Nos lectures en cours

Je vous fais bientôt part de mes impressions sur Histoire de la violence d'Edouard Louis, et je commence Portrait du joueur de Philippe Sollers.

Edouard Louis je ne ne tenterai pas, je ne le sens vraiment pas pour moi, Sollers, je me dis qu'il faudrait quand même que j'essaie un jour, mais je manque cruellement d'une véritable motivation. Peut être que tu pourras me la donner, @Dreep ?

Je suis dans des lectures pas vraiment possibles à commenter (et qui de toutes les façons n'intéressent pas vraiment ici) Corneille et la dialectique du héros de Serge Doubrovsky, Essai de génétique théâtrale (Corneille à l'oeuvre) de Georges Forestier...

On verra ! En attendant, je crois pas pouvoir encourager grand-monde à lire Edouard Louis.


Histoire de la violence, Edouard Louis (Seuil, 240 pages)


Bizarrement, ce livre d'Edouard Louis semble moins mûr que son précédent. Peut-être que cet autobiographie est littérairement plus ambitieuse, une influence avouée du côté de William Faulkner. Un personnage fictif censé être la sœur de l'auteur incarne conjointement ce flux avec les interventions d’Edouard. Mais cette tentative d'inclure le langage de la rue dans un livre est subordonnée à un déballage qui révèle une fêlure intime. 


Un fait brut, dont la dicibilité est en question tout le long du livre. Elle est, on le comprend, vraiment difficile, vicieuse. Il est moins question d'affronter le moment d'une agression que ce qui se passe après, pour soi ou dans la bouche des autres. Je ne suis pas convaincu par la forme que ça a pris, c'est sans doute plein de franchise (une franchise un peu abrupte), mais sans efficacité pour moi.

Je crois que je vais commencer The Cold Dish de Craig Johnson.

Dreep a écrit:On verra ! En attendant, je crois pas pouvoir encourager grand-monde à lire Edouard Louis.


Histoire de la violence, Edouard Louis (Seuil, 240 pages)


Bizarrement, ce livre d'Edouard Louis semble moins mûr que son précédent. Peut-être que cet autobiographie est littérairement plus ambitieuse, une influence avouée du côté de William Faulkner. Un personnage fictif censé être la sœur de l'auteur incarne conjointement ce flux avec les interventions d’Edouard. Mais cette tentative d'inclure le langage de la rue dans un livre est subordonnée à un déballage qui révèle une fêlure intime. 


Un fait brut, dont la dicibilité est en question tout le long du livre. Elle est, on le comprend, vraiment difficile, vicieuse. Il est moins question d'affronter le moment d'une agression que ce qui se passe après, pour soi ou dans la bouche des autres. Je ne suis pas convaincu par la forme que ça a pris, c'est sans doute plein de franchise (une franchise un peu
abrupte), mais sans efficacité pour moi.

Ca me rappelle quelque chose ! Tu peux rajouter ton commentaire sur le fil de l'auteur !

Je ne crois pas que le fil existe. Mais ce qu'en dit @Dreep me rappelle mes impressions, suite à son 1er roman En finir avec Eddy Bellegueule.-

Une authenticité indéniable, très abrupte et violente. Mais je n'avais pas été complètement convaincue non plus. 

Je vais rechercher mon commentaire et ouvrir le fil si je peux...

Si, si le fil existe !

Après Le bachelier qui m'a vraiment enchantée, je poursuis donc illogiquement avec L'enfant de Jules Vallès.

Liseron a écrit:Si, si le fil existe !

Mais oui, tu as raison @Liseron!

Et en plus c'est moi qui l'ai ouvert ( J'ai la mémoire  qui flanche )

Je vais sans doute commencer Station Eleven de Emily St John Mandel ( thanks Queenie)

Toujours avec Le Cercle de La Croix de Iain Pears. Il est vraiment captivan sans être redondant ce que j'avais peur au départ.

Après Pêcheur d'Islande (Loti ; finalement bien, si on veut passer sur les pêcheurs tous si beau, grands, forts et courageux), j'ai lu Comment apprendre à s'aimer (Motoya Yukiko ; assez moyen, comme le titre le suggérait d'ailleurs, mais bon, cet auteur a reçu le prix Akutagawa et le Prix Oé, je suppose donc qu'elle a fait mieux après) ; puis Cérès et Vesta (Greg Egan ; avis mitigé, on voit bien - trop ? - les allusions géopolitiques) ; là, je suis dans Le Loup Bleu (Inoué ; très bien pour le moment).

J'oubliais Le Lion et la Perle (Wole Soyinka ; très bien, et postface éclairante)

Je fais une petite pause avec les polars et je vais commencer The End of the Point d'Elizabeth Graver.

Je me régale avec Mystères de Lisbonne de Camilo Castelo Branco.