Les expositions vues

La peinture américaine des années 1930 au Musée de l'Orangerie, jusqu'au 30 janvier 2017.

J'ai vu l'exposition cet après-midi. Beaucoup de monde car on arrive dans les derniers jours. Interdiction de photographier.
6 salles :
- Introduction
- Contrastes américains : puissance industrielle et retour à la terre
- La Ville spectacle
- L'histoire revisitée
- Cauchemars et réalité
- Vers un art moderne américain.

J'ai été un peu déçue par cette exposition qui, me semble-t-il, soulève plus d'intérêt que d'enthousiasme. Mais les 2 Hopper sont sublimes, surtout Gas (Station-service), 1940 : un éclairage extraordinaire, les couleurs de la route et des arbres évoluant légèrement au fur et à mesure de la distance qui les sépare de ces sources lumineuses.

Ensuite, j'ai profité du passage à l'Orangerie pour revoir l'extraordinaire collection Jean Walter/Paul Guillaume (et là, je ne suis pas privée de prendre beaucoup de photos !) avant de terminer par les 2 salles de Nymphéas de Monet. Un bel après-midi malgré le froid et la grisaille !

voilà une bien belle façon d'oublier froid et grisaille

J'ai fait, enfin, mon petit tour jusqu'à la Fondation Vuitton.
Et j'en suis ressortie déçue.

L'extérieur, rien à dire, c'est superbe.








Avec une terrasse sympa qui offre des vues surprenantes sur Paris




Et une œuvre qui se pose là.




Un côté post-apo de la nature qui reprend ses droits après un monde anéanti (ce sera pratiquement  l’œuvre la plus intéressante pour moi, de la soirée)
Après, l'intérieur...
Rien de vraiment percutant. C'est neutre, gris, bétonné, ferraillé, ça pourrait être n'importe où. Un côté labyrinthique qui peut être soit frustrant soit ludique, selon l'humeur et l'envie de se perdre.
Le passage par les escaliers est, finalement, presque, la partie la plus sympa.




Évidemment, beaucoup de monde (j'y suis allée à 20h30, ressortie à 22h). Ce qui reste toujours très désagréable pour apprécier.




Ensuite...
Eh bien, ne comptait pas sur moi pour vous vanter la beauté des Matisse, Picasso, Gauguin, Dérain, et tous les russes présentés...
Je n'ai pas accrochée, du tout.
Je pensais que les voir en vrai, à quelques centimètres, provoquerait ce petit déclic. Comme ça a pu m'arriver quelques fois. Et bien non.
(Sauf pour Doisneau, dont, au final, j'ai vraiment aimé certaines toiles. Pourvu qu'il n'y mette pas trop d'animaux, et de gens, surtout...)

Mais au moins, la collection est impressionnante, et pour ceux qui aiment j'imagine le régal que ça peut être.

Des petits bouts

Et si.
Quand même.
Je vais faire dans le conventionnel, mais j'avoue, Le déjeuner sur l'herbe, (déjà j'aimais bien), mais ça prend une sacrée dimension en face à face.

dommage pour ta déception... mais merci pour la visite, je me suis régalée

Queenie a écrit:Et si.
Quand même.
Je vais faire dans le conventionnel, mais j'avoue, Le déjeuner sur l'herbe, (déjà j'aimais bien), mais ça prend une sacrée dimension en face à face.

ah oui, je ne savais pas qu'elle avait ces dimensions... extra...

Eh oui, ça arrive d'être déçu par des expos, des livres ou des films, que tout le monde aime. Pas grave. Le seul inconvénient, c'est qu'on en ressort frustré (j'ai connu ça ces jours-ci avec l'expo des peintres américains) et même en colère. Alors, fais-toi plaisir avec des choses que tu aimes, pour compenser.

J'y était allée en semaine, en début d'après-midi, et il y avait aussi un monde fou à l'intérieur. Et même des queues impressionnantes aux toilettes. Ce qui m'a pas mal gâché le plaisir, j'avoue que rapidement j'en avais marre. Alors qu'il y avait plein de belles choses. Les gens ne mettent même plus d'oreillettes pour écouter leurs guide, ils en font "profiter" tout le monde. Et il y a les photographes compulsifs, qui se mettent devant tout le monde pour prendre le cliché, limite sans regarder le tableau en vrai. Cela devient de plus en plus pénible, les expos à Paris.

Arabella a écrit:J'y était allée en semaine, en début d'après-midi, et il y  avait aussi un monde fou à l'intérieur. Et même des queues impressionnantes aux toilettes. Ce qui m'a pas mal gâché le plaisir, j'avoue que rapidement j'en avais marre. Alors qu'il y avait plein de belles choses. Les gens ne mettent même plus d'oreillettes pour écouter leurs guide, ils en font "profiter" tout le monde. Et il y a les photographes compulsifs, qui se mettent devant tout le monde pour prendre le cliché, limite sans regarder le tableau en vrai. Cela devient de plus en plus pénible, les expos à Paris.

Moi, je peux prendre les photos de loin !


Oui Moune, je vais voir quelle prochaine expo me fera plaisir. Mais c'est normal, et j'aime prendre des risques (je me doutais que ça n'allait pas m'emballer, c'est confirmé).

