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Alberto Ongaro

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Message par Arabella Dim 29 Jan - 11:33

Alberto Ongaro (1925 -   )


Alberto Ongaro Ongaro10


Source : Wikipédia

Alberto Ongaro ( né à Venise le 22 août 1925 ) est un écrivain, journaliste et scénariste italien. Il est également connu sous le nom d’Alfredo Nogara.

Avec Hugo Pratt et Dino Battaglia, il est l'auteur des bandes dessinées Junglemen et l'As de Pique.

En 1948, en même temps que Pratt, Mario Faustinelli et Ido Pavone, il s’installe en Argentine. Commence alors une longue période pendant laquelle il séjourne tout d’abord en Amérique du Sud puis en Angleterre. Pendant cette période, il est le scénariste de nombreuses bandes dessinées, et collaborateur du journal il Corriere dei Piccoli. Dans le même temps, il travaille comme correspondant spécial pour l’Europeo.

En 1979, il retrouve sa ville natale, Venise, où il s’établit de nouveau. Il s’y voue depuis à l’activité de romancier. La marque caractéristique de ses œuvres est le goût affiché qui est le sien pour l’intrigue et le récit d’aventure. Parmi ses nombreux romans figurent La Taverne du Doge Loredan (1980), par beaucoup considéré comme son œuvre majeure, Le Secret de Caspar Jacobi (1983), La Partita, qui obtient le prix Campellio en 1986, Passagio segreto (1993), et Il Ponte della solita ora (2006). La Partita a été adapté au cinéma en 1988 avec Faye Dunaway. En France, ses œuvres sont publiées par les éditions Anacharsis.

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Message par Arabella Dim 29 Jan - 11:34

L’énigme Ségonzac

Nous sommes au XVIIIe siècle, et nous suivons les aventures de Philippe de Ségonzac, qui arrive à la fin de ses études de médecine, fils d'un maître d'armes réputé. Il est fusillé en traître sur une route par deux hommes en embuscade, s'en tire, mais sa vie est toujours en danger. Il lui faut savoir, qui, et pour quelles raisons, a commandité ces meurtriers, découvrir des secrets enfouis.

J'ai passé un bon moment avec roman. Récit d'aventures échevelé, où il se passe toujours quelque chose, entre duels, coups de feu, enlèvements... Tant pis si ce n'est pas vraisemblable qu'il arrive tant de choses en si peu de temps. Et que la solution de l'énigme soit un peu tirée par les cheveux. Parce que l'auteur s'amuse avec les règles du genre, et qu'il se pose des questions sur ce qu'est l'invention romanesque et fait participer le lecteur à son élaboration.

Très plaisant, vraiment.

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Message par Arabella Dim 29 Jan - 11:35

La Taverne du doge Loredan

Nous sommes à Venise. le personnage principal, Schultz, un ancien marin, s'est reconverti en éditeur typographe. Il héberge chez lui un étrange personnage, Paso Doble, dont le passe temps favori consiste à cacher les objets dont Schultz a besoin. En récupérant un manuscrit dissimulé, Schultz trouve un étrange livre, dont l'origine est inconnue. Il n'arrive plus à s'arracher à sa lecture. Il y trouve d'étranges similitudes avec sa propre vie, et a la sensation d'y retrouver une mystérieuse femme qu'il a aimé, et qui a disparue sans laisser de traces…

C'est brillant, intelligent, drôle par moments. Savamment construit. Maîtrisé. Merveilleusement bien écrit. Mais je n'ai pas embarqué complètement. Peut être trop construit et un brin trop artificiel. Cette histoire du lecteur qui devient le créateur du livre, ce n'est tout de même pas la première fois que je la lis, donc il faut quelque chose d'autre. J'ai trouvé les personnages relativement peu fouillés, assez impersonnels en fin de compte. Sauf peut être au début du récit de Jacob Flint, là le jeune homme avait une histoire et une personnalité, mais qui se dissout un peu au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire. Et c'est surtout Nina (ou Mona) qui n'a pas vraiment d'existence, en dehors du fait d'être le moteur de l'action. Il y a plein de bonnes idées, mais je trouve qu'elles ne sont pas exploitées jusqu'au bout, comme par exemple les corbeaux, qui sont à mon avis sous utilisés dans le récit. C'est presque plus visuel que littéraire, même si, encore une fois c'est très écrit.

