Vu à la télévision, en DVD, VOD...

Tout arrive !

Comme j'aime beaucoup Wes Anderson, celui-ci n'est pas mon préféré, mais on retrouve son univers.

RBG

(2018)

Film documentaire sur Ruth Bader Ginsburg.
Retrace la vie de cette femme, une des rares dans les années 50 à poursuivre des études de droit (soutenue, encouragée par un mari formidable). Elle va vite se rendre compte, que malgré ses compétences, son savoir, ses résultats, le fait d'être une femme lui ferme toutes les portes.
Avocate, elle va se spécialiser dans les cas de discrimination sexiste.
Elle gagne des procès qui font date, qui font changer les choses.
Elle enseigne à l'université prestigieuse de Columbia (la première femme à un ce genre de poste)
En 1980, le président Carter la nomme juge de la Cour d'Appel, puis milieu des années 90, nommée par le président Clinton, elle entre à la Cour Suprême (poste qu'elle occupe toujours aujourd'hui)

Depuis l'arrivée du président Trump, elle est une juge dissidente qui réagit à chaque loi et droits qui lui paraissent injustes. Sa voix dérange évidemment beaucoup Trump.

La Cour a voté la suppression d’une partie du Voting Rights Act – une loi qui assure le vote des minorités ethniques aux élections américaines. Cette décision revient à «jeter son parapluie pendant une averse, parce que l’on n’est pas mouillé», s’indigne «RBG», vent debout contre ses cinq collègues masculins. Du haut de son mètre cinquante-deux, Ruth Bader Ginsburg fait mouche. En cette saison 2012-2013, la juge s'oppose pas moins de cinq fois aux sentences de la Cour qu'elle a rejoint voilà vingt-cinq ans. Un record pour un membre de l'institution.

Affublée du pseudo Notorious RBG, Ruth Bader Ginsburg devient très populaire, une icône.

...

Je ne connaissais pas l'existence de cette femme incroyable.
Ce documentaire comble cette lacune.
Il montre évidemment tout son parcours, ses procès importants. et... évidemment quelques côtés perso (enfance, cancers du mari puis le sien, son humour, son amour de l'opéra). Il y a peu de choses inutiles (le besoin d'insister sur l'opéra 4-5 fois ?). Et ce documentaire montre combien il est important de toujours protéger les droits, que rien n'est acquis. Qu'il faut éduquer les gens à l'égalité.
Montre l'importance des modèles à suivre, aussi (parce qu'on ne peut pas tous être Notorious RBG.

Queenie a écrit:Je ne connaissais pas l'existence de cette femme incroyable.

moi non plus... jusqu'à ce qu'elle a commencé "d'embêter" Trump... je l'admire pour ce qu'elle a achevé
je ne savais pas pour ce documentaire, je vais tenter de le voir

Vita et Virginia (2019)

Le film raconte la rencontre et la relation entre Virginia Woolf et Vita Sakeville-West. Toutes deux autrices. Virginia loin des mondanités, réputée pour une belle mais exigeante écriture. Vita qui a son petit succès, voyageuse et de bonne famille.
Leur amitié, rapidement, se transforme en amour.
Vita, mariée à un embassadeur compréhensif (ou lui-même homo ?), peut vivre son lesbianisme avec (plus ou moins) de liberté. Et craque aussitôt pour Virginia, qu'elle admire.
Virginia est plus rétive, s'enferme chez elle, malade, surcouvée par son mari Léonard.

Au final, elles vont énormément correspondre (leur correspondance est éditée en poche, un petit pavé délicieux que je grignote par bribes et n'ai pas encore terminé), même une fois qu'elles se sont quittées, pendant plus de dix ans. Jusqu'au suicide de Virginia.

Le film est... sympa.
D'abord Virginia, en très blonde ça m'a fait bizarre. Et l'actrice, parfois joue très bien, parfois... trop timide.
Le couple fonctionne.
L'histoire tient.
C'est joli.
Mais, évidemment, rien de révolutionnaire.

Dunkerque, Christopher Nolan

Enfin vu.
Et je comprends le succès.
Effectivement, ce film est magnifique. Une bande son étouffée, lancinante, comme des battements de cœur. Le reste est presque silencieux. Même les explosions sont assourdies (parce que loin, parce que les soldats se bouchent les oreilles, parce que leurs tympans ont des acouphènes...)

