Aki Shimazaki
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Re: Aki Shimazaki
Je pense que l'on peut désormais me compter parmi les fans de Aki Shimazaki !
Je suis tombée sous le charme de ces petits livres, deux versions d'une même histoire...Un style minimaliste, très épuré, qui raconte une histoire tout en délicatesse, évoquant avec une grande simplicité les états d'âme des personnages et qui donne à cette histoire particulière un sentiment d'universalité. Cela a l'air tout simple mais c'est un magnifique exercice d'écriture et l'on savoure ces romans comme de pures friandises (les couvertures, magnifiques, y contribuent aussi), avec un immense plaisir.
Une brève et délicieuse parenthèse, entre 2 romans plus épais !
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4115
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Re: Aki Shimazaki
trop contente de te lire...Liseron a écrit:Je pense que l'on peut désormais me compter parmi les fans de Aki Shimazaki !
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Re: Aki Shimazaki
C'était viré, Liseron! Comment ne pas tomber sous le charme??Liseron a écrit:Je pense que l'on peut désormais me compter parmi les fans de Aki Shimazaki !
Aeriale- Messages : 11422
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Aki Shimazaki
Liseron a écrit:
Je pense que l'on peut désormais me compter parmi les fans de Aki Shimazaki !
Je suis tombée sous le charme de ces petits livres, deux versions d'une même histoire...
Et tu en as trois autres à la suite pour poursuite le cycle.
ca reste pour moi un des meilleurs souvenirs de lecture l'an dernier.
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Nightingale- Messages : 2690
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Re: Aki Shimazaki
Nightingale a écrit:ca reste pour moi un des meilleurs souvenirs de lecture l'an dernier
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Re: Aki Shimazaki
Ca fait plaisir!kenavo a écrit:Nightingale a écrit:ca reste pour moi un des meilleurs souvenirs de lecture l'an dernier
Aeriale- Messages : 11422
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Aki Shimazaki
Je viens d'acheter le 3e !Nightingale a écrit:Liseron a écrit:
Je pense que l'on peut désormais me compter parmi les fans de Aki Shimazaki !
Je suis tombée sous le charme de ces petits livres, deux versions d'une même histoire...
Et tu en as trois autres à la suite pour poursuite le cycle.
ca reste pour moi un des meilleurs souvenirs de lecture l'an dernier.
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Liseron- Messages : 4115
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Re: Aki Shimazaki
Tsubame (Le Poids des secrets)
Toujours sous le charme, et avant même d'avoir ouvert le livre tant les couvertures sont belles !
Aki Shimazaki continue à "tisser" les fils de l'histoire commencée dans le premier tome, elle le fait avec brio et c'est un grand plaisir de retrouver les mêmes personnages vus sous un autre angle. L'évocation des relations conflictuelles entre les japonais et les coréens m'a beaucoup touchée également.
Un très beau livre, hâte de lire les 2 derniers de la pentalogie !
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Liseron- Messages : 4115
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Re: Aki Shimazaki
Maïmaï
Voilà, la boucle est bouclée.Présentation de l’éditeur
La mort subite de la séduisante Mitsuko prend tout le monde par surprise, y compris les clients de sa librairie. Alors que des visiteurs se présentent pour rendre un dernier hommage à sa mère, Tarô, son fls sourd et muet, est préoccupé par certains détails de son histoire familiale. Mais qu’importe. Il est charmé par la beauté naturelle d’une jeune femme venue lui offrir ses condoléances. Tous deux éprouvent rapidement des sentiments si vifs qu’ils désirent s’épouser. Ce bonheur semble complet, rien ne pourrait le compromettre.
Pour ce volet, c’était assez facile de retrouver les repères. La plupart des personnages du deuxième tome y sont… quelques années plus tard. Et on change naturellement de perspective.
Il me faut maintenant retrouver les liens avec les autres livres de ce cycle.
Mais n’importe le comment-qui-quoi… Aki Shimazaki sait toujours me convaincre.
J’adore son écriture, sa façon de raconter une histoire et en fait le deuxième et dernier livre de ce « L’ombre du chardon » sont mes préférés. Mais je les ai adoré tous les cinq et une relecture s’impose…
Chose faite aussi pour ses autres séries. Après la parution du dernier volet, c’est un bonheur de pouvoir lire les cinq en un coup, sans attendre la date de sortie du prochain
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Re: Aki Shimazaki
Oui tout à fait, c'est la réflexion que je me suis faite, maintenant que j'ai fini les 5 volumes du Poids des secrets !kenavo a écrit:
Chose faite aussi pour ses autres séries. Après la parution du dernier volet, c’est un bonheur de pouvoir lire les cinq en un coup, sans attendre la date de sortie du prochain
Et maintenant j'hésite sur la prochaine série, un conseil ?