Mais c'est intéressant et inventif, on ne s'ennuie pas, et il y a de belles pages. Je reviendrai sans doute à Alberto Ongaro.

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Message par Arabella Ven 7 Mai - 11:21

Le secret de Caspar Jacobi


Le narrateur du roman, Cipriano Parodi, est un jeune vénitien, qui dès son enfance a inventé des histoires, des récits, a imaginé des vies de personnages. Il finit par écrire un roman, qui lui vaut d'être contacté par un écrivain célèbre, faiseur de best-sellers. Invité à New-York, Cipriano se voit proposer une collaboration avec Caspar Jacobi, qui comme Alexandre Dumas, utilise un certain nombre d'assistants, pas tant pour écrire, que pour imaginer. le salaire est intéressant, et Jacobi promet au jeune homme qu'il pourra toujours écrire pour son compte personnel. Grand admirateur de Jacobi, Cipriano se laisse convaincre. Mais très vite, il commence à se poser des questions. Qui est vraiment le mystérieux Caspar Jacopi, que personne, à part une exception, ne voit en dehors du travail ? Qui est la femme à l'extraordinaire beauté dont la photo trône sur le bureau de Jacobi ? Qu'est-il vraiment arrivé au prédécesseur de Cipriano, mort dans des circonstances troubles ? Et enfin, comment Jacopi arrive à savoir ce que Cipriano imagine, avant même qu'il le lui raconte ? Une lutte qui ne dit pas son nom s'installe entre Jacobi et Cipriano, qui a la sensation d'y jouer sa vie, et même plus, son âme.

Un opus très réussi à d'Ongaro à mon sens. Comme toujours chez l'auteur, il ne faut pas s'attendre à avoir à la fin la réponse à toutes les questions. Il ne s'agit surtout pas d'une intrigue avec une action conclue de manière univoque. Ongaro ne fait qu'entrouvrir des portes, de lancer des pistes, et laisse le lecteur imaginer. Nous suivons ainsi des bouts de récits, d'histoires, imaginés par Cipriano, qui vont rarement jusqu'à leur conclusion, car elle ne peut qu'être décevante, elle doit forcément choisir entre tous les possibles un seul. C'est ce que découvre le baron Samedi, le personnage auquel Cipriano s'attache le plus, avec une forte identification. Mais tous les personnages imaginés, ne sont au final que le reflet, la projection d'un auteur, des avatars, des substituts fantasmagoriques. La question centrale, vitale, devient donc qui est l'auteur du livre que nous lisons. Est-ce Cipriano, qui imagine Jacobi ? Ou Jacobi qui imagine Cipriano ? Ou enfin Ongaro qui imagine les deux ? Ongaro, à son habitude joue avec les codes de différents genres littéraires : policier, fantastique, roman d'initiation, roman historique, roman d'aventures…. Peut-être jamais, comme dans ce roman, il n'a joué sur autant de tableaux à la fois, tout en second degré, ironie, élégance.

A chacun de choisir sa version. Au final, l'auteur c'est peut-être le lecteur.

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Message par kenavo Sam 8 Mai - 1:47

c'est si bien de lire ton enthousiasme... je devrais peut-être retenter encore une fois avec cet auteur
j'avais lu La Taverne du doge Loredan il y a bien longtemps... mais il me reste seulement le souvenir d'un grand ennui... cela devait être le mauvais moment, je tenterais un autre de lui

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Message par Arabella Sam 8 Mai - 7:40

Je n'avais pas été enthousiasmée par La taverne, à mon sens ce n'est pas le meilleur.

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