Al Alvarez

Alfred Alvarez (5 août 1929 - 23 septembre 2019) est un poète, romancier, essayiste et critique britannique qui publie sous le nom de A. Alvarez et Al Alvarez.


source et suite

/
The Biggest Game in Town / Le plus gros jeu
Une chronique éblouissante sur Las Vegas et ses joueurs de poker

Présentation de l’éditeur
Envoyé du New Yorker, le poète Al Alvarez se rend à Las Vegas pour faire un reportage sur le Championnat mondial de poker de 1981.
Las Vegas est alors l’une des villes les plus extravagantes des États-Unis, une ville qui n’a qu’une promesse : votre vie peut changer d’une seconde à l’autre… si vous avez de la chance. Des millions de gens venus du monde entier jouent aux tables de poker, mais une poignée à peine se risque aux plus grosses tables. Les fortunes changent de main, le poker devient alors un sport extrême. Les joueurs sont tout autant aveuglés par le romantisme des grandes pertes que des grandes victoires, ou, comme l’explique l’un d’entre eux : « Notre poker est un art, les autres se contentent de tirer sur une cible mais nous, notre cible est vivante, et elle riposte. »
Dans ce livre, considéré comme « le meilleur jamais écrit sur le poker » et traduit pour la première fois en français, l’auteur, joueur lui-même, décrit avec finesse et humour l’élite du poker professionnel. Un hommage au hasard et au risque, une réflexion brillante sur l’argent et le capitalisme, et une lecture délicieuse qui rappelle que « le sexe, c’est bien, mais le poker, ça dure plus longtemps ».

Un des copains de mon neveu joue du poker. Il gagne sa vie ainsi. Il a même déjà joué à Las Vegas.

Quand j’ai parlé avec lui de ce livre que j’avais déniché parmi les nouveautés de la maison d’édition Métailié, il m’a prêté son exemplaire en version anglaise.

Parlant des années 1980, il y a des faits et personnages qui ont changé naturellement entre-temps, mais certains faits restent toujours valables. Et surtout cette fascination pour ce jeu.

Je dois avouer, sans ce prêt, je n’aurais probablement pas franchi le pas de ce livre. Trop technique, trop de « supposé-connu », trop de détails... bref, un sujet qui me fascine pendant une nouvelle, un bref exposé, certainement lors d’un film (Casino Royal), mais sinon… grand ennuie !

En voici vraiment un bon livre pour les hardcore fans du jeu, cela se lit facilement et même avec la distance de 40 ans, on ressent encore cette fascination.

Avis aux amateurs.

Pondlife
A Swimmer's Journal

Présentation de l’éditeur
The ponds of Hampstead Heath are small oases; fragments of wild nature nestled in the heart of north-west London. For the best part of his life Al Alvarez – poet, critic, novelist, rock-climber and poker player – has swum in them almost daily.

An athlete in his youth, Alvarez chronicles what it is to grow old with humour and fierce honesty – from his relentlessly nagging ankle which makes daily life a struggle, to infuriating bureaucratic battles with the council to keep his disabled person's Blue Badge, the devastating effects of a stroke, and the salvation he finds in the three Ss – Swimming, Sex and Sleep.

As Alvarez swims in the ponds he considers how it feels when you begin to miss that person you used to be – to miss yourself. Swimming is his own private form of protest against the onslaught of time; proof to others, and himself, that he's not yet beaten.

By turns funny, poetic and indignant, Pondlife is a meditation on love, the importance of life's small pleasures and, above all, a lesson in not going gently in to that good night.

Pour « inaugurer » mon avatar, voici la lecture qui va avec cette sublime image

Après les lacs de Berlin aux côtés de Jessica J. Lee, je viens de passer un très bon moment à Hampstead Heath – là où j’avais déjà nagé avec les femmes dans le Lady’s Pond.

Al Alvarez m’a amené dans deux autres de ces étangs qui se trouvent dans les alentours.

Tout comme pour le livre autour du Lady’s Pond, je ne pense pas non plus qu’il va y avoir une version française pour ce livre. Dommage, c’est un régal.

En tout cas pour toute personne qui aime la nage.

Sous forme de journal, on participe aux séances de natation de Al Alvarez pendant plusieurs années. Au début il note presque chaque jours quelques phrases, des observations, des rencontres avec d’autres nageurs, des discussions avec les maîtres nageurs, les oiseaux qui partagent le lieu avec les sportifs…

Au cours des années sa santé devient de plus en plus fragile et le ton devient aussi un peu plus déprimant.

Mais en tout j’ai adoré ces moments dans l’eau… surtout quand il décrit les séances pendant l’hiver. Chapeau bas, autant que j’adore nager, je ne pense pas que je parviendrait à me jeter chaque jour dans de l’eau avec des températures tellement basses qu’il y a parfois même de la glace… brrr…

Ha ha oui... Il était complètement pour toi, ce livre!

yep