On suit trois histoires, qui vont se rejoindre à un point. C'est extrèmement prenant, proche d'un documentaire à la première personne.

Les hommes parlent peu, ils observent, guettent, évitent, courent, fuient... on sent la peur en permanence.

Jamais je n'avais vu la guerre filmée ainsi. tout en étant un spectacle, ne faisant pas spectaculaire. Tout en étant dans l'empathie, ne cherchant pas l'émotion.

Un vrai moment de cinéma.

J’avais été impressionnée aussi par la réalisation. Un film hyper prenant sans effets de surcharge émotionnelle ou visuelle. Très juste. 

J’en avais parlé sur le fil « À l’affiche » je pense!

Aeriale a écrit:J’en avais parlé sur le fil « À l’affiche » je pense!

oui, ici

Aeriale a écrit:J’avais été impressionnée aussi par la réalisation. Un film hyper prenant sans effets de surcharge émotionnelle ou visuelle. Très juste. 

J’en avais parlé sur le fil « À l’affiche » je pense!

Yep !

Detroit, ville sauvage est un film réalisé par Florent Tillon

L’industrie automobile a créé Détroit, jadis la ville la plus industrialisée des États-Unis. Puis, la désertion de cette même industrie fit retourner la ville à son premier état de nature : en de vastes prairies traversées par des faucons, des coyotes et autres animaux de forêt, transformant ainsi le paysage urbain en décor de film de série B.

Mais la chose la plus étonnante n’est pas seulement que des gens vivent encore dans ces décombres, mais que des jeunes Américains viennent d’autres horizons pour s’installer à Détroit, au beau milieu des ruines et des terres en friches...
Quels sont leurs projets ? Quels sont leurs rêves ? Sont-ils les nouveaux pionniers d’une Amérique dévastée ? Est-ce que l’Amérique pourrait être "re-découverte" ?

On peut trouver ce documentaire en quatre parties sur YouTube.

Impressionnant, cela m’a donné plein d’images pour les mots que je viens de lire, par moment hallucinant… mais extra.

Passionnant! Merci pour l'info, je vais jeter un oeil!

Cette ville m'avait profondément marquée, quand on l'a découverte en 96. 

Rues vides, magasins fermés, tagués, des barres de fer en empêchaient l'entrée. Des passerelles au dessus de nos têtes, énormes tubes de verre surplombant les avenues. Pas âme qui vive à l'extérieur ou du moins dans le Centre.

Tout se passait ailleurs, la ville était désertée. Une drôle d'impression, angoisse et stupéfaction je dirais... J'ai jamais ressenti cela!

je ne savais pas que vous y étiez allé, alors, oui, faut regarder ce film-documentaire... il vaut vraiment le détour

kenavo a écrit:je ne savais pas que vous y étiez allé, alors, oui, faut regarder ce film-documentaire... il vaut vraiment le détour

C'était la vie d'avant.
Avant qu'elle passe de la cocaïne aux antidépresseurs. Du riff des guitares aux didgeridoo. Des pogos endiablés aux postures de yoga. Des jeunes chevelus au tondu grisonnant.
C'était Avant.
Nouvelle mutation du Coronavirus à Nice ? Peut-être... Je ne vois que cette explication...

Queenie a écrit:

kenavo a écrit:je ne savais pas que vous y étiez allé, alors, oui, faut regarder ce film-documentaire... il vaut vraiment le détour

C'était la vie d'avant.
Avant qu'elle passe de la cocaïne aux antidépresseurs. Du riff des guitares aux didgeridoo. Des pogos endiablés aux postures de yoga. Des jeunes chevelus au tondu grisonnant.
C'était Avant.
Nouvelle mutation du Coronavirus à Nice ? Peut-être... Je ne vois que cette explication...

Crise de rire!! Sacrée Queenie.

Je ne sais pas ce que tu as avalé ce matin mais ça te réussit! Tu as réactivé les tondus grisonnants pour un petit moment 

Sur ce, je m’en vais sautiller joyeusement sur la musique d’Eminem postée par Kena, c’est l’heure du footing. 

Le corona ne passera pas!