Vu à la télévision, en DVD, VOD...

Ahlala, c'est du tout bon, Le choix de Sophie m'a marquée, en plus j'avais complété avec le livre, c'est dur, très dur.

Et Platoon est excellent aussi, les acteurs font une prouesse incomparable.
Tu fais d'excellents choix pour tes lacunes.

@kenavo je remonte le fil et je découvre que tu as aimé Dickensian, j'en suis ravie, on ne doit pas être nombreux à l'avoir vu cette série, contente de t'avoir incitée à la regarder.

Antarctique - Ce soir sur Arte, 2 documentaires à la suite :
- 20H50 - Antarctica, sur les traces de l'empereur (Jérôme Bouvier, 2016)
- 22H20 - Les secrets des animaux des glaces (Jérôme Bouvier et Marianne Cramer, 2016).
Mon magazine télé parle d'images sublimes et met la note maxi aux 2.

Deux téléfilms nous promettent de l'action ce soir:

Sur  AB1, 20h40: Alerte collision

Canada, 2011

La Terre est menacée depuis qu'une comète, entrée en collision avec le Soleil, a éjecté Mercure de son orbite. Le «Project 7» pourra-t-il la sauver ?

Pauvre Mercure, pas cool cette histoire. Va-t-il collisionnée la Terre comme une boule de billard (qui roule, qui roule) ?


Sur France 4, 20h55: Arn, chevalier du Temple

Grande-Bretagne - Suède - Danemark, 2007

Au XIIe siècle, un chevalier suédois part en Terre Sainte. Il s'illustre sur le champ de bataille pendant que sa promise, enceinte, est envoyée au couvent.

Tiens tiens, la Suède au Moyen-Age, mais j'y connais rien! Et quand Arn revient, il ne va certe pas être content. Ca promet du saignant.

darkanny a écrit:@kenavo je remonte le fil et je découvre que tu as aimé Dickensian, j'en suis ravie, on ne doit pas être nombreux à l'avoir vu cette série, contente de t'avoir incitée à la regarder.

en effet, c'est dommage de passer à côté... heureusement tu en avais parlé, sinon je n'aurais pas su que cela existe

Into the forest
Réalisé par Sabina Rozema
Adapté du livre (géniallissime de Jean Hegland) : clic



Avec Ellen Page et Evan Rachel Wood
(Chouette !)


Un père et ses deux filles vivent dans une maison au fin fond d'une forêt, lorsqu'une terrible catastrophe propulse brutalement le monde dans la déchéance : plus d'électricité, plus d'essence, plus de ravitaillement...
La petite famille s'en rend compte, de loin, de leur petit coin, après une virée en ville. Ils vivent, survivent, grâce à ce que leur offre (et leur prend) la forêt.
Un huis clos survivaliste intéressant, mais certainement pas à la hauteur symbolique, sensuelle, psychologique, et intense du livre de Jean Hegland.
Il faut dire que c'était compliqué d'adapter le roman : tout est tellement intériorisé dans ce livre !

Mais le film ne s'en sort pas trop mal, il a évité en tout cas de prendre le parti de l'action. Mais tout semble superficiel, les évènements perdent de leur intensité et semblent limite gratuits ou anecdotiques.

lisez le livre !

Ah merci pour tes impressions!

C'est vrai que le thème donnait l'idée d'une adaptation au cinéma, en tout cas nous projetait plein d'images dans la tête...Mais comme souvent dans ce cas de fiction, c'est très difficile d'avoir un rendu conforme.

Comme tu dis, ce sont des sentiments très intériorisés, rien de si spectaculaire (A part peut être l'escapade dans la ville désertée) le rendu doit être forcément moins fort que dans l'imaginaire qu'arrive à nous créer l'auteure!

Queenie a écrit:Mais le film ne s'en sort pas trop mal, il a évité en tout cas de prendre le parti de l'action. Mais tout semble superficiel, les évènements perdent de leur intensité et semblent limite gratuits ou anecdotiques.

lisez le livre !

C'est vrai que ce n'était pas un film sensationnel... Je n'avais pas percuté que c'était l'adaptation du livre (du coup, ça me refroidit un peu, même si j'ai bien noté que le livre est largement meilleur, comme souvent).
Bizarrement, le film m'avait fait un peu penser à How I Live Now (de Kevin MacDonald, avec notamment Saoirse Ronan), alors que ça n'a finalement pas grand-chose à voir... Enfin, dans les deux cas, il s'est passé quelque chose. Le film de Kevin MacDonald était bien meilleur.

oh oui, il était bien mieux le film de MacDonald !

