Isabelle Jarry
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Isabelle Jarry
Source : Librairie DialoguesBiologiste et romancière française, née en 1959, Isabelle Jarry est aussi une grande voyageuse. Elle a passé deux ans à recueillir les souvenirs et les confidences de Théodore Monod, qu'elle a même accompagné dans le Ténéré, lui consacrant trois ouvrages. Elle est l'auteur, entre autres, de «L'homme de la passerelle» (prix du Premier roman, Le Seuil, 1992), «L'Archange perdu» (Mercure de France, 1994), «Le jardin Yamata» (Stock, 1999), «George Orwell, cent ans d'anticipation» (Stock, 2003), «J'ai nom sans bruit» (Stock, 2004)

Invité- Invité
Re: Isabelle Jarry
J'ai nom sans bruit

À bout de ressources, après plusieurs mois passés dans la rue, Marie part vivre à la campagne. Elle laisse à Paris sa fille de cinq ans, Nisa, placée dans une institution. Depuis la mort de son mari, elle vit dans le chagrin et la solitude. Elle était poète, elle n'écrit plus. Isolée dans une petite maison, elle ne pense qu'à récupérer sa fille. Elle va vivre une ultime épreuve, la perte des mots. Elle ne sait plus parler, ne peut plus s'exprimer...L'écriture limpide et élégante d'Isabelle Jarry, son regard aigu et sensible sur les êtres et la nature est un des charmes de ce beau roman qui traite de la perte d'un être aimé et de ce qui donne son sens à la vie. Mais ce livre est aussi la critique d'une société où le lien social s'est délité, où la création est en danger, où le sens se dilue et l'espoir s'amenuise.
Source : quatrième de couverture des éditions Folio
Belle lecture que ce roman d'Isabelle Jarry, première découverte de cet écrivain et la "magie" a opéré : j'ai été séduite tant par le récit que la narration elle-même.
Tout y est juste : pas d'apitoiement, pas de grandiloquence : Marie a tout perdu, le deuil dévore son coeur, sa fille est placée en institution et elle-même vit dehors d'abord à Paris puis à la campagne. Et voici que les mots la quittent,elle, la poète....
Marie, malgré le chagrin et la difficulté de son existence, ne voit pas ses jugements s'émousser : la perception qu'elle a des rue de son quartier, des paysages de la campagne - beaucoup de très belles lignes sur la nature - reste clairevoyante, ainsi que le regard qu'elle porte sur "les autres" - ceux qui vivent dans la rue ou ceux qu'elle croise - .
Elle est juste le témoin invisible - puisque personne ne la remarque, ni ne lui parle - de la société qui l'entoure.
On partage aussi le deuil qui la ronge,et la "relation" qu'elle entretient avec celui-ci : beaucoup de belles images des souvenirs , l'importance de nos "greniers" dans la tête ou réels...
J'ai eu beaucoup de mal à quitter Marie mais elle a son étoile, sa fille Nisa...
Je ne peux pas tout vous raconter : j'espère juste vous donner l'envie d'aller cheminer avec Marie et de l'écouter.
Invité- Invité
Re: Isabelle Jarry
Oui tu nous donnes envie Ruth May !
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3213
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