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Jafar Panahi

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Message par Arabella Ven 6 Jan - 21:11

Jafar Panahi (1960-   )



Jafar Panahi Panahi10

Source : France Culture

Fils d'un peintre en bâtiment, il a grandi dans les quartiers déshérités de Téhéran.

Après avoir étudié la réalisation de films à la faculté de Cinéma et de Télévision à Téhéran, Panahi fait plusieurs films pour la télévision iranienne et fut assistant réalisateur d'Abbas Kiarostami sur Au travers des oliviers . Son premier long métrage de cinéma, Le Ballon blanc , est récompensé par la Caméra d'or au Festival de Cannes 1995.

Ses deux films à charge sur les inégalités et l'absence de liberté dans la société iranienne : Le Cercle (Dayereh , Lion d'or à Venise en 2000) et Sang et or (Talāye sorkh , Prix du jury Un certain regard en 2003), ont été interdits par le gouvernement de la République islamique d'Iran à cause de leurs sujets. Ainsi, Le Cercle traite de la condition des femmes dans la république islamique d'Iran et en particulier de la prostitution, et Sang et or raconte l'histoire d'un vétéran de la guerre avec l'Irak confronté à l'injustice sociale.

Le régime a également mal accueilli Hors jeu (Offside , Ours d'argent à Berlin en 2006) qui dénonce la place réservée aux femmes dans son pays. En effet, ce documentaire fiction, devenu culte, traite de la fronde des Iraniennes, fans de football, assistant clandestinement aux matches, en contournant l'interdiction faite aux femmes, depuis la révolution islamique de 1979, de pénétrer dans les stades.

Alors que les œuvres de Panahi sont systématiquement primées dans les grands festivals internationaux, elles sont aujourd'hui interdites dans son propre pays, même si elles sont distribuées sous forme de DVD, vendus en secret au marché noir. Il inspire toute une nouvelle génération de cinéastes iraniens. Tournant ses films en secret, il a inventé la technique de la double équipe de tournage. La première est un leurre qui prend en cas de danger la place de la deuxième, la vraie, qui tourne en secret.

En juin 2009, il participe dans la rue à de nombreuses manifestations suite à la victoire controversée d'Ahmadinejad. Fin juillet, il est arrêté quelques jours pour avoir assisté à une cérémonie organisée à la mémoire de la jeune manifestante tuée, Neda Agha Soltan. Libéré, il arbore au festival de Montréal une écharpe verte, couleur de l'opposition.

En février 2010, le pouvoir islamique lui interdit de se rendre au festival de Berlin alors qu'il était l'invité d'honneur.

Arrêté le 1er mars 2010 avec sa femme, sa fille et 15 autres personnes, il est retenu dans la prison d'Evin par les autorités iraniennes pendant le Festival de Cannes 2010 alors qu'il était invité à faire partie du jury officiel[1]. Le 18 mai 2010, lors du Festival, une journaliste iranienne révèle que le cinéaste a entamé une grève de la faim pour protester contre les mauvais traitements qu'il subit en prison[2]. Il est libéré sous caution le 25 mai 2010 [3].

En décembre 2010, il est condamné à six ans de prison et il lui est interdit de réaliser des films ou de quitter le pays pendant vingt ans. « Jafar Panahi a été condamné à six ans de prison pour participation à des rassemblements et pour propagande contre le régime », a dit son avocate Farideh Gheirat, selon des propos rapportés par l'agence de presse Isna.


Filmographie

1995 : Le Ballon blanc
1997 : Le Miroir
2000 : Le Cercle
2003 : Sang et Or
2006 : Hors Jeu
2011 : Ceci n'est pas un film
2013 : Pardé
2015 : Taxi Téhéran

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Message par Arabella Ven 6 Jan - 21:15

Taxi Téhéran


J'avoue, j'ai hésité à le voir. J'accorde beaucoup d'importance à la façon de filmer, au style d'un cinéaste (comme le style d'un écrivain) et là forcément les limites étaient fortes, je ne suis pas non plus tellement portée sur les saynètes sympathiques et anecdotiques, j'avais un peu peur que le prix à Berlin ait été plus donné comme soutien et alibi bonne conscience que comme reconnaissance d'une oeuvre de grande qualité.