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Liseron- Messages : 4115
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Aki Shimazaki
Oh oui, celui ci il me le faut !
Aeriale- Messages : 11422
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Aki Shimazaki
dans le premier message de ce fil tu trouves les cycles et les différents tomes de chaque série...Liseron a écrit:Et maintenant j'hésite sur la prochaine série, un conseil ?
Je sais que Au cœur du Yamato n'a pas enthousiasmé autant les lecteurs que son début... mais à mon avis sa qualité de texte reste de même, et bien que les liens entre les différents épisodes ne sont pas si évidents que dans le Poids des secrets, cela reste un fait qu'elle a écrit aussi pour ce cycle cinq très beaux romans
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Re: Aki Shimazaki
Maïmaï
Né au Japon, le jeune Tarô a deux handicaps : il est sourd et métis. Mais il a la vie devant lui. Délicat, incarné, un nouveau petit miracle d’Aki Shimazaki.
Il est temps de dire haut et fort la félicité que procure chaque parution d’un nouveau livre d’Aki Shimazaki, depuis une quinzaine d’années. Ce n’est pas elle qui se chargera de battre tambour : cette femme met un point d’honneur à rester discrète comme une violette. Ses romans énigmatiques tiennent en moins de deux cents pages, et se ran¬gent aisément contre le cœur, dans une poche intérieure. Avec Elena Ferrante et Haruki Murakami, elle est membre du club très fermé des écrivains rétifs aux entretiens journalistiques.
On sait qu’elle est née au Japon en 1954, qu’elle vit au Canada depuis 1981, et qu’elle a attendu l’âge de 40 ans pour apprendre le français. Le mystère reste entier sur les raisons pour lesquelles notre langue lui a soudain révélé sa nature profonde, au point qu’elle en fasse son unique outil d’écriture pour de singuliers romans sur la quête de soi. L’ancienne institutrice de maternelle qui n’avait jamais pris la plume est alors devenue auteure, en français, de joyaux incroyablement ciselés, qu’un cercle d’amateurs a commencé à s’offrir tout sourire, les paupières baissées de complicité, au début des années 2000. De jolis coffrets sont venus servir d’écrins à ces brèves histoires regroupées par cinq, Aki Shimazaki ajoutant peu à peu une rareté à sa fascinante personne : elle est l’auteure de pentalogies, dont la première, entamée en 1999, s’intitule tout logiquement Le Poids des secrets.
Non-dits, cachotteries, silences, tabous circulent en apnée entre ses livres qui peuvent se dévorer dans n’importe quel ordre, les héros de l’un devenant personnages secondaires de l’autre, et vice versa. Comment une écriture aussi limpide et paisible peut-elle traduire le doute et l’obstruction des émotions ? En allant à l’essentiel, à chaque instant, en guettant la vérité qui imprègne les apparences.
Nous en sommes aujourd’hui au dernier épisode de la troisième saison, osera-t-on dire avec la conscience aiguë que la formulation puisse paraître déplacée, tant les livres d’Aki Shimazaki sont peu soucieux des modes. Cinquième et dernier opus de sa série L’Ombre des chardons, son nouveau roman ne déroge pas à la minutieuse obsession de son auteure pour la clairvoyance qui permet d’avancer sur la route. D’où le titre, Maïmaï, qui signifie « escargot » en japonais, mot que le héros Tarô, sourd de naissance, n’a jamais entendu, mais que sa maman lui a enseigné en langue des signes quand il était petit, pressentant que son fils aurait besoin de déployer attentivement ses antennes pour se frayer un chemin dans l’existence. D’autant que Tarô cumule deux handicaps aux yeux de la société japonaise : il est aussi métis, né d’un père espagnol qu’il n’a jamais connu. Sa mère meurt au début du livre, emportée par trop d’alcool, de tabac et de mensonges, alors que Tarô sort de l’adolescence. De courtes phrases, finement aiguisées, découpent la brume de ses origines et de son avenir, détourent ses amours pour l’aider à faire des choix.
Le propre d’Aki Shimazaki est d’arpenter passé et futur dans un même élan alerte, de réconcilier les êtres avec leur mémoire pour les remettre sur les rails de la confiance. Sans doute la beauté de ses personnages vient-elle de ce mouvement aussi subtil que déterminé vers un ailleurs où ils seront eux-mêmes. Par la magie de ses mots précis et prévenants, Aki Shimazaki ralentit les gestes et accélère les prises de conscience. Avec cette sismologue des âmes, les lignes bougent, cent pages en valent mille.
Marine Landrot
source
Né au Japon, le jeune Tarô a deux handicaps : il est sourd et métis. Mais il a la vie devant lui. Délicat, incarné, un nouveau petit miracle d’Aki Shimazaki.
