Julia Glass

Née le 23 mars 1956 à Boston, Julia Glass est une écrivain américaine. Elle a obtenu le National Book Award en 2002 pour Three Junes (Jours de juin) et est diplômé de Yale en 1978.

Elle vit à Marblehead, Massachusetts, avec son compagnon, le photographe Dennis Cowley, et leurs deux enfants, et travaille comme journaliste indépendant et éditeur.

Une maison parmi les arbres





Lorsque Morty Lear, célèbre auteur de livres pour la jeunesse, disparait suite à un accident chez lui, son assistante-gouvernante Tommy, devenue sa confidente, hérite de la gestion de son oeuvre ainsi que de tous ses biens matériels. Se présente alors Nicholas Greene, surnommé Nick, acteur récemment oscarisé et censé tenir le rôle de Morty dans un biopic qui lui est consacré. Tous deux vont être amenés à fouiller dans le passé de l'écrivain pour les besoins du film et se confronter à une réalité inconnue de tous.

On rentre facilement dans l'écriture de Julia Glass, assez vite aussi dans l'intrigue, avec des personnages vivants, bien étudiés, chacun ayant un développement psychologique fouillé et un parcours familial que l'on suit sans problème. Tout comme pour Morty, le personnage autour duquel s'articule le récit et que l'on découvre au travers des yeux de ceux qui l'ont côtoyé, il est souvent question de mères, d'enfance, de blessures de l'âme et de non dits qui s'y réfèrent.

Qu'il s'agisse de Tommy, de son frère Dani et de ses échecs, de Merry la conservatrice du musée dédié à l'artiste, ou de Nick, tous sont analysés avec leurs nuances et au travers de leur proches. Ce qui nous vaut plusieurs interférences du passé, des flashbacks, des épisodes éclairants et d'autres moins, une foule de détails pas toujours indispensables. Et lorsque les secrets se dévoilent, on est un peu sur notre faim tant l'auteur tourne en boucle pour revenir sur une seule véritable révélation.

Un roman un peu trop bavard donc, qui aurait gagné en concision, inspiré de l'auteur illustrateur Maurice Sendak, parait il. Je retiens tout de même le nom de Julia Glass. Elle sait donner vie à ses personnages et les brosse tous avec finesse. J'y reviendrai!

Je l'ai encore trituré hier à la librairie. Que ça tourne autour de Maurice Sendak m'attire, mais je n'arrivais pas à savoir à quel point c'était autour de lui.
Merci pour ton commentaire. Je crois que je vais passer mon tour.

Ton commentaire m'intrigue, et cette histoire de Maurice Sendak, alors je vais essayer de l'emprunter !!

Liseron a écrit:et cette histoire de Maurice Sendak

ah oui, voilà aussi l'argument pour moi, je l'ai noté en priorité tout de suite après le commentaire d'Aeriale

j'avais bien aimé ma lecture de Three Junes (Jours de Juin), mais cela date de trop longtemps pour en parler encore, je m'avais promis après cette lecture de revenir vers elle, ce sera le moment

Queenie a écrit:Je l'ai encore trituré hier à la librairie. Que ça tourne autour de Maurice Sendak m'attire, mais je n'arrivais pas à savoir à quel point c'était autour de lui.
Merci pour ton commentaire. Je crois que je vais passer mon tour.

Liseron a écrit:Ton commentaire m'intrigue, et cette histoire de Maurice Sendak, alors je vais essayer de l'emprunter !!

Je le vois plus pour toi Liseron que pour Queenie. Il demande tout de même pas mal de disponibilité d'esprit car plein d'histoires et de détails s'imbriquent, il faut du temps en tout cas!
 

kenavo a écrit:

Liseron a écrit:et cette histoire de Maurice Sendak

ah oui, voilà aussi l'argument pour moi, je l'ai noté en priorité tout de suite après le commentaire d'Aeriale

j'avais bien aimé ma lecture de Three Junes (Jours de Juin), mais cela date de trop longtemps pour en parler encore, je m'avais promis après cette lecture de revenir vers elle, ce sera le moment

J'ai bien sûr pensé à toi Kena car cet auteur illustrateur jeunesse est connu et je pensais que tu allais tilter

Contente si ça vous donne des idées!

La Nuit des lucioles

Kit, la quarantaine, une femme, deux enfants, sans boulot...Et pas beaucoup de motivation pour en trouver un ! Sa femme, qui ne supporte plus de le voir tourner en rond, lui propose de partir quelque temps et d'essayer de retrouver son père biologique, qu'il n'a jamais connu et dont sa mère lui a très peu parlé. Pour aller de l'avant, elle pense qu'il doit enfin affronter son passé. Avec l'aide de son père adoptif, Kit va dénouer tout un écheveau de vies entremêlées et se découvrir une nouvelle famille. 
Julia Glass nous entraîne dans une belle histoire familiale, pleine de non-dits et de secrets ! Les chapitres s’enchaînent à un rythme rapide, tantôt évoquant l'histoire des parents de Kit, tantôt le suivant dans sa démarche et sa quête. Au fur et à mesure de l'avancée du récit, toute une galerie de personnages apparaît que l'auteure campe avec beaucoup de justesse. J'ai passé un très bon moment en leur compagnie et découvert avec plaisir Julia Glass, une conteuse hors pair, qui sait évoquer avec beaucoup de sensibilité des thèmes très forts, comme la filiation ou la paternité, entre autres.
Une belle lecture !