Et c'est vrai que les images ne sont pas l'atout du film, et font qu'à certains moments j'ai un peu flotté. De même au départ, j'ai eu du mal à m'accrocher à tous ces personnages qui passent, parfois un peu amusants, parfois un peu inquiétants, mais sans plus. Et c'est peu à peu que les choses ont pris forme. En fait, rien n'est là au hasard, Panahi a construit son film avec une intelligence rare, le puzzle se met peu à peu en place, l'image de la société de son pays qu'il dresse est au final noire et désespérée. Même si les gens sourient. J'ai trouvé la fin bouleversante (et pourtant je ne suis pas facile à émouvoir) la dame aux fleurs, et puis la toute fin que je ne dévoile pas pour ceux qui voudraient le voir.

Ce film donne à penser après la sortie de la salle, les choses s'éclairent, j'ai mieux compris le sens des épisodes épars, et la façon dont l'auteur les utilise pour dire sans avoir l'air, ce qui fait une grande force, pas un discours théorique et conceptuel, mais des petits riens du quotidien, mais qui sont aussi significatifs au final. Et on a besoin d'un peu de temps pour reconstituer l'ensemble.

Avec d'autres moyens, Panahi aurait sans doute fait un autre film, probablement plus agréable et gratifiant à suivre pour le spectateur, faisant sens plus immédiatement. Mais je ne suis pas sûre qu'il aurait ainsi poussé à bout les possibilités de construction, d'agencement, comme il l'a fait ici. Et je ne suis pas sûre que cela aurait été si poignant au final.

Merci à Aeriale de m'avoir décidée à le voir.

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Message par Arabella Ven 6 Jan - 21:17

Sang et or

Le film est censé être inspiré par un fait divers. Un livreur tente de braquer une bijouterie, tue le bijoutier, puis se suicide.Nous le suivons quelques temps avant les faits dans son quotidien.

Paradoxalement un film très noir et en même temps rempli d'une immense humanité. L'humanité du regard porté sur son personnage principal, le gars que tout le monde aime bien, et qui accumule progressivement les frustrations. Celle d'être un très pauvre dans un monde où d'autres sont de plus en plus riches et de plus en plus méprisants. D'être ex-soldat abîmé par la guerre, un laissé pour compte d'une société à deux vitesse. De vivre dans une société très muselée, dans laquelle la police de moeurs veille en permanence au comportement de ses concitoyens. Le film dresse un constat terrible de la société iranienne, entre traditions étouffante et inégalités sociales.

Un film très fort, très dense, qui suggère énormément, esquisse des portraits de personnages en peu de choses avec une grande justesse. Intense et qui laisse une forte trace.

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Message par Arabella Ven 6 Jan - 21:18

Le cercle

Nous suivons quelques femmes à Téhéran. On passe de l'une à l'autre. Elles sont toutes plus ou mois en fuite, anciennes ou futures condamnées, même si pour la plupart, nous ne savons pas quel a pu être leur délit ou crime. Mais le seul fait d'être une femme, sans homme, les rend suspectes, suspectés, et devant se justifier. Tout est un parcours de combattant, acheter une place et prendre le car, aller à l'hôtel....

Nous suivons cette ronde de personnages jusqu'à ce que le cercle se referme, de la naissance jusqu'à l'enfermement qui anticipe la mort. Quelques heures de liberté précaire et fiévreuse, qui pour être conservée nécessite une vigilance de tous les instants et un mouvement permanent, dans un environnement hostile.

Nous savons finalement peu de choses de chacun de personnage, nous ne faisons que les accompagner quelques temps, en partageant leurs angoisses et leurs brûlante envie de vivre malgré tout. Comme nous ne faisons qu'entrapercevoir la ville et ses habitants, de loin, et très rapidement, car il faut être toujours bouger et se dérober. Une ville quadrillée en permanence par des soldats et par des policiers, à l'affût, en embuscade.

Une oeuvre forte et dense, d'une grande maîtrise formelle et narrative. Qui raconte la malédiction d'être une femme.

J'ai vu le film dans le cadre de la rétrospective en cours au centre Pompidou, mais la vidéo doit être trouvable pour ceux qui seraient tentés...