Il est temps de dire haut et fort la félicité que procure chaque parution d’un nouveau livre d’Aki Shimazaki, depuis une quinzaine d’années. Ce n’est pas elle qui se chargera de battre tambour : cette femme met un point d’honneur à rester discrète comme une violette. Ses romans énigmatiques tiennent en moins de deux cents pages, et se ran¬gent aisément contre le cœur, dans une poche intérieure. Avec Elena Ferrante et Haruki Murakami, elle est membre du club très fermé des écrivains rétifs aux entretiens journalistiques.
On sait qu’elle est née au Japon en 1954, qu’elle vit au Canada depuis 1981, et qu’elle a attendu l’âge de 40 ans pour apprendre le français. Le mystère reste entier sur les raisons pour lesquelles notre langue lui a soudain révélé sa nature profonde, au point qu’elle en fasse son unique outil d’écriture pour de singuliers romans sur la quête de soi. L’ancienne institutrice de maternelle qui n’avait jamais pris la plume est alors devenue auteure, en français, de joyaux incroyablement ciselés, qu’un cercle d’amateurs a commencé à s’offrir tout sourire, les paupières baissées de complicité, au début des années 2000. De jolis coffrets sont venus servir d’écrins à ces brèves histoires regroupées par cinq, Aki Shimazaki ajoutant peu à peu une rareté à sa fascinante personne : elle est l’auteure de pentalogies, dont la première, entamée en 1999, s’intitule tout logiquement Le Poids des secrets.
Non-dits, cachotteries, silences, tabous circulent en apnée entre ses livres qui peuvent se dévorer dans n’importe quel ordre, les héros de l’un devenant personnages secondaires de l’autre, et vice versa. Comment une écriture aussi limpide et paisible peut-elle traduire le doute et l’obstruction des émotions ? En allant à l’essentiel, à chaque instant, en guettant la vérité qui imprègne les apparences.
Nous en sommes aujourd’hui au dernier épisode de la troisième saison, osera-t-on dire avec la conscience aiguë que la formulation puisse paraître déplacée, tant les livres d’Aki Shimazaki sont peu soucieux des modes. Cinquième et dernier opus de sa série L’Ombre des chardons, son nouveau roman ne déroge pas à la minutieuse obsession de son auteure pour la clairvoyance qui permet d’avancer sur la route. D’où le titre, Maïmaï, qui signifie « escargot » en japonais, mot que le héros Tarô, sourd de naissance, n’a jamais entendu, mais que sa maman lui a enseigné en langue des signes quand il était petit, pressentant que son fils aurait besoin de déployer attentivement ses antennes pour se frayer un chemin dans l’existence. D’autant que Tarô cumule deux handicaps aux yeux de la société japonaise : il est aussi métis, né d’un père espagnol qu’il n’a jamais connu. Sa mère meurt au début du livre, emportée par trop d’alcool, de tabac et de mensonges, alors que Tarô sort de l’adolescence. De courtes phrases, finement aiguisées, découpent la brume de ses origines et de son avenir, détourent ses amours pour l’aider à faire des choix.
Le propre d’Aki Shimazaki est d’arpenter passé et futur dans un même élan alerte, de réconcilier les êtres avec leur mémoire pour les remettre sur les rails de la confiance. Sans doute la beauté de ses personnages vient-elle de ce mouvement aussi subtil que déterminé vers un ailleurs où ils seront eux-mêmes. Par la magie de ses mots précis et prévenants, Aki Shimazaki ralentit les gestes et accélère les prises de conscience. Avec cette sismologue des âmes, les lignes bougent, cent pages en valent mille.
Marine Landrot
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Re: Aki Shimazaki
Ah oui, j'avais lu ce très bel article de Télérama.
Ayant adoré le 1er cycle (Le poids des secrets), il est certain que je vais continuer avec Aki Shimazaki. Je pense m'offrir - plutôt qu'attendre que quelqu'un me l'offre - le coffret du second cycle. Actes Sud propose en effet ses pentalogies en jolis petits coffrets dans la collection Babel.
Ayant adoré le 1er cycle (Le poids des secrets), il est certain que je vais continuer avec Aki Shimazaki. Je pense m'offrir - plutôt qu'attendre que quelqu'un me l'offre - le coffret du second cycle. Actes Sud propose en effet ses pentalogies en jolis petits coffrets dans la collection Babel.
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Re: Aki Shimazaki
Moi aussi, je l'ai même mis de côté, cet article ! Et tu as raison, on n'est jamais mieux servi que par soi-même !Nightingale a écrit:Ah oui, j'avais lu ce très bel article de Télérama.
Ayant adoré le 1er cycle (Le poids des secrets), il est certain que je vais continuer avec Aki Shimazaki. Je pense m'offrir - plutôt qu'attendre que quelqu'un me l'offre - le coffret du second cycle. Actes Sud propose en effet ses pentalogies en jolis petits coffrets dans la collection Babel.
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