Piero Macola
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Piero Macola

Auteur de bande dessinée et illustrateur, né en 1976 en Italie.
Il a étudié à l’Institut St. Luc de Bruxelles.
Il vit à Paris.
Source: son site
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George Gershwin
Re: Piero Macola

Aller Simple
Le sujet de la guerre en BD n'est probablement pas inhabituel.Présentation de l'éditeur
Juillet 1943. L'Italie pressent sa défaite lors des premiers débarquements alliés dans le sud, mais refuse encore la capitulation. Dans ce moment charnière, le lieutenant Giorgio Chiesura commence un journal. De Venise à Caltanissetta, il narre son voyage pour rejoindre le reste de son unité sur le front sicilien à travers un pays en déroute. Lucide quant à la défaite de son pays, le jeune appelé témoigna du désarroi qui s'empare des soldats redevenant peu à peu simplement des hommes, prisonniers du mécanisme absurde de la guerre.
Dans cet album, Piero Macola met en scène un personnage non fictif, Giorgio Chiesura a réellement vécu.
Les images racontent son histoire sans violence.
Il utilise une palette de couleurs réduites, c’est très sobre et impressionnant.
Convaincue de continuer avec lui!
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Re: Piero Macola

Dérives
On connait l'histoire si on écoute les nouvelles le soir... Piero Macola n'a pas la formule magique pour changer cette situation et il ne laisse pas non plus gagner son héros, mais c'est quand même très bon ce qu'il fait.Présentation de l’éditeur
Cinq ans après Aller simple, Piero Macola dessine un album sur le crépuscule de la pêche artisanale face à l’industrie lourde. Un affrontement entre David et Goliath, dont le titre est porteur d’un double sens.
Traits d'image et choix de couleurs à nouveau intéressant et qui donnent envie de découvrir encore plus de lui..



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Re: Piero Macola
Scénario : Alain Bujak

Le Tirailleur
Un album qui est important et qui rend justice à la vie d’Abdesslem… et tous les tirailleurs qui ont partagé son sort.
Les images de Piero Macola sont extraordinaires.
Un très beau livre… qui va me rester en mémoire encore longtemps.




À la fin du récit, il y a plusieurs pages avec des photos de la visite qu’Alain Bujak a fait au Maroc, impressions qu’on peut aussi retrouver dans ce clip :

Le Tirailleur
Je ne vais pas faire de long commentaire, c’est trop touchant ce livre…Présentation de l’éditeur
C’est l’émouvant portrait d’un ancien tirailleur marocain, arraché à son pays à l’âge de 17 ans, et à qui la France n’a jamais rendu justice, comme à tous ses frères d’armes. Ils sont les oubliés de la nation… C’est à l’occasion d’un reportage photographique, qu’Alain Bujak a rencontré Abdesslem dans un foyer social à Dreux, où il résidait neuf mois de l’année, loin de sa famille, pour pouvoir percevoir une maigre allocation vieillesse. De leurs discussions, il en a tiré un témoignage intime auquel Piero Macola apporte son trait délicat et ses couleurs subtiles, qui magnifient l’émotion de ce récit.
Un album qui est important et qui rend justice à la vie d’Abdesslem… et tous les tirailleurs qui ont partagé son sort.
Les images de Piero Macola sont extraordinaires.
Un très beau livre… qui va me rester en mémoire encore longtemps.




À la fin du récit, il y a plusieurs pages avec des photos de la visite qu’Alain Bujak a fait au Maroc, impressions qu’on peut aussi retrouver dans ce clip :
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Re: Piero Macola
Un récit de Piero Macola et Alain Bujak
Photographies d'Alain Bujak

Kérosène
Ils ont en tout cas le talent de se trouver des sujets qui sont importants et intéressants.
Sans jugement de la part des auteurs, le lecteur peut se faire sa propre opinion.
C’est fort, touchant et une fois de plus je suis subjuguée par leur travail.
Les premières pages :