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Message par Arabella Sam 7 Jan - 20:56

Ceci n'est pas un film


En attente de l'appel du jugement qui l'a condamné à 6 ans de prison et à 20 d'interdiction de faire des films, Jafar Panahi, avec la complicité de Mojtaba Mirtahmasb, réalise cette oeuvre. Où on le voit vivre une journée chez lui. Téléphoner à son avocate, s'occuper du lézard, manger son petit déjeuner...Et aussi raconter le dernier scénario qu'il a écrit, et qu'il n'a pas l'autorisation de tourner.

Evidemment c'est poignant, parce que la situation est dramatique. Même si Panahi reste très pudique sur ses peurs. Ce qu'il transmet surtout c'est un désir, un besoin vital de faire du cinéma, indispensable pour exister. L'en priver, c'est le mutiler de la façon la plus douloureuse. C'est aussi intéressant de le voir commenter certains de ses films, d'entendre ce qu'il en dit. On saisit beaucoup de sa conception de la mise en scène, de sa vision du cinéma.

Evidemment, c'est très artisanal, pas de belles images, peu d'effets de mise en scène sont possibles. Peut être juste un peu à la fin, lorsqu'il se met à filmer le beau frère du gardien, qui vient dans les appartements ramasser les poubelles, qu'il le suit dans l'ascenseur. Et là en quelques plans, il donne une véritable leçon, aussi bien sur la façon dont une image donne sens, que sur la façon dont il capte un personnage, une situation, et qu'il l'utiliser pour dire bien plus sur la société, sur quelque chose de plus général, à partir de quelque chose en apparence anecdotique.

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Message par Arabella Sam 7 Jan - 20:57

Pardé

Deuxième film du réalisateur après son interdiction de filmer, Pardé n'est pas sorti en France, malgré l'Ours d'Argent du scénario au festival de Berlin.
Un écrivain ou scénariste, se rend dans la maison d'un ami au bord de la mer, dans laquelle il se barricade. Il cache un chien, animal pourchassé à ce moment là en Iran (impur). Un mystérieux couple arrive à entrer dans la maison. Qui sont ils ? Que cherchent-ils ? Puis entre film et fiction, le propriétaire (Panahi lui-même) arrive dans la maison, et ne semble pas voir (enfin pas tout le temps) ces personnages.

Entre fiction et réalité une fable ou une métaphore, entre la tentation de l'anéantissement et l'irrésistible besoin de créer, malgré tout. Presque kafkaïen par moment, par d'autres on est dans un réel très tangible. Les limites du cinéastes font que c'est presque entièrement filmé dans la maison, mais quelques magnifiques images en forme d'échappée nous permettent parfois de rejoindre une autre dimension.

Une merveille d'intelligence, de sensibilité et d'inventivité.

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Message par Arabella Sam 7 Jan - 20:58

Le miroir

Une petite sort de l'école, mais sa mère n'est pas là. Elle va essayer de rentrer seule chez elle, et vivre des aventures et rencontres sur le chemin.
Le deuxième film de Jafar Panahi, et le dernier diffusé dans son pays, récompensé par un Léopard d'or à Locarno. Une merveille de naturel en apparence, et en même temps de construction. Le cinéaste commence à gommer la frontière entre la fiction et la réalité (tournage du film) et apparaît lui-même comme un personnage à un moment.

Nous entrevoyons la société iranienne, ses règles et codes (il existe des foulards différents suivant l'âge, des entrées séparées pour les hommes et les femmes dans les bus...). La petite actrice est absolument étonnante, et tous les personnages plus vrais que nature. Un vrai bonheur, entre sourire, voire rires, et une plongée dans une culture.

Cette rétrospective a été vraiment un grand moment, avec des films dans des registres différents, mais en même temps la découverte d'une oeuvre d'une grande cohérence et richesse. Et d'un immense humanisme.

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Message par Aeriale Dim 8 Jan - 10:00

-Taxi Téhéran-


Jafar Panahi Tylych11




Ni un documentaire, ni un film: un entre deux réalisé IRL, en real life, comme on dit dans le jargon du web, et qui épate par son culot, sa verve, ajouté à ce petit brin d'inconscience et de pertinence que peuvent se permettre ceux qui n'ont plus grand chose à perdre.