Oh oui, Arabella ! et les papotages devant les oeuvres, même en leur tournant le dos. Et les affichettes qu'on lit tout haut. Ou les explications données à haute voix à quelqu'un de jeune qui s'en fiche mais n'ose rien dire. À cause de cela, il m'arrive d'être très dérangée dans des expositions avec peu de monde car les gens ne se gênent pas pour parler tout haut comme dans leur salon. Quand il y a beaucoup de monde, le brouhaha est presque plus supportable, mais il faut jouer des coudes pour arriver à lire les explications (souvent mal placées !) et à regarder l'oeuvre. Et les grands panneaux d'affichage sont souvent placés aux endroits les plus gênants où tout le monde s'agglutine et empêche le passage. Dernièrement, devant un grand et beau tableau, 2 femmes parlaient mode plutôt que peinture (à propos du décolleté et des chaussures)… Pour fuir de pareils visiteurs (et on en trouve dans toutes les expositions), on va de l'autre côté, on fait la visite à l'envers, et ça perturbe beaucoup. L'expo Oscar Wilde aussi a été gâchée, aussi bien par les organisateurs que par une partie du public.
J'ai vu dernièrement un documentaire sur Pompéi. Il y était question de la dégradation du site car les trop nombreux visiteurs (3 millions par an), ne respectent rien, s'appuient contre les murs, prennent même des "souvenirs" !…

Queenie, merci pour ton aperçu de la Fondation LV. Bien sûr, le public utilise de plus en plus ses coudes pour approcher les tableaux mais si peu pour les regarder calmement.

Moi, j'ai mal aux mères de famille avec leurs poucettes qui bloquent les plus beaux tableaux pour papoter avec une autre jeune mère et vous agressent verbalement si on leur demande gentiment de se pousser.

Centre Pompidou : Kollektsia ! Art contemporain en URSS et en Russie. 1950-2000 (14 septembre 2016 - 2 avril 2017)

À partir du 14 septembre 2016, le Centre Pompidou expose l’extraordinaire don de plus de deux cent cinquante œuvres soviétiques et russes contemporaines réunies avec le soutien exceptionnel de la Vladimir Potanin Foundation. Cet ensemble d’œuvres a pu être offert au Musée national d’art moderne grâce à la générosité de la Vladimir Potanin Foundation, des collectionneurs, des artistes et leurs familles. Inscrit dans une année 2016 placée sous le signe d’un hommage aux donateurs de tous horizons, ce projet rappelle l’importance cruciale de ces gestes engagés pour le développement des institutions patrimoniales. L’ensemble ainsi constitué, composé d’œuvres d’artistes majeurs, offre un panorama, sans prétention à l’exhaustivité, de quelques quarante années d’art contemporain en URSS puis en Russie, à travers les principaux mouvements qui les ont sillonnées.

Suite à lire sur : https://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/ca5nA8R/r58rKb8

  

A part quelques oeuvres comme cette toile d'Oscar Rabin...

... on trouve de l'art contemporain sans beaucoup d'imagination, ça ronronne.

Il y avait quand même quelques oeuvres originales :
Par exemple, une cène d'Andrei Filippov (1989) :
 
Marteau et faucille à la place des couteau et fourchette, c'est rigolo.

Ilia et Emilia Kabakov : Oleg Girgorevitch Vodopianov : A qui est cette mouche ?
 
Une mouche est peinte au centre de la toile, ha ha.

Ce coup-ci, c'est un clou qui est planté.

J'imagine qu'on peut décliner le concept à l'infini ("qui a accroché ma pizza ?...")

Plus dramatique : Chostakovitch - en mémoire de Sollertinski (1993). Les balles de kalachnikov dessinent une partition de Chostakovitch.
 

Un paquet d'oeuvres, mais vues assez vite...

Nul besoin de connaître ses films sur le bout des doigts ou d’être un cinéphile averti pour identifier une image issue d’un film de Wes Anderson.

Alignant l'exploration d'univers variés comme autant de pierres d'un seul et même édifice, sa filmographie est empreinte de motifs, de penchants, voire d'obsessions stylistiques.

La maîtrise formelle qui s'en dégage, alliée à une vision du monde très personnelle, distinguent le travail de Wes Anderson dans l'industrie cinématographique actuelle et contribuent à l'assimilation de ses films au genre du cinéma d'auteur.

Pourtant, avec son 8ème film, The Grand Budapest Hotel, le cinéma de Wes Anderson a aujourd'hui remporté un pari fou : séduire le grand public tout en ayant persisté et signé de son style reconnaissable entre mille.

Alors justement, à quoi reconnaît-on vraiment un film de Wes Anderson ?

S'inspirant des codes du grand hôtel de son dernier opus, cette exposition, intitulée WELCOME TO WES', accueille le visiteur pour lui proposer un séjour en 10 étapes, 10 clés de compréhension, et autant de portes d'entrée vers l'univers du fantastique Mr. Wes Anderson…

source

marrant qu'on parle dans le premier panneau des affinités de Wes Anderson pour l'œuvre de Joseph Cornell















Mes coups de coeur de cette expo... j'aurais bien aimé emporté l'un ou l'autre

ça devait être sympa cette expo, c'était où ?

Luxembourg-Ville
et oui, c'est bien fait, je ne suis pas une grande experte de ses films, mais j'adore ses couleurs, compositions...
bref, tout ce que j'ai pu découvrir dans cette expo

Oui j'aime bien son décorum en général, même si ses scénario ne me plaisent pas plus que cela.