puis, petit à petit, la famille autour de laquelle le récit va se nouer, devient plus palpable. Le grand-père, acariâtre, têtu, traditionnaliste, qui tient les siens sous son autorité. Enfin, tant qu'il ne franchit pas les limites. À ce moment là, c'est son épouse qui remet les choses en place, exemple type de la mère nourricière, protectrice, à l'esprit de clan très prononcé.
Et il y en a des soucis qui bousculent cette famille. Le fils, déjà, a eu la mauvaise idée d'avoir comme premier enfant une fille. Impossible pour le grand-père d'aller à l'encontre des traditions et de lui transmettre le savoir Maori. Mais la petite Kahu ne va pas se laisser intimidée par ce vieux Paka, et elle va redoubler d'énergie, dès la petite enfance, à essayer de le séduire, de le guetter à chaque occasion, et d'intégrer tout ce qu'elle peut de la culture de ses ancêtres.
Ensuite, il y a l'appel d'autres horizons qui voient les jeunes actifs partir vers l'Australie, pour faire leur vie. Le racisme subit, la précarité menaçante.
Et puis... omniprésent, les troubles inhérents aux changements climatiques, et aux conséquences néfastes de certains comportements humains sur la nature.
Tout ça est raconté avec humour, beaucoup de tendresse, par Witi Ihimaera. Comme un conte, il va nous raconter l'histoire de cette famille, de la Nouvelle Zélande, des grandes baleines, et nous embarquer dans ses histoires où la leçon principale est qu'il faut apprendre à vivre ensemble, et en accord avec la nature et sa faune.
Un très beau texte, qui fait voyager, fait rêver, sans pourtant détourner le regard sur la violence du monde.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
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