Aura Xilonen

Intriguant tout ces avis et ressentis. Du coup, ça donne quand même envie de le lire.

J'ai beaucoup de mal à trouver ce livre ancré dans le réel. Pour exemple, Liborio se fait régulièrement tabasser, de manière très violente. Or à chaque fois, il semble n'en garder pas la moindre séquelle, à part quelques traces superficielles. Mais surtout pas la moindre fracture, dent cassé ou autre conséquence normale d'un vrai tabassage violent. Presque comme dans un cartoon. Il se relève et continue.

Un autre détail qui me fait qualifier ce livre de conte pour grandes personnes, c'est ce qui arrive à la librairie. Détruite, mais au miracle, le libraire a pris une assurance quelques jours avant. Et encore plus miraculeux, les assurances paient rubis sur ongle, quasi instantanément de quoi transformer une librairie miteuse et pleine de dettes en un endroit rutilant en deux temps, trois mouvements. Quiconque a eu affaire aux assureur dans sa vie a du mal à y croire. Pas le moindre expert pour contester, évaluer, enquêter. Pas de remboursements qui traînent en longueur. Et un remboursement qui visiblement dépasse la valeur initiale du bien détruit. Nous aimerions tous être assuré de cette manière.

Mais je pourrais en citer plein d'autres, de ces détails qui pour moi ôtent toute crédibilité à ce récit. Mais encore une fois, je suis peut-être trop critique, et visiblement ce livre a ses lecteurs passionnés. Dont je ne voudrais pas gâcher le plaisir. C'est pour ça que j'ai conseillé à ceux qui ont aimé ce livre de ne pas lire mon commentaire.

Pour moi, ancré dans le réel, ne veut pas dire naturaliste à la Zola. Cela se situe plutôt dans un réel intérieur, on sent un vécu et une parole directement relié·es au monde. (c'est un peu krishna dit comme ça...)

Les personnages sont intensément vrais, l'écriture est puissante.

c'était quasi certain que tu n'accrocherais pas à ce livre, Arabella, et c'est sur que si le manque de crédibilité te fait tiquer, ça peut empêcher de rentrer dans une histoire.

Pour moi, La Vérité est Ailleurs.
(doudoudou dou douuuuh)

Dire que la langue est pauvre, par contre, bouah ! n'imp'!