Vous connaissez  le topo: Une caméra planquée dans un faux taxi et Jafar Panahi au volant, l'air bonasse que donne parfois le désabusé, assigné à résidence, et dont le seul outil disponible reste cet habitacle restreint où repose la caméra. Tout Téhéran défile sous nos yeux. L'institutrice respectueuse des droits, le plus malin qui les brave pour survivre, les petites vieilles parties rejeter leurs poissons rouges à la source pour contrer le mauvais sort, l'avocate apportant l'espoir aux prisonniers, le vendeur de vidéos interdites, etc....Et au milieu, le regard à la fois naïf et malicieux de sa petite nièce. Un mélange de tranches de vie, chaque personnage interprétant son propre rôle et apportant une vision de son quotidien, parfois surréaliste, parfois drôle ou plus simplement terrible si l'humour et le fantasque ne venaient masquer la noirceur de l'ensemble.

J'ai aimé Ce côté intimiste, la simple vision d'un  témoin dépendant d'un système aliénant, qui se contente de nous livrer presque dans l'instant des tranches de vie, à nous d'en tirer des réflexions, une sensation difficile à transmettre autrement.  Certains y regretteront un manque de souffle, dans cet enfermement, mais c'est cela que je retiens. L'oppression derrière les sourires de connivence, cette solidarité qui les unit tous au delà de l'obscurantisme institutionnalisé. J'avais l'impression de les connaître, de partager quelque chose le temps de cette virée dans Téhéran avant de retrouver le confort de mes idées, de mon ordi et d'en parler ici, sur un domaine public.

D'autres ont fait le parallèle avec Kiarostami dont il aurait piqué l'idée ( la balade en auto, il n'avait pas le choix faut dire) il n'est pas sur la même lignée, et ce film n'est pas à proprement parlé bouleversant. Mais pour moi qui ne connais pas le maître du genre, et qui n'avais pas d'attentes particulières, j'ai été intriguée, surprise, souvent amusée et c'est sûr, charmée par ce film. Je vais d'ailleurs me pencher sur ses autres, si j'en ai l'occasion. Merci @Arabella pour ce fil!



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Message par BC Dim 8 Jan - 11:12



Je n'ai pas lu votre commentaire Aériale (vous comprendrez que mon temps est précieux, et puis vous parler de films étranges qui me semblent fort éloignés de mes œuvres cinématographiques de prédilection) mais je note cette jolie rose et voit cela comme un petit geste à mon attention. Je vous en remercie.

Aeriale a écrit:

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Message par Aeriale Dim 8 Jan - 15:47

mdr

Vous avez le sens du détail Barbara, vous êtes divinement subtile!!
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Message par Aeriale Dim 20 Aoû - 13:49

-Aucun ours-

Vu ce film sur Canal + récemment. Je l'avais raté à sa sortie! 

Jafar Panahi Oip_3810


Jafar Panahi bloqué dans son pays, a tourné clandestinement l' histoire de ce couple échappé en Turquie qui tente de passer en France. Caché dans un petit village près de la frontière, lui dirige de son ordinateur son équipe de tournage basée de l'autre côté et crée la fiction en y interposant les éléments du réel. Un film dans le film donc, véritable jeu de miroir dans lequel le réalisateur joue son propre rôle comme dans Taxi Téhéran. 

Jafar Panahi 53888310

On plonge dans cette ambiance de suspicion mêlée de crainte des villageois dominés par ces peurs ancestrales qu'exploite le pouvoir islamiste pour mieux les contrôler. Panahi dénonce aussi le manque de liberté de ces femmes promises dès leur naissance à des prétendants qu'elle n'aiment pas, le poids des traditions, ces fausses images telles que la présence des ours dans le but de tenir le peuple ignorant et les empêcher de fuir. 

J'ai beaucoup aimé encore ce film quasi documentaire qui se termine brutalement sur une scène dramatique et laisse peu d'espoir quant au devenir de ce pays. La réalité rejoint hélas la fiction, on sait que le réalisateur a depuis été incarcéré :-(

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