Aki Shimazaki

après la première penthalogie je me disais aussi que j'allais attendre que tous les épisodes soient publiés et les lire en un coup...
mais, je n'arrive pas à attendre... impossible
en plus, c'est un vrai exercise de mémoire de me rappeler les volets d'avant et ensuite essayer de trouver le lien avec le nouveau opus... Aki Shimazaki est douée de donner tous les bons indices... et moi j'adore entre-temps ce "jeu" autant que ses romans

kenavo a écrit:en plus, c'est un vrai exercise de mémoire de me rappeler les volets d'avant et ensuite essayer de trouver le lien avec le nouveau opus... Aki Shimazaki est douée de donner tous les bons indices... et moi j'adore entre-temps ce "jeu" autant que ses romans

Une vraie championne, bravo ! Mais c'est vrai que tu as une mémoire d'éléphant !

des années de lectures de Aki Shimazaki ont eu leur effet

No no yuri





@Kenavo a bien résumé, je vais faire court car autant le dire, ce dernier opus ne m’a pas emballée autant que les autres.

J’ai aimé retrouver l’écriture fine et précise de l’auteure, sa manière de nous insérer dans le quotidien de cette jeune femme, bien différent de celui de sa sœur Anzu que l’on avait suivie dans le précédent. 

Au contraire de cette dernière, Kyoko est déterminée, indépendante, elle se suffit à elle même et fuit les relations trop envahissantes, préférant les hommes mariés aux célibataires et sa carrière aux sentiments. 

Sans appuyer, par touches légères comme elle sait si bien le faire, Aki Shimazaki nous dévoile quelques bribes de son enfance qui sans doute expliquent ce peu d’ investissement et de croyance en l’amour. Mais bien que la fin laisse une porte ouverte et enfin ce lâcher prise que Kyoko s’ interdit, j’ai regretté un peu trop de distance, un  manque d’émotion, même s’ils se justifiaient bien sûr ici 

Cela ne m’arrête tout de même pas pour la poursuite de son œuvre, mais il ne sera pas parmi mes préférés, c’est sûr ;-)

Aeriale a écrit:j’ai regretté un peu trop de distance, un  manque d’émotion, même s’ils se justifiaient bien sûr ici

Cela ne m’arrête tout de même pas pour la poursuite de son œuvre, mais il ne sera pas parmi mes préférés, c’est sûr ;-)

je te rejoins à 100% dans cela

Le coffret L'ombre du chardon vient de paraitre chez Actes Sud.

on s'approche de Noël, les coffrets émergent un peu partout

Niré

Présentation de l’éditeur
Nobuki Niré mène une vie heureuse avec son épouse et leurs deux fillettes. La nouvelle d’un troisième enfant à naître vient illuminer plus encore cette douce existence. Seule ombre au tableau : la maladie d’Alzheimer de sa mère Fujiko semble empirer et celle-ci ne le reconnaît plus.
Un jour, dans le tiroir de son ancien bureau d’écolier, Nobuki découvre un journal intime. Il 
comprend que sa mère a éprouvé le besoin de consigner tout ce qu’elle avait peur d’oublier, le quotidien, les colères tues, les souvenirs joyeux, les craintes enfouies. Et c’est par ces mots qu’il va faire la connaissance d’une femme qui a eu une vie avant lui, à travers lui, et qui ne peut désormais plus en rendre compte.

Aki Shimazaki arrive après tant d’années et de lectures toujours à me surprendre.

Pour cette pentalogie elle a choisi de rester auprès d’une même famille (je ne peux naturellement pas encore parler pour les deux volets qui manquent, mais après ces trois premiers épisodes cela se montre assez clairement).

Ainsi non seulement elle évite au lecteur de jouer au « détective », on se retrouve dès le début très facilement. En plus, ayant déjà fait connaissance avec les membres de la famille Niré, c’est comme retrouver des connaissance et reprendre le fil de l’histoire où on l’avait laissé lors de la lecture d’avant.

En même temps, ce nouveau point de vue (après les deux filles, cette fois c’est le fils qui prend la parole) donne aussi de nouveaux aspects et « la même » histoire devient une fois de plus extra et fascinant.

Vive la suite !

Tiens... Toujours intéressant un nouveau d'elle!

Je jetterai un oeil, merci Kena!

Urushi

Présentation de l’éditeur
Après le décès de sa mère Kyôko, Suzuko Niré a grandi dans une famille recomposée mais unie, entourée de sa tante Anzu, de son père, et de son frère adoptif Tôru. Aujourd’hui âgée de quinze ans, l’adolescente porte à ce dernier un amour dévorant et ne souhaite qu’une chose : retrouver celui qui est parti de la maison trop tôt, pour vivre à ses côtés. Son absence provoque chez elle une immense tristesse.
Un soir, en rentrant de l’école, Suzuko recueille un moineau blessé. Et découvre en cet oisillon qui ne pourra plus jamais voler une incarnation de ses propres fragilités.

En voici le dernier volet de cette pentalogie.

Et comme toujours j’en ressors contente.

Aki Shimazaki arrive toujours à « m’apaiser ».

Sa façon de raconter ses histoires me convient.

Elle cré des univers très à part mais dont émane une magie dont je ne peux pas m’extraire.

Une fois de plus la « magie Shimazaki » a opéré.

Curieuse de voir si elle va tenter une autre pentalogie… je suis en tout cas partante.