Quelques photos d'Alain Bujak



Photographies d'Alain Bujak

Kérosène
Enthousiaste après ma belle lecture du dernier album de ces deux, Le Tirailleur, j’étais naturellement partante pour vivre un autre grand moment auprès d’eux.Présentation de l’éditeur
Dans les Landes, le plus vieux camp de gitans de France doit être démantelé pour laisser place à une base militaire. A faire disparaître cet espace qui porte la mémoire de la communauté, c’est la communauté elle-même qu’on renverse et une identité qu’on gomme. Comment ceux qui ont toujours vécu en extérieur, et en dehors des villes pourraient supporter de vivre dans des logements ordinaires ? Est-il possible de trouver racine ailleurs, lorsqu’ on est d’abord déracinés ?
Janvier 2010. Mont-de-Marsan. Alain Bujak se dirige vers le Camp du rond, « chez les manouches ». Il y a rendez-vous avec Marie, la doyenne. Juste après la Seconde Guerre mondiale, ils se sont installés là, Marie avec ses parents, ses frères et sœurs, dans les baraques en bois laissées vacantes par les prisonniers allemands qui venaient de partir. Le Camp du rond est situé en bout de piste d’une base militaire aérienne. C’est une Zone A. Personne ne devrait y vivre compte tenu du bruit et des rejets de kérosène, dangereux pour la santé. L’ancienne équipe municipale a revendu le terrain à l’armée pour un euro symbolique. La nouvelle mairie décide de reloger les familles. Mais comment respecter leurs choix et leur identité, tout en respectant les normes et les lois ? L’isolement dû au racisme est bien plus violent que la misère…
Ils ont en tout cas le talent de se trouver des sujets qui sont importants et intéressants.
Sans jugement de la part des auteurs, le lecteur peut se faire sa propre opinion.
C’est fort, touchant et une fois de plus je suis subjuguée par leur travail.
Les premières pages :





Quelques photos d'Alain Bujak



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Re: Piero Macola

les nuisibles
Depuis presque une année, j’ai perdu tout intérêt pour les BDs. Je ne sais pas pourquoi et comment, c’est un fait. Je n’essaie pas de trop pousser, j’en ai encore acheté quelques-unes, mais après quelques pages, je les ai délaissés.Présentations de l’éditeur
Italie, plaine du Pô, aujourd’hui. Bruno vit seul. Il est gardien de péage du pont. Son obsession : « rester dans le tracé », ne pas faire de vague, être invisible…
Bruno rend régulièrement visite à Maria et l’aide à vider la cabane au bord du fleuve. Depuis la mort de son mari, Maria vit seule avec son chien. Il y a une odeur réconfortante dans sa maison. Une odeur de choses immobiles. La fille de Maria, elle, veut la convaincre d’emménager près d’elle, en ville. C’est dangereux sa maison isolée. Il y a de plus en plus de cambriolages, sans parler des trafics sur le fleuve qui ne cessent d’augmenter. On dit que c’est la faute aux étrangers. Ils squattent de vieilles fermes abandonnées. Ça tourne à l’invasion, on dit cela.
Anton, lui, est en Italie depuis 9 mois. Il vit d’expédients et de petits boulots sur les chantiers. Au noir. Un jour il se casse la jambe en tombant d’un échafaudage. Pas question d’hôpital pour les patrons. Il est embarqué dans un refuge, où on le soigne quand même, discrètement. Mais Anton s’enfuit et pique la caisse. Il se réfugie dans la cabane de Maria…
Ce qui n’est pas le cas pour Piero Macola. J’adore trop ce qu’il fait. Et ses histoires se lisent avec une telle intensité, impossible de résister.
Il a le don d’amener son lecteur tout près de ses personnages, souvent des « héros » en dehors de toute structure sociale. Mais touchant et tellement humain. Et dans cette histoire une bonne tranche d’actualité.
J’aime ses histoires, j’adore ses planches et je suis fan inconditionnelle de ses livres. En voilà une autre pépite qui s’ajoute à ma collection.




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