Le livre de Hegland est vraiment bien

as i lay dying, james franco (2013)

Adaptation du livre de Faulkner : tandis que j'agonise.

Début 20e, une famille du fin fond du Mississippi, pauvre et tannée par la vie. Le film commence par le décès de la mère (qui, très vite, on le sentira était probablement ce qui tenait cette famille en un bloc). Pour l'enterrer là où elle l'aurait souhaité, ils doivent traverser tout une partie du Mississippi. Une longue route périlleuse et, évidemment semée d'embuches.

Un film de fin fond des Etats-Unis, avec ses personnages classiques, renfrognés, taiseux, affrontant les obstacles les uns après les autres.
Une famille qui lutte, contre l'adversité mais aussi entre eux. Des secrets, de la jalousie, de l'envie.

James Franco a fait le choix de splitter l'écran en deux, permettant au spectateur de voir un même moment sous deux angles différents, deux regards, deux points de vue de personnages.
Seulement, si parfois ça fonctionne plutôt bien, à d'autres moments c'est plutôt artificiel, et gêne même à la lisibilité de ce qui se passe réellement à l'écran. Le spectateur se débat à savoir quoi regarder et n'est plus du tout dans ce qui se passe réellement.

A part ça, c'est un film bien fait, sans grande prise de risque. Je n'ai pas lu le livre, mais j'ai retrouvé l'ambiance chaude d'été insoutenable, la pauvreté de ces familles d'agriculteurs, la vieille Amérique qui se débat, du livre de Faulkner que j'ai lu.

Certainement pas incontournable, mais se regarde facilement.

J'ai vu Seul dans Berlin.
Okay l'histoire est intéressante, mais alors le film... niveau intérêt proche de zéro. J'ai même pas pu rester attentive, je zieutais mon téléphone, ma tablette, j'allais me faire un thé, câliner mes cochons d'inde...

Je sais.
J'aurais mieux fait de lire le livre...

Ah oui, les critiques étaient catastrophiques... Déjà, faire un film pareil en anglais, avec des acteurs britanniques, à notre époque c'est chercher les problèmes (c'était pour avoir un financement, peut-être ?)
Le bouquin, lui, est très bien.

Re-regarder Alien.

La dernière vague, peter weir (1977)

Un truc chelou d'aborigènes, de rites, de rêves, de fin du monde.
Tempête, inondations pernicieuses, meurtre d'un aborigène.
Et ce bon vieux Richard Chamberlain, fringant, rêve d'un aborigène, d'une pierre.

Barré. Lent. Pas toujours très clair.
Mais en même temps, après semaine et week-end de plein de boulot, de gens, de nuits courtes, j'ai un peu beaucoup roupillé devant ce film.

J'ai quand même vraiment l'impression que ça a beaucoup vieillit.



Clown, Eli Roth (2014)

ça commence tout gentillet. Le père, tête de bon gars, bon papa, trouve un vieux déguisement de clown dans une baraque en vente (il est agent immobilier ce brave Kent). Fête d'anniversaire du fiston, tout est joie bonheur et famille parfaite.
Sauf que Kent, il n'arrivera jamais à enlever son costume.
Parce qu'en fait c'est un costume maudit, habité par un démon, qui prend petit à petit possession de son porteur.
Parce qu'en fait les clowns, dans un temps lointain, c'était un monstre sanguinaire, au nez tuméfié, à la peau blanche de ne jamais voir le jour, qui vivait planqué dans une grotte au fin fond du forêt, et qui bouffait un enfant par mois pendant les 5 mois de l'hiver.
Voilà !

Et bien.
On se laisse prendre.
La légèreté du début, lisse, bien ordonnée, classique, s'atrophie au fur et à mesure du film et de la transformation de Kent. ça devient un vrai bon film de trouille. Avec un clown dégueulasse, de l'hémoglobine partout, et une maman survivor qui donne de bons coups de masse.

(Mes cochonnes d'inde s'en sont fait pipi dessus.)

La claque du jour.
Le show d'Hannah Gadsby : nanette.

ça commence comme un stand-up de comique lesbienne. Et ça explose, Hannah raconte, se raconte, colère et témoignage. C'est frontal, puissant, et vrai.
Patriarcat à terre.

Tout le monde devrait voir ce spectacle

ah oui, cela donne envie de voir plus